Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Alors que la zone de Minglanilla se reveille tout doucement, je demarre avec 11h de coupure, il est 7h30. Tout va bien, il fait legerement friscaille, mais je sais que ça ne va pas durer d'après la météo. La péninsule est au dessus des normales saisonnières et la secheresse persiste. Justement la semaine ou ma clim refuse de fonctionner. Comme par hasard. Bien calé dans mon siège et sur les infos nationales, j'écoute attentivement les dernières news du front catalan, ça parle grève générale et barrages, effectivement Google Map est tout rouge autour de Vic, Girona, Vilafranca, à des endroits ou, sauf accident, ça ne bouchonne jamais. Je prends mon petit dej à Villarobledo, ou la télé fait tourner en boucle les infos, j'essaie de voir les reactions des autres clients, mais j'ai comme l'impression qu'ils en ont rien à carrer. Je continue donc mon bonhomme de chemin plein sud, il y a pas trop de trafic, je suis chargé juste ce qu'il faut, peinard, cool, zen. Arrêt à Andamur Bailen, histoire de se refaire une beauté.
Plus je me rapproche de Cordoba, et plus il fait chaud. J'ai vraiment perdu l'habitude de rouler sans clim. Carreaux ouvert c'est pénible et ça fait rentrer du chaud, mais moins quand même, les vitres transforment la cabine en four. Je vais pas me plaindre, je suis quand même un français chanceux avec comme décor des plaines immenses, des champs d'oliviers à perte de vue, je savoure ce pur moment de bonheur à sa juste valeur parce que c'est rare. Il fait 32 à Cordoba, et ça monte à 35 à l'approche de Seville. Heureusement, il y a pas de bouchons, tant que ça roule ça ventile un peu. Le peu de fois ou j'ai passé le contournement de Seville, j'ai toujours remarqué un style de conduite assez particulier, aujourd'hui ça n'a pas dérogé à la règle, mais heureusement la limitation à 80 et les radars calment les ardeurs.
Il y a un bout d'autoroute à péage pour rejoindre Cadiz, j'ai eu tout loisir de decouvrir qu'on cultive le coton dans le coin. Et c'est la campagne de rammassage, du coup à l'inverse des bettraviers chez nous, ils doivent pas craindre la surcharge. Je me finis par me radiner sur le circuit de Jerez à 17h30, il fait bien chaud mais heureusement, il y a du vent, je vais être bien pour dormir au calme ici !!