Carnet de bord de Aout 2017 | Partager sur Facebook |
Il y a déjà presque plus personne quand je me sors de ma maison à roulette pour aller vers le resto afin de prendre le truc le infect qui existe sur terre : un donut, mais avec un café quand même. Une bonne douchas et je décolle à 8h, zen, tranquille, detendu mais concentré et au taquet, oui parce que des fois le matin, tu traines, tu molasses et le soir, il te manque 2 minutes pour arriver au club, ou chez ta maitresse, le client ou même dans ton Mc Do favori. Alors trepasse si je faiblis, je tape dedans pour arriver frais comme un gardon chez le 1er client à Parets, specialiste dans la distribution de la pharmacie, ils ont appelé ça Distrifarma, c'est original. Aucun bouchon sur le C17 à 9h30 ça fait plaisir, le vie devrait toujours être un mois d'aout. Par contre, mois d'aout oblige, il faut que j'attende parce que c'est le même gars qui fait reception et expeditions à l'autre bout du dépôt, saleté de mois d'aout ! Heureusement, il devait pas être loin d'avoir terminé, j'ai attendu quoi ? 14 minutes pas plus pour vider 3 palettes de flacons vides. Cap ensuite sur les contreforts du Montserrat avec 2 livraisons sur Terrasa. Chez le 1er au je livre des cartonnages pour les medocs ici aussi, j'ai remarqué l'absence du ptit vieux moustachu, remplacé par une petite jeunette bien speed mais qui fait que parler, en fait l'ancien a prit sa retraite lundi. Il a bien fait. Il me reste ensuite les 2 IBC dans l'usine en face et je fonce à El Prat de Llobregat à 40km d'ici. Etrangement, alors qu'il faisait déjà 37 à Terrasa, en bord de mer il fait juste 29 avec du brouillard, c'est à peine si on distingue les avions qui decollent de l'aéroport voisin.
Mois d'aout oblige, c'est du délire chez le marchand de boisson, le site est immense, il y a des camions dans tous les sens et moi au milieu. J'ai 21 palettes de liqueurs à vider, je dois attendre qu'on vienne me chercher au camion. Vers presque 13h je reçois un message qui m'indique que je dois charger AVANT 14h à Castelgalli, je suis déjà en retard. J'attends encore 10 minutes, et arrive un cariste, je lui explique la situation et m'a promis d'aller au plus vite. J'ai perdu encore du temps une fois vide pour le contrôle en sortie tellement il y a des camions, et j'ai avisé Javier le chef de la logistique. Le GPS m'annonce 14h43 la bas, lui me dis que si à 14h46 je sonne, ils ouvriront pas. J'ai donc bombardé tout ce que je pouvais histoire de pas camper à Castelgalli jusqu'à demain matin. J'ai cru faire un infarctus au péage parce que les 2 voies étaient bloquées par deux types qui avaient des problèmes pour payer, mais il était 14h41 quand j'ai sonné, quai 4 direct, Javier faisait la gueule, mais à 14h58 je ressortais avec 24 IBC, comme quoi quand ça veut faire !!! Je me suis garé un peu plus loin pour mon adresse suivante, et un flot de bagnoles sortaient de l'usine à fond.
Je dois redescendre à Granada Del Penedes, pour 2 colis. Ma foi, ça me surprend un peu, le transport me surprendra toujours. Pas la peine de trop s'affoler maintenant, y a le temps, et puis je suis lourd et en ADR. Quand je debarque dans la zone à Granada, je savais que je devais me mettre au quai 4, donc je me mets au quai 4 chez Coral Transports, mais j'apprends que c'est plus là mais à un batiment mitoyen, je bouge à l'autre quai 4. C'est pas là, ici c'est la logistique faut aller dans l'autre rue, je me mets quai 4 à l'autre rue, au 1er bureau on m'envoie au second à 200m de là. Là, une nenette me dis d'attendre, mon interlocuteur repond pas, je vais boire un café du temps. Au retour, j'apprends que je charge pas là, mais à Olerdola, la zone de l'autre côté de l'AP7. Je lui montre mon message, mais non, c'est pas là. Je vais donc à Olerdola, je me fous au quai 4 et je vais au bureau faire le même speech pour 2 putain de colis. Comme par hasard, le mec du bureau lance un magique "tienes que esperar" laissant en plan, moi et deux autres chauffeurs. Quand c'est mon tour, le mec me dis de me mettre au 5, je luis dis que je suis au 4 parce que son chef m'a dit de me mettre au 4. Il veut aussi que je mette un froc pour aller sur le quai, j'ai peté un cable, entre tout ça et la chaleur je l'ai juste envoyé chier et en français parce que ça m'est venu naturellement. J'allais donc mettre un jean quand un cariste m'attendait porte 5, je lui explique la situation et lui me fait une thèse sur les normes de securité, j'en ai plus rien à foutre, balance les 2 colis sur les palettes et je me tire !!!!!! Je repars exaspéré, heureusement il y a la clim et ça roule bien pour reretraverser Barcelone. Je diminue petit à petit en temperature. Arrêt rapidos chez Santi, je termine mes 10h à Loupian, il y a personne sur le parking du fond, je vais être bien là !! 22h45 finito, terminato, naze.