| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
Quand on a assisté à un lever de soleil sur la Saône, je pense qu'on a réussi sa vie. Je peux donc affirmer que j'ai réussi la mienne. A 7h45, je decolle pour me jeter sur le péripherique sud de la mégalopôle de Mâcon ou je ne rencontre aucun bouchon. A 8h, je suis en place chez Terre de France à Manziat, ici, chaque jour des millions de pommes de terre sont abattues, triées, et expédiées dans l'indifference générale... Le Bressan est un barbare, ça fait aucun doute. Il faudra quand même 1h pour vider le complet d'IFCO, quelle saloperie ces palettes ! Je fonce ensuite à la BP me remaquiller. Mais je dois pas trainer car, il me faut échanger de remorque à Genay. C'est un travail extremement physique, et interessant. Après avoir passé avec brio plus de 20 minutes de contrôles sur la thème de la sécurité de A à Z à l'entrée de l'usine, il faut decrocher la semi vide, sortir la pleine, raccrocher la vide la remettre à quai, et enfin raccrocher la pleine, le temps de faire la paperasse, ça prend presque 1h de ma vie d'ancien légumier international !
De retour sur l'A46, 2 mauvaises surprises m'attendent, je me rends compte que les 8t de charge que j'ai sont toutes sur l'arrière, c'est bien casse gueule, c'est bien la peine de nous casser les couilles avec la sécurité, et la seconde mauvaise surprise c'est que c'est bouché de partout sur Lyon, pourtant c'est que midi... Avec mon super chargement, je fais pas le malin dans les descentes, j'arrive juste juste à l'heure au RDV à la dechetterie à Salaise. En 1h j'ai tout vidé, et je sors rapidos casser la croutas, tranquille ! De là, je vais charger à 5km d'ici, à Ville sous Anjou, c'est tellement merdique pour aller la bas, que j'appelle le client qu'il vienne me recuperer à Agnin, comme ça j'ai plus qu'à le suivre. J'ai bien fait, c'est bien merdique, jamais je serais allé là tout seul, le bouquet final reste la mise en place pour acceder au chargement, chaleur !!
Les gars sur place sont bien cool, je charge des engins pour decouper le bois, pour faire les buchettes en fait parce que l'hiver se prépare au printemps. Retour au dépôt, une autre mission m'attend, il me faut monter avec Morad jusqu'à Genay pour récuperer ce pauvre Philippe qui n'a plus d'heures pour rentrer ce soir, dans notre sens ça roule bien, mais à la descente, c'est tout bouchi ! A peine arrivé, je saute du V8 580 au V8-2 440 de Philippe, on rentre à Mach III par l'itinéraire bis, l'autoroute de Cours Et Buis. Pendant que Philippe part en vacances, je récupère mon taxi en solo et je vais me poser OKLM à Anjou pour faire la grasse mat, demain, journée flowers.