Carnet de bord de Aout 2016 | Partager sur Facebook |
Vu que finalement, ils ont absolument pas besoin de moi chez Red Bull, je vais pas avoir grand chose à foutre, j'ai même pas le droit d'approcher de la porte, des fois que je vois un truc à pas voir, mais vu que j'y connais que dalle, je saurais même pas quoi regarder, et puis, si vous saviez à quel point je m'en fous de la compétition F1, ça vous donnerai une idée de l'infini. Sachant que j'ai donc rien à faire, Noël se met en tête de me trouver du travail. J'attends un peu, et à 10h j'ai 2 ramasses sur Pistoia. Je vire les barrières et ciao viva !
Il fait un temps idéal aujourd'hui pour rouler tranquille, et surtout je suis absolument pas pressé c'est un peu comme si c'était les vacances, pas besoin de calculer les heures pour quoi que ce soit, juste à rouler comme si j'étais en bagnole et profiter du paysage. Le GPS m'indique une arrivée vers midi chez le premier à Larciano, entre temps les quantités que je devais charger ont augmenté, il va falloir viser juste parce que je dois quand même reprendre le matos à Red Bull, quelque chose me dit que si je peux pas tout reprendre, ils vont pas rigoler. Comme prévu j'arrive chez le client à midi à Larciano, mais ici, ça bosse pendant midi, c'est toujours comme ça quand t'es pas pressé. Par sécurité et vu que l'affreteur est au courant, je laisse une palette sur place. C'est pas la première fois ici que je suis surpris par la dimension des palettes, j'étais déjà short, mais ils envoient des 100*120 qui font en fait 110*130 et ça change beaucoup de choses !
Après ça, je me cale dans un coin à l'ombre parce que ça tape aujourd'hui dans la quartier, on frôle les 40. Je connais le second client, pour y avoir déjà chargé à Monsumanno Terme, il y a 2 camions avant moi, dont un portugais très sympa qui attend depuis 24h que sa commande soit prête. Comme le type est sympa et un peu manche avec le transpalette et que j'ai rien à faire, je lui file volontier un coup de main, en même temps, un type de plus de 60 ans, ça se respecte ! C'est ensuite mon tour, et je regrette pas d'avoir laissé une palette à Larciano, j'aurai juste juste la place. J'ai plus qu'à rentrer pépère à Mugello, sur l'A1 gros bouchon, mais je m'en fous ! J'AI LE TEMPS ! Je me suis arrété au lac, mais l'eau puait alors plutôt que de choper des maladies je suis allé rejoindre les chauffeurs de Red Bull qui se font chier à 10000€ de l'heure !