Carnet de bord de Septembre 2015 | Partager sur Facebook |
Ma montre Seïko affiche 4h20, ce qui signifie qu'il est l'heure de me lever, prendre mon petit dejeuner tranquillos et demarrer à 4h49. Ce matin, le temps est humidos à en croire la buée sur les rétros, et non seulement il est humidos, mais par moments, il pleut. Oui oui oui, de l'eau tombée directement du ciel vers le sol. Je deconne comme ça, mais en vrai, j'ai calculé mes heures au plus juste, ce soir je dois à tout prix remonter jusqu'à au moins Peniscolà. Mais pour le moment, je suis calé derrière un frigo sur l'A7, en se suit à 500m d'intervalle, je l'ai jamais rattrapé, il m'a jamais semé, si bien qu'on s'est suivit tout le long, il avait le feu au cul aussi le bougre ! Le jour se lève gentiement une fois sur Valencia, et après Sagunto, je retrouve du trafic, les Valenciens vont tafer. De mon côté, je pense plus qu'à une seule chose boire un café là ou je ferais le moins de detour possible, ce parking existe, c'est le caféstore de Massalvès. J'aime pas trop m'arrêter dans ce genre de chaine, mais là, j'ai pas le choix.
45 minutes plus tard, et 3€30 en moins, je redecolle direction Albacete, heureusement il ne pleut pas trop et ça passe pas trop mal sur les 15km manquants de 4 voies à La Font de Higuera, la frontière entre le NORD et le SUD. Mine de rien, j'ai grapillé quelques secondes, qui finissent par faire des minutes, une fois côté sud, le soleil revient et la température grimpe rapidement autour de 30. Comme Michel48, dit Le Gitan, dit desormais Michel MU habite desormais à Orihuela pour couler une retraite paisible, je lui avait filé RDV chez le client à Cabezo de Torres, vu qu'il est en avance sur moi, il m'ouvre la route sur la camino Don Luis, IMPEC ! Bien content de retrouver Michel, ça fait bizarre de se voir ici, sachant qu'on avait plus l'habitude de se croiser entre Langogne et Mende ! Comme quoi... J'ai quand même rempli mon contrat, je suis arrivé chez le client à 11h15, le grutier n'est pas là, mais ça, c'est plus mon problème, et en plus ça me laisse du temps pour papoter avec Michel. Le grutier finit par arriver juste avant l'heure de la soupe à 13h. Il faudra ensuite encore 2h pour vider, c'était lourd et compliqué, mais si c'était simple c'est que j'aurai vidé en Allemagne ou en Suède. Pour la dernière machine, c'est Retraité 48 qui a eu l'idée de génie de faire un peu aider la grue par un gros Fenwick, le grutier ayant omis d'amener des elingues plus courtes, enfin, je passe les details.
Finalement, tout est posé sans casse, et c'est tout ce qui importe. J'ai tout juste le temps de boire un coup avec Michel, et prendre ma douche sans Michel et hasta la proxima Miguel MU !! De retour sur Valencia, ça pleut franchement et c'est carrement craignos à vide tellement il y a de grosses flaques, heureusement il y a pas trop de trafic et j'ai pas perdu de temps finalement, je me ramène avec 4 minutes de marge sur le parking juste après la sortie Peniscolà, facile... Pfeuh !