Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Je deconne pas ce matin, je suis même pas en retard. Avec ce froid, malgré tout ça donne envie d'hiberner plutot que de travailler, alors je sais, ce matin y en a qui se sont reveillé avec des -7°, d'autres dans la neige ou le verglas, oui, c'est emmerdant, mais ce matin à Mèze, il fait quand même -2 aussi, faut pas croire. Georges Brassens, ce matin, il fume la pipe avec les deux mains dans le manteau ! A 7h15 je fais mes premiers tours de roue de la journée qui s'annonce ensoleillée d'après Marie Pierre Planchon. 50 minutes plus tard, je suis garé au Centre Routier de Narbonne, un parking reservé aux routiers, et ça tombe bien car je fais parti de la grande famille des routiers ! D'ailleurs je suis tombé sur un vieux cousin routier, un ancien de chez Vial 06 avec qui on se cotoyait du temps de la splendeur des transports Lubac, on a refait un peu le monde, mais vitefait paskonapaksahafout ce matin ! Mon pote part sur Toulouse, et moi je bifurque plein sud pour livrer la grande maison du chocolat à Perpignan, la bas on a pas accés aux quais, mais j'entends le cariste marroner, et jurer un peu, c'est le bronx dans la semi, il y a des fardeaux de feraille sur le côté droit, du coup je reste une bonne demi heure à quai, ce qui me permet de remettre les comptes à 0.
En repartant, je croise Monsieur Olive66 de chez Catlinge avec son V8 Midlum, c'est juste une machine impressionante, il faut une formation specifique pour encaisser les 15G d'acceleration du véhicule, quand on sait que 16G peuvent s'averer mortel pour un humain, un camion à ne pas mettre dans toutes les mains ! C'est encore assez calme sur la route, si bien que je grimpe le Perthus tout seul comme un grand, il n'y a guère qu'aux abords de Barcelone que je trouve du monde, tant et si bien que je tombe sur un mega bouchon vers Sant Joan Despi, pile à 2km de ma sortie. Je me radine à 13h à Viladecans, pile poil quand le receptionaire part bouffer, RDV à 15h ! Du coup je suis garé comme une merde le long de l'avenue, mais je bouge pas, tant pis. Du coup j'ai largement le temps de me faire du mourron, c'est la merde pour rentrer chez ce client.
Comme prévu, le type revient à 15h, on bloque un peu la circulation pendant que je recule dans son hangar, il faut bien faire mumuse avec la suspat, ça touche de partout, mais je suis sauvé par le fait que je suis pas chargé trop trop lourd, ensuite j'ai plus qu'à ouvrir le toit et assister béatement au levage des paquets de feraille. A 16h c'est réglé j'ai plus que 6 palettes à poser à Tarragona, j'ai maté sur Google, ça ferme à 18h alors je fonce par cet après-midi chaude ou on frole les 15°, pas un nuage et vue sur la mer, j'ai connu des 4 janvier pires. Je me radine une heure plus tard chez le client, mais voilà, pas de reception l'après-midi, le fournisseur le sait, tout le monde le sait, sauf le connard qui conduit ! Je propose de descendre les palettes au hayon en desepoir de cause, et le type dit "SI", je discute pas une seconde de plus et je sors pour la première fois de ma vie ce hayon pourri, moi qui suis habitué à mon Dhollandia, celui-ci est une vraie merde compliquée, en plus j'ai pas été foutu de retrouver la télécommande, du coup j'ai fait de l'exercice. Une fois vide j'ai déjà mon retour, direction Manresa, je charge demain matin à Castellgali, boulot facile ! A 19h40 je suis posé dans la zone au calme et je walide une 11 ! Une vraie !