Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
C'est un jour vraiment splendide qui s'annonce, déjà c'est le jour de la paye, et Fevrier, c'est un super mois, dans 28 jours on remet ça ! J'aime l'argent, on m'appelle Penelope07, 8000€/mois à rien foutre, et oui !!! Non seulement ça, mais en plus, il y a une toute petite brumasse ce matin qui veut dire qu'il va faire beau aujourd'hui. Le chef au bureau se confond en excuses, il y avait 3 Duarig hier à cherger ici, en bon 4e j'étais bien prévu ce matin, c'est pas grave de toutes façons. La commande est bien prête, et pendant que ça charge je vais à la pêche aux infos, vu qu'il fait beau je me suis mis en tête de passer par les Pyrenées et Puigcerda, mais en ADR, je sais pas trop comment ça fonctionne.
A 10h, je decolle de Castelgalli, chargé pour Dinard, d'ici je gagne plus de 100km par rapport à passer par Narbonne. C'est vrai que chargé au taquet je vais pas rouler à la régule, mais c'est aussi la bonne occasion d'apprendre la vie à mon FH qui se la coule douce depuis que je l'ai. La route est quand même bonne jusqu'à la plateforme du tunnel del Cadi, mais ça tire grave, je plafonne à 40 dans la longue rampe d'accès. Il y a un parking reservé aux ADR, un coup de fil, et 10 minutes plus tard l'escorte arrive, et c'est une sorte de fourgonnette, non pas un Escort. On traverse le tunnel à 80, j'avais du mal à suivre, contrairement au Frejus ou des fois on se traine à moins de 60. De retour sur mon territoire national, je retrouve la N20 qui est vraiment toujours aussi pourrie, mais il y a pas trop de trafic, par contre j'avais zappé le tunnel du Puymorens qui lui est VRAIMENT interdit aux ADR, donc me voilà contraint et forcé de devoir faire du tourisme par le col, pfff vraiment, y a des fois ou je donnerai bien ma demission, me voilà obligé de monter un des plus beaux cols de France, sous le soleil et à travers une épaisse couche de neige, en face y a des types qui font du slalom, je préfère ma place à la leur finalement, en haut c'est presque à 2000m d'altitude, et oui comme l'Arche ou le Montgenevre, c'est splendide.
Mais voilà, après avoir bien monté, il faut songer à descendre, et vraiment je regrette pas d'avoir un bon retarder, chargé au taquet ce fût un bonheur, j'ai presque pas freiné, depuis le temps que j'étais pas passé, on zappe maintenant la laborieuse traversée d'Ax Les Thermes, après le reste est facile, si bien que je me pose au péage à Toulouse avec 4h20 de volant, je pense que si j'avais fait le grand tour par Narbonne ça serait à peu près pareil. Donc, il me reste plus qu'à manger rapidos et finir mes heures le plus loin possible. C'est plutôt calme cette apreme sur l'A62, il y a quelques radars embusqués, la routine, dont un planqué dans les fourrés en tenue camouflage, ah la la, pathétique, si ça se trouve la femme à Fillon c'est pareil elle était camouflée, on la voyait pas ! Je debarque à Bordeaux à 18h, mais ça passe pas trop mal, c'est logique on est mercredi, je sors largement du 33 pour me poser sur l'A10 OKLM juste après Saintes, c'est cool l'A10, y a des places pour dormir !
Du fait que je suis un garçon serieux, j'ai réglé le reveil sur 5h45, et dès que le compteur a affiché 11h01 de repos, j'ai mis en route. Ce matin, c'est pas l'occupation qui manque, ça parle que de scandales financiers à la radio, et pendant ce temps, la plupart des gens ont du mal à joindre les 2 bouts, quoique si tout le monde était riche dans ce pays, on pourrait plsu rouler du tout pendant les vacances, les gens sont pas raisonnables ! Le jour a bien du mal à se lever ce matin, le plafond est bien bas. Je m'arrête je sais pas trop ou dans une Avia vers la Roche/Yon, du 5 étoiles pour la douche, c'est quand même plutôt rare sur l'autoroute, du coup j'étais super heureux après pour repartir, sous la pluie bien entendu vu que je suis en route vers la Bretagne. Bien que l'heure de pointe soit passée, il y a un bon bouchon sur Nantes à cause d'un accident. Après ça roule nickel, j'ai même passé Rennes sans m'en rendre compte, à midi 15 je me radine chez le client à Dinard, j'ai plus qu'à attendre 13h.
A la reprise du travail, j'apprends que j'ai RDV demain, mais que bon, ils vont quand même me vider aujourd'hui, cool !! Et ce qui est encore plus cool, c'est que je devais vider au transpal à main, mais que le cariste à jamais voulu et m'a fait mettre à quai : "ah ben dis, il va pas se peter le dos le chauffeur !" C'est quand même rare ce cas de figure, j'en étais presque géné, vraiment trés trés sympa de sa part au cariste qui a dû faire ensuite 24 allers retours entre le quai et le stockage des cuves qui est quand même assez éloigné.
Du coup j'ai un rechargement au sud de Rennes à Grand Fougeray, mais prévu demain à partir de 10h, bon. Je tente quand même le coup et je debarque la bas sans espoir à 16h, ça bosse H24 dans la fabrique des biscuits, mais pour moi c'est sûr que ça sera demain, j'ai plus qu'à glander en regardant la drache tomber, c'est con j'avais pris un peu d'avance ! J'ai même pas pû faire sauter les crèpes pour une fois que j'étais en zone humide, chuis vert !
Il est finalement presque midi quand je peux aller me mettre en place au rayon charcuterie d'Intermarché. Je ne sais pas qui a conçu la sécurité ici, mais c'est un sacré pervers. Je suis le premier à me moquer de la sécurité en GB, mais ici c'est PIRE : Le gardien donne une enorme clef en échange du passeport, une fois positionné, on doit inserer sa clef dans un support qui libère un panneau stop à placer devant le camion, on le verouille au sol et ça libère une autre clef qui va permettre l'ouverture du quai. Le type qui a inventé ça, il a trop regardé Fort Boyard et si ça se trouve c'est même lui qui écrit des scenarios SM chez lui. Mais le principal c'est que je sois à quai, thermostat +2°.
Ici tout est automatisé, c'est assez impressionant, mais c'est quand même des humains qui chargent, les palettes sont gerbées à mort et sont fort gerbantes. Je vois defiler toutes marques Intermarché, Odysée, Monique Ranou tout ça, y a de quoi bouffer pour plusieurs régiments. Le chauffeur à côté me demande si j'ai déjà été aux saucisses ? Non, bien sûr, il m'a dit que depuis il en bouffait plus, j'ose pas imaginer la fabrique des patés. De toutes façons, c'est tous ces plats préparés qui nous rendent tous malades et obèses ! Au total, je repars de là avec 17T et la bagatelle de 90 palettes. Heureusement c'est pas des Europ. La seule chose que j'avais pas prévue c'est que j'ai RDV entre 1h30 et 3h à Avermes, fuck, ça arrange pas mes affaires je vais être rik et rak en amplitude du coup.
C'est juste à l'entrée du tunnel d'Angers que je récupère l'autopista, il fait un temps de chien avec enormement de pluie venteuse, les types qui vont devoir debacher aujourd'hui vont bien s'amuser. Je fais ma coupure douche à la AVIA juste avant Tours. Ici, pas de clef, j'avais eu ma dose ce matin, mais un jeton ouff. Je debarque à 20h30 à Avermes, la seule chose qu'il me reste à faire c'est m'inscrire. A ma grande surprise le gardien me dit que c'est génial que je sois là si tôt, le gars de la reception attaque à 22h, et en général ce que j'amène arrive que vers 3h et c'est la merde. C'est donc une super nouvelle ! A 21h30 je me positionne quai 8, une demi heure plus tard on attaque à vider et en 30 minutes c'est fait, papiers signés, IMPECCABLE ! Monique Ranou si tu me lis j'ai tous bien posé tes plats que tu as préparé avec amour, no reserves ! J'ai plus qu'à me rapprocher un peu de Rhône Alpes. Il y a un nouveau bout de 4 voies pour éviter Varennes, mais ça fait perdre 4min au GPS, je me pose un peu avant minuit à Changy, impecc !
Bien dormi tranquille le long de la N7 plutôt calme. Demarrage à 8h49, ça commence à rouler un peu sur St Etienne, c'est pleind e pépénibles qui vont aux commissions. Arrivé au dépôt je recharge un tracteur pour St Gilles à livrer lundi, je fais de la concurence directe à De Rooy avec l'engin calé au milieu du frigo. J'avoue, j'ai pas trainé à quai, heureusement que c'est Philippe qui m'a chargé sans quoi j'y serais encore, un coup de gasoil et vite vite vite maison, un bon week end de repos au chaud ça fait pas de mal, posé à 13h, jusu'à lundi 10h et ouais, ça se passe comme ça !
C'est au prix d'un fort Mistral que le soleil brille ce matin sur la vallée du Rhône et par conséquent aussi sur mon village. Sauf que je ne vis pas dans la vallée du Rhône mais dans la vallée du Mialan, célèbre pour son vin blanc, le vent y est moins violent. Enfin, bref j'ai pas tiré au flanc, j'ai demarré avec 45h02 de repos, il était déjà 10h. Bien qu'il y ait déjà quelques grumeaux de sortie je suis en 15 minutes sur l'A7, le vent soufflait si fort que je me suis calé au point mort et que ça m'a emmenné jusqu'à Orange, j'exagère, c'est vrai, ça m'a ammené jusqu'à Mornas. Je quitte l'A9 à Nimes pour rejoindre ensuite le magnifique et paisible village de St Gilles dans le Gard. Le client m'attend à l'entrée du bled pour m'escorter jusqu'au quai de la COVIAL ou je lui lâche son tracteur d'occasion. A midi et demi l'affaire est pliée, je me gare sur le côté histoire de me restaurer.
Après avoir rapidement manger le tout calé sur une radio du service public, j'écoute les dernières lamentables informations. Quand on entend ce qu'on entend, on se dit que la drogue devrait être fournie gratuitement aux citoyens lambdas parce qu'il y a de quoi se taper la tête contre les murs. Je debarque à Montfavet dans l'usine qui est juste au croisement de Bompas, faut pas louper l'entrée. J'ai 16IBC d'additif pour les chapes liquides à charger pour le Luxembourg à +15° parce que ça craint le froid. En partant j'apprends que je dois refiler mes chaines à Deboite qui va en Italie, sachant que je dois couper 30 minutes j'attends le jeune au péage à Avignon SUD. Par le plus grand des hasards Greg est dans le coin et on tape la discute en attendant. Si à la descente le vent m'a poussé, dans l'autre sens c'est quasi la merde tellement ça souffle, insupportable ce vent de face.
Finalement je repars du dépôt bien chargé avec du Sochaux et du Kembs dans le 68 ce qui me changera un peu. J'ai déjà 6h de volant en repartant ce qui devrait me faire atterir à Beaune ce soir si tout va bien. Mis à part le fait qu'il drache bien entre Jarcieu à Lyon et qu'il y a eu un enieme carton dans la montée de Rilleux, ça a bien roulé et comme prévu j'ai échoué à Beaune tout au fond de parking en esperant gener pas trop de monde avec le frigo.
J'ai vraiment hésité à decoller ce matin, je suis encore plus crevé qu'en me couchant hier soir, j'hésite même à replonger 2h au plumard et faire 11h, mais je comprends que ça serait mieux que je pose tout aujourd'hui. Donc, à 7h je decolle on fera une coupure de 11h ce soir Inch'Allah. Dès les premiers kilomètres de l'A36 je prends VRAIMENT sommeil, il y a 20 minutes que je roule et j'ai l'impression d'avoir déjà 8h de volant derrière moi, pourtant en principe l'écoute du 7/9 de France Inter est plutôt palpitant et pas sopporifique pour un rond, j'ai l'impression d'ecouter un cours magistral sur les mathematiques au Collège de France. Plutôt que de me casser la gueule, je m'arrête prendre un café à la Total à Besançon, vite fait bien fait. Bon, faut reconnaitre que ça va un petit peu mieux, et je comprend quelques kilomètres plus loin ce qui a dû se passer en voyant ma jauge à Gasoil. PUTAIN ! Au moins 500L de gasoil envolés et du coup en fait j'ai surement été gazé, c'est pas possible autrement, ça explique même pourquoi mon Webasto tournait encore au reveil, car je l'eteinds toujours pendant la nuit... Voilà, voilà, voilà ! Ah les batards ! J'espère qu'une chose c'est qu'ils finiront explosés contre une pile de pont ! FUCK !
Il me reste quand même assez pour faire la journée, mais ça va être hardos aujourd'hui. Déjà pour commencer, je vais livrer à Peugeot Sochaux, je pensais avoir un joli plan en rentrant, mais non, c'est open bar, faut se debrouiller. Evidement c'est super mal indiqué la dedans et à force je finis au bout d'une bonne quinzaine de minutes à trouver le bon magasin pour y deposer mes 2 palettes d'ADR et accessoirement pouvoir retourner les plaques. Je prends donc le chemin de l'Alsace, bien évidement à 80 sur l'A36, ça sert à rien sauf à engraisser l'état avec les radars, après le péage de Fontaine, c'est Mach2 et pour une fois je prends pas la direction de Bâle avec la boule au ventre car je sors bien avant pour aller livrer 10 minibigbag à Kembs, mais je sais pas comment ça se prononce. Quoi qu'il soit les types sont super gentils, parce que je suis arrivé là à midi et qu'ils ont bien voulu vider et ça m'a fait du bien de respirer un peu d'air frais. Etant fortement pris par le temps je n'ai pas le loisir de visiter le Musée du Papier Peint de Rixheim, quel dommage.
Une demi heure de bouffe plus tard quand même, j'ai plus qu'à tenter d'aller au Luxembourg en moins de 4h30. J'ai pas tellement de choix, d'ici je sais pas trop par ou passer. Vu l'état je prends au plus facile 100% autoroute. J'essaie de pas trop me faire reperer quand même au sud de Strasbourg ou c'est interdit de doubler de partout et limité à 80. Heureusement, Strasbourg ça passe nickel et ensuite c'est maximum overdrive pour rejoindre la Lorraine. Autant dire que j'ai rien vu de la route, je surveillais juste mon heure d'arrivée entre deux phases de micro sommeil. Les soucis sont surtout dans le sens des retours quand j'arrive sur Thionville et je me radine avec 4h de guidon et des bananes à Soleuvre, bien content. Pour m'achever, j'ai plus qu'à tirer les IBC, mais comme ça penche c'est encore plus lourd et chiant, et oui les IBC c'est 1000L de liquide dedans, donc ça penche aussi. J'attends pour repartir vers Arlon, c'est tout rouge sur google map pour sortir du Luxembourg. A 19h ça s'est calmé et je file chez l'Ambassadeur à Arlon, enfin, chez Ferrero. Il reste une dernière place sur le parking, juste pour moi, OUF, il y a la douche OUF, ce soir je suis comme Penelope et François : CUIT !
Il fait sinistre et plat ce matin quand je vais me pointer au bureau, je rentre direct à quai, pile poil à 8h, c'est que l'heure c'est l'heure ici, j'ai bien mis mes barres dans le coffre à palettes parce qu'il les faut pas dans la caisse pendant le chargement. Les palettes arrivent au compte goutte, je charge des Oeufs Kinder de Paques, et oui, l'hiver est bientôt finit ! Finalement, la commande est passée de 33 à 26 palettes, ce qui je suppose va bien arranger mon chef qui a horreur du vide. Une fois chargé, je me sors du quai, je me gare et je ferme les portes du frigo parce qu'il fait froid et que ça doit voyager à 15°. Je pose mes barres au cul de la semi, et pendant que je ramène la dernière, qu'es ce que je vois ? Le cariste qui pietine mes barres et qui plombe la semi ! Il est con ou quoi ce type ?? Selon lui j'aurai dû mettre les barres plus vite, c'est trop tard fallait y penser avant. OK ! J'ai donc été taper à la vitre du chef qui a dû refaire les papiers et mettre un nouveau plomb après que j'ai pû arrimer bien sûr, il m'a confié "je suis désolé, des fois, il est vraiment con"... Bon c'est pas grave, ils auraient pû me filer des chocolats pour me dedomager... Ah les fêtes chez l'Ambassadeur c'est plus ce que c'était !
A 10h je suis fin prêt, je pars en même temps qu'un Estonien direction Luxembourg. Juste avant la frontière, une BMW banalisée de la police fait sortir l'Estonien, je l'ai échappé belle. Du coup vu que le gasoil est à 1€ au Luxembourg je fais le plein, j'ai balancé quasi 800L, rapide calcul j'ai fait du 93L de conso avec cette histoire de vol. C'est chiant ! Je fais le plein en même temps qu'un TDV, on se retrouve à la boutique ou j'ai acheté pas loin de 400 dosettes de café. Gros bouchon à la frontière, un type a fait un malaise fatal, la voiture est bien garée sur la voie de gauche, son corps est sous une couverture à même le bitume ça fait relativiser. Comme je m'en doutais j'ai une ramasse à faire en route à Couches au fin fond du 71 pour Barcelone à poser ce soir au dépôt pour que ça parte direct. Donc, je sais ce qu'il me reste à faire : Tourner les bielles au max. Le temps hésite entre averses et temps moche sur l'A31, je me radine avec les crocs à 14h30 après Nuits St Georges j'ai 4h20 depuis Arlon, y a bon de rouler avec 2T.
Pour aller à Couches il faut sortir à Beaune et prendre la magnifique route des vignes. C'est classe par ici, j'aime bien, c'est beau, si je devais faire une brochure publicitaire pour venter la France, je mettrais des photos de Bourgogne c'est sûr ! Les palettes sont prêtes depuis un moment quand j'arrive, je fais sauter le plomb, ce coup-ci c'est pour la bonne cause. Entre temps 2 autres camions sont arrivés je l'ai échappé belle. Il ne me reste plus qu'à rentrer au dépôt et vu l'heure ça me fait passer en plein rush sur l'A46. Donc, comme j'ai pas envie de me prendre la courge, je passe par les chemins de traverse, derrière Vienne. Evidement, il y a plus personne mis à part Stephane et Philippe qui attendaient mes palettes. Je coupe 1h ici et je vais me mettre en place pour demain à la base Intermarché à Loriol, je craignais de voir le parking blindos, mais non, y avait de la place LARGE ! 21h45 fin de la journée tranquille !
Qui dit RDV à 7h, dit levage à 6h. Il fait frisquet ce matin, il va me falloir du courage pour parcourir les 100M qui me separent du cabanon du gardien, j'ai pas un métier facile. Je finis par trouver du courage pour aller m'inscrire à 6h50 vu que j'ai RDV à 7h. Le gardien me donne un BIP, impecc je vais encore glander un peu, mais voilà, pendant que je marche pour retourner au camion le machin bipe. Je pensais à un bug, mais voilà que 2 minutes plus tard le bip rebipe, je peux donc aller me mettre en place pour decharger les 26 palettes d'oeufs de Paques qui feront le joie de nos futurs obèses d'enfant grâce à Nutella. Comme j'ai du Fillon, je suis au quai voisin de celui des emballages, du coup j'ai pas à bouger pour reprendre les EPAL vides. Je ramène tout ça dans la capitale de la Drôme chez TFE Valence, un coup de tampon en bas à droite et banzai !
De là, je vais chez Fred faire le plein de blocs en beton pour passer la semi aux mines qui sont juste à côté, et en plus il y a personne ça va donc super vite, si bien que quand je ramène les blocs il est juste 10h, on va dire que ce matin ça a été plutôt efficace. Bon, ça n'a pas servi à grand chose étant donné que je recharge à Chassieu en tout début d'après-midi. En remontant je rattrape Ju68 qui va sur Mions, comme on est pas des sauvages on s'est arrété se faire un mimi vite fait à la Grande Borne (du reste je l'ai jamais vu la grande borne). Vu qu'on a tous les deux une grande conscience professionelle, enfin, surtout lui, on traine pas, je me radine à 11h30 à Chassieu, mais c'est sans espoir pour ce matin.
Du coup, à la reprise on est 3 Duarig au chargement, Lionel, Didier et moi, chacun pour des destinations exotiques, pour ma part ce sera Les Sauvages et justement ça tombe bien j'aime bien le coin. Je charge des cuves vides promises à la destruction. Je debarque à 16h15 à l'usine, c'est marqué en gros 16H fin des opérations, il ne reste que le boss de la boite qui finalement me dit qu'il va vider partant du principe que ce qui est fait n'est plus à faire ! J'avoue que je partage un peu cette façon de voir les choses, du coup j'ai plus qu'à aller me poser laborieusement à Chasse pour l'entretien du groupe demain matin. Lyon est un vaste bordel à passer ce soir, il pleut, l'A43 est coupée entre Lyon et St Quentin Fallavier, bref c'est comique, pour une fois je suis pas pressé du coup ça me fait rigoler.
J'ai juste 200m à faire, j'y arrive d'une seule traite car je suis ce qu'on appelle un rouleur, je decroche le frigo dans l'atelier pour la vidange, et j'attends 2h nonstop pour le recuperer car je suis ce qu'on appelle un glandeur. C'est presque 11h quand je suis fin prêt à partir pour un long voyage qui me mène de Chasse sur Rhône à Givors chez Carrefour afin de charger 24 palettes de flotte. Le cariste qui est du genre marrant m'a dit qu'ici c'est tout au transpal à main. Mais en fait c'est au transpal electrique, j'ai eu peur ! A 11h30 c'est bouclé, le cariste part en fonçant avec son fenwick à peine la dernière palette posée, le type finit à 11h30, normal,si ça se trouve il rentre chezlui direct avec le chariot, il le gare en bas de chez lui va savoir.
Retour direct pour poser tout ça à la kommandantur, heureusement que Samy m'a filé un coup de main pour vider sans quoi je m'en serai jamais sorti, Morad aussi parce qu'il est brave, et Philippe Mamadou aussi, c'est vrai de toute façons, en règle générale c'est vrai tout le monde est gentil avec moi. J'ai même la chance de devoir monter à Andrezieux sortir un voyage pour Lucca. Evidement quand je debarque la bas, il y a des camions dans tous les sens, je scrute pas loin de 90 minutes le tableau d'affichage soit pratiquement 1h30 avant de voir le chiffre magique : 3B19, c'est moi !!! 2 Lituaniens rentrent aussi, et je sais pas ce qu'ils ont foutu, mais avec les caristes on a bien cru que ça allait finir en boucherie. Une fois à quai ça va super vite, le cariste est un bon qui fait du drift avec son fen !
Retour au dépôt, mettre du gasoil, un coup de rouleau et accessoirement faire un peu de place pour rajouter du Lodi et preparer deux places libres pour une ramasse à Allessandria lundi matin. Reour en fanfarre à St Peray City ou un bon vieux Bourguignon m'attend, bon ma femme est un fin cordon bleu, y a rien à redire !!! Bon wiken les djeunes, attention aux coups de matraque !
Je suis dégouté parce que j'ai pas pû regarder la 250e rediffusion des bronzés font du ski hier à la téloche, et oui, pour partir à 3h, je règle le reveil à 1h45, ça fait tôt. Ici on sent quand même que l'hiver a pris sa claque, il ne gèle pas c'est vraiment cool, et ce qui est encore plus cool c'est que ça roule nickel pour sortir de St Peray. Ce matin, contrairement à 99% des matins, je ne pars ni vers le nord, ni vers le sud mais vers l'est, du moins la vallée de l'Isère et Grenoble ou même à 4h du matin, il y a des grumeaux de chez grumeaux, mais ça ne bouchonne pas encore. Ensuite c'est calme plat mis à part les troupeaux d'Italiens que je croise, en 3h pile je suis à la plateforme du fréjus, je passe juste avant le convoi ADR qui se met en place. A Oulx, je me paye une sièste de 52 minutes, ROYAL ! Plus je m'approche de Turin, plus ça roule, mais heureusement, la plupart prennent direction Milano, pour moi c'est de l'autre côté et ça bouchonne pas. Il y a du brouillard ce matin, on se croirait presque dans la plaine du Pô. Il est 9h30 quand je finis par me radiner à Spinetta Marengo ou je dois charger 2 palettes ADR.
Ce matin, c'est le merdier, et j'ai un feu rouge qui s'affiche à l'écran, j'attends bien 45min avant d'entrer pour me mettre en place aux expeditions, mais voilà, en voyant mon ticket de bascule, la chef refuse de me charger, motif : 220KG de surcharge, j'ai bien proposé de descendre au moment de peser et enlever la roue de secours, mais non, pas moyen... Merde. Du coup, je repars une main devant, une main derrière, j'ai plus qu'à aller vider Lodi, ça roule nickel ce matin, mais pas assez pour vider avant la pause de 12h15 vu que je suis arrivé à 12h20. Mais heureusement je suis le premier pour la reprise de 13h et j'ai que 4 palettes au sol, en 15 minutes c'est réglé, ce qui est fait n'est plus à faire !
Du coup, j'ai plus qu'à faire chemin inverse, mais ça va être fin fin pour caser ça en moins de 9h et 13h d'amplitude. J'ai repassé la tengenziale de Milan à TOPE, et le reste aussi, et le tout toujours sous le brouillard. Il a fallu se reinscrire evidement mais j'ai pas attendu, feu vert direct ! Tu m'etonnes, à 15h ça sent la fin de journée ici... 1200kg de moins sur la bascule, ça va le faire. Au bureau des expe, la fille comprend pas pourquoi j'ai encore autant de poids, il a fallu que je lui montre le CMR suivant, c'était ça ou vider Porcarri demain et ne pas être sûr de pouvoir recharger ici demain vu les horaires. Je dois ensuite attendre de longues minutes, une navette interne qui rappatrie les palettes ici avec un antique Renault Premium. Le CMR est prêt, j'ai plus qu'à retourner regler le frigo sur +20° peser et sortir. Je respire, posé avec 8h53 de guidon et 12h58 d'amplitude, trop content moi !!
Chaud bouillant ce matin, j'en suis encore à reflechir par ou c'est le mieux d'ici pour aller à Lucca, chargé lourd. J'hésite entre passer par Parme et revenir sur La Spezia, c'est plus long en km, mais c'est plus plat. Vu l'heure calme, j'ai laché le frein à 4h40 et je suis passé par Novi Ligure et l'A7, mais dans ce sens, c'est une vraie sinecure, en plus c'est grassou par terre, la plupart des courbes se negocient à 40, voire 50, au delà c'est craignos, et ce jusqu'à Gènes, ensuite c'est les montagnes Russes, je me fais une sieste café après Rapallo histoire de repartir après le lever du jour.
C'est pas que je le fasse exprès, mais je me suis radiné à 8h30 pile pour l'ouverture du client à Porcari, coup de bol ! Autre point positif, il fait un temps magnifique ce matin ici, ça sent, ça sent, ça sent oui c'est ça, le printemps et ça me rend tout chose ! J'ai un quai direct, les types se mettent à deux sur moi, enfin, dans ma remorque je veux dire, moi je suis resté de côté à regarder faire. J'attaque à remonter à presque 9h30, ça a bien marché mon affaire. J'ai une ramasse, 5m de plancher à Carasco, quand je vois le code postal, je tremble, c'est GENOVA, et quand on voit la gueule de la sortie toute tordue de l'autoroute, ça en dit long sur le reste, mais grosso modo, ça a été et j'avais bon espoir pour charger avant midi. Seulement voilà, le parking est plein, il faut attendre un temps incertain. Donc, comme je suis garé à côté de la douche, je fonce dessous, et puis j'ai même eu le temps de manger.
Finalement d'avoir attendu, c'était pas une mauvaise chose, aux 5m pour Tarare, se sont ajoutés 3m pour Replonges dans le 01. Il faisait tellement bon cet apreme que j'ai chargé en tee shirt, whaw le pied ! Par contre pour ma dernière ramasse, avant 16h à Carros, c'est un peu foutu. Toutefois, j'ai les heures pour y aller alors j'y go. La remontée est archi chiante, semée de travaux, de basculement de chaussée, et sur l'A12, c'est pas du basculement de chaussée pour faire semblant, en plus il y a grave du camion, et je perds un temps infini avec les interdictions de doubler. Passé la frontière ça continue encore et encore d'accord d'accord. Dans la descente de Carros, les gendarmes se mettent devant moi, ça tombe bien, je sors là aussi. Bon, c'est la St Valentin aujourd'hui, la gendarmerie et moi c'est une vieille histoire d'amour, et j'ai laché 90€, j'ai doublé des mecs qui se trainent à 30, c'est mal, j'assume. La journée se termine quand même par une bonne nouvelle, quand j'arrive chez le client, le boss est encore là, c'est l'americain avec lequel j'avais sympathisé une fois, et il m'a dit tu vas pas rester ici jusqu'à demain 8h quand même !!! Et il m'a chargé, IMPEC ! J'ai quand même toujours un peu de bol même dans mon malheur !
C'est la première nuit de 2017 ou j'ai pas mis de chauffage, on dort quand même nettement mieux sans le bruit du webasto, bon, j'avais quand même le bruit du frigo qui se declanchait de temps en temps, et il a fallu que je me lève à 3h ce matin, oui, c'est tôt. A 3h40 pile, je demarre tranquille, il y a pas de trafic ça roule impeccable pour sortir de Carros et passer les endoits ou habituelement ça merdoie. Il ne se passe pas grand chose ce matin sur l'A8, mais heureusement à la radio il y a un passionnant dossier sur les grenouilles, qui sont en train de disparaitre à force de monter des zones logistiques et des aeéroports de partout on empiète sur l'espace vital des animaux, mais on s'en branle ça fait du travail et ça fait rentrer la monnaie pour les grands groupes, toujours. C'est important les grenouilles, ça bouffe les moustiques. C'est que à l'approche d'Aix que ça a commencé à rouler un peu, j'ai finit par radiner à Montélimar avec presque 4h de route, il était temps j'avais envie d'un café et d'une douche, ça tombe plutôt bien parce qu'il y a ça ici.
Retour au dépôt, ou je laisse le Carros qui n'est à livrer que demain, comme j'ai un peu de marge j'en profite pour laver un peu vu qu'il devrait faire beau cette fin de semaine, ça sera pas du luxe. J'ai pas fignolé pendant une heure non plus, faut pas deconner et surtout je voudrais perdre le moins de temps possible. Direction Bourg en Bresse du moins St Denis Les Bourg. Je case 30 minutes de casse croute le long de la gare de triage à Serezin, en repartant je fais une petite QSO sur le 19, le canal des kings, avec Ptitdud. Entre midi et deux ça roule nickel pour traverser la camargue bressane, enfin, Les Dombes quoi, du coup je me radine pile pour la reprise à 13h30, elle est pas belle la vie ?
Le temps qu'un cariste veuille bien venir vider les deux palettes, je repars à 14h et je peux enfin retourner les plaques et mettre le groupe sur OFF. Je file livrer le dernier de la journée à Replonges, bon, là j'ai été accueilli plutôt froidement vu que j'avais RDV que demain, mais j'avais l'info. Le gars me dis que je vais devoit attendre, OK !! Mais en fait c'est 20 minutes que je dois attendre, je suis trop LOL, trop fastoche, ça vide à quai nickel. Par contre pour le dernier à Tarrare c'est moisi pour ce mercredi, je me rapproche au plus près. J'ai hésité à dormir au parking des Chères sur l'A6et j'ai été m'enterrer sur une petite place sur la N6, bien bruyante mais ou j'aurai pas de voisin, j'ai fait tirer les heures au maxi, j'ai pas assuré le coup pour une fois, tant pis, on s'en fout il fait beau... 16h35 fin de la journée, pile poil !
Ma journée a officielement demarré à 7h, et des les premières minutes j'étais dans le bouchon du matin de la N6 direction Lyon, mais ça n'a pas duré bien longtemps puisque j'ai bifurqué vers la droite direction Tarare 500m plus loin. Je n'aurai jamais pensé trouver une usine Gerflor en plein centre de la ville, l'avantage c'est que la deviation PL fait passer par la Gare SNCF qui est juste superbe, Tarare est un haut lieu pour les passionnés de trains avec plus loin la célèbre rampe des Sauvages. Mais pour le moment, il s'agit de tirer les 10 IBC au transpal parce qu'il y a pas de quai, un peu d'effort ça fait du bien et puis la machine à café est juste à côté. En 20 minutes c'est bouclé, je dois aller sur Andrezieux pour recharger. Avec le soleil matinal c'est vraiment magnifique, on se croirait presque au paradis tellement c'est beau le coin je m'en lasserai jamais, y a des endoits comme ça... Alors que bizarement ça me fait jamais ça quand j'arrive le matin sur Toul ! Je fais ma douche sur l'aire de la Loire juste avant Balbigny.
Ma première ramasse m'amène chez Marrel, oui, les bennes bien lourde bien costaudes, je charge des caisses de verins pour l'armée Britanique, bien sûr ça rentre pas dans le frigo, et alors que le chef s'appretait à me virer manu militari, un vieux cariste est arrivé et il a dit de pas ecouter les chefs et qu'on allait trouver une solution, j'aime quand ça se passe comme ça et bien sûr qu'on a trouvé une solution en mettant des palettes sous les caisses, pff, ils ont pas d'idée ces chefs ! De là, je vais dans la zone en face charger des palettes de cartons pour la chocolaterie à Perpignan, la commande est prête ce qui est une excellente chose. Retour à Jarcieu pour vider tout ce bazar après une pause gastro bien méritée sous le soleil à Roussillon.
Finalement, je descends en catalogne ce soir, quelle surprise ! Bon, ça va, j'ai connu pire comme tournée, celle-ci sera light, et j'ai même mon retour pour demain, c'est incroyable d'avoir le programme sur un delai aussi long. Mais j'ai beau faire et refaire le truc dans ma petite tête de moineau chetif j'aurai jamais les heures pour remonter vendredi soir à la maison, c'est dommage que je commence à Perpignan, j'avais les heures pour descendre plus bas ce soir ! C'est donc calé à environ 83km/h que je me suis fait le descente, tranquille à l'économie. J'ai atteri en 4h20 à Narbonne et basta, je suis resté là, à quoi bon descendre à perpignan et avoir les boules demain soir de dormir à Montelimar ?? Oh non, ça serait trop triste !
On dirait bien que c'est vendredi, je suis presque le dernier à rejoindre le bar ce matin, le parking est déjà vide. Du coup, il reste plein de croissants sur le comptoir, merci les GRAS ! La solidarité dans ce metier existe encore et j'en ai la larme à l'oeil. Il est 7h10 quand je décolle pour affronter le terrible brouillard bien connu de l'A9. La visbilité est si reduite qu'on y voit pas à plus de 500M par moments, c'est ça la vie des routiers de l'extrème sud. Heureusement passé La Palme le soleil vient mettre tout le monde d'accord et je me pointe pile pour l'ouverture du client à Perpignan, livraison extremement facile chez le marchand de chocolat, ici, ça traine pas et on touche à rien c'est le pied, on a même pas le droit d'aller sur les quais, comme en Angleterre sauf qu'ici ils sont propres et polis à la reception !
Cap ensuite sur la Catalogne Hispanique, avant d'aller livrer mon gros lot à Montornès, j'ai une ramasse à faire à Massanes, il ne faut pas confondre avec Maçanet, d'autant que la boite à deux agence dans chacune des villes... Bref, j'ai une ramasse enorme, j'ai relu 4 fois le message, j'ai cru qu'il y avait une erreur, mais non, c'est bien UN rouleau de tissu pour 20KG qu'il fallait lire. En temps normal une ramasse comme ça devrait prendre disons 2 minutes, mais il a fallu que j'attende qu'ils finissent de charger un turc, puis un petit camion espagnol pour qu'enfin on me donne mon rouleau accompagné de son CMR... Finalement je me radine à presque midi chez Henkel à Montornès, le parking est plein comme un oeuf, j'ai peur. Il y avait un bail que j'étais pas venu dans cette usine et l'organisation a tout changé. Mes craintes sont vite passées car la plupart des camions qui sont là attendent pour charger, pour ma part en 5 minutes c'est feu vert pour aller vider, je kiffe la life.
Après avoir transpiré sang et eau pour vider la moitié du frigo au transpal espanol (manuel) il me reste encore une palette de retours pour Vic, j'ai donc le temps de casser la croute dans une petite ZI bien tranquille au calme en écoutant le chant des oiseaux loin de la C17. C'était finalement une formalité la livraison à Vic, le client attendait visiblement sa palette, il ne me reste plus qu'à aller recharger à Sallent, j'ai juste attendu une demi heure avant de charger et c'était prêt. De 33 palettes, c'est passé à 28, mais il n'y aura pas de completage. Je remonte avec 4.500kg ça va faire baisser un peu la conso. Finalement j'atteris au parking sécurisé de Beziers OUEST qui a changé de propriétaire, Vinci s'est degagé de cette sinistre histoire. Maintenant il y a un bungaow avec des chiottes et un food truck qui propose des plats locaux et allechants comme le hot dog, le croque monsieur, mais pas de pizza, j'avais envie d'une pizza, tant pis ça attendra ce week-end. 20h58 fin des opérations.
Bon, faut pas deconner, c'est vendremedi et à 9h01 de coupure je degage de là, enfin, quand je dis degager c'est un grand mot il faut 10 minutes pour passer la barrière de sortie alors qu'on est que 2, j'ose pas imaginer si on est 5 ou 6 à partir en même temps, tu bouffes une heure d'amplitude, pour le moment le parking sécurisé de Beziers n'est encore pas un bon plan donc. Ce matin, ça roule nickel sur l'A9 qui se reveille gentiement, le soleil est de la partie quand j'ai le Ventoux face à moi, c'est beau !
Je me radine à 9h26 chez moi, et c'est ENCORE plus beau ! Alors let's go à la sonmai pour se reposer un peu, enfin jusqu'à lundi 7h33. Grosses bises les amis !
Ce matin, j'ai une livraison un peu particulière, il s'agit dans un premier temps d'amener Bibi chez le coiffeur, enfin, chez le coiffeur qui vient chez ma mère, c'est compliqué. Mais avant ça, je dois livrer 3 palettes à Valence, on décolle à 7h30 de St Peray ou c'est les vacances et donc ça roule nickel. J'ai 3 palettes à poser dans la ZI des Auréats, mais il y a déjà un camion en place, faut attendre, de là je file direct sur Bourg Lès Valence et je laisse ma Bibi à mon beau père qui fait le trajet final, on appelle ça du convoiturage, c'est écolo ! Bien que j'étais presque complet chez Imaje ça a été assez vite, juste assez pour que je sois de retour avant 10h pour recharger des déchets dans la zone des Auréats, je fais le Valence Sud/Valence Nord Liner, j'ai peur de rien ! Le gars qui s'occupe habituelement du chargement est pris par un dossier dû à un début d'incendie la semaine passée, du coup c'est une collègue à lui, tout petite mignonne jeunette qui s'occupe de mon cas, j'y ai pas perdu au change ! A midi et quart je me radine à Salaise pile poil l'heure pour becter.
Comme je suis le 1er sur le planing à 13h, ça traine pas pour vider bien que j'ai deux postes à vider une heure plus tard je ripais de là, je ne sais pas ce qu'ils brulaient aujourd'hui mais ça puait !! De là, je prends plein ouest pour rejoindre la ville du slow "Alors Andance !?", il y a des piquets de grève chez Omnium Plastic comme il fait beau ils ont fait barbecue et petanque. Je recharge à côté en ADR une floppée de clients en régional sur le 38/69, mais je ramène le tout au dépôt ou il y a déjà pas mal de monde.
Je vide et je recharge aidé par Péli qui attend son programme, le Lituanien qui ramène mes palettes débarque pile au bon moment, trop la classe ! J'ai finalement une tournée light et facile sur la Lombardie et le Piemont. Un coup de lavage, un coup de gasoil ça fait perdreun peu de temps pour éviter de m'engluer dans les bouchons de Grenoble, bon calcul, je traverse à 19h presque à la régule. Comme j'ai les crocs je mange un bout juste après vers Pontcharra. Pas grand monde non plus pour accéder à la plateforme du tunnel, autant dire même qu'il y avait personne ! Je sais pas si c'est l'effet digestion ou l'effet lundi, mais j'ai pris un vieux coup de pompe dans le tunnel, ça craint, y a pas de parking la dessous !! A 22h je me suis posé au péage d'Avigliana, tranquille et je me suis jeté direct au plumard, je pense qu'à 22h01 je dormais.
Avec -1° ce matin à Avigliana j'ai hésité à invoquer le droit de retrait, mais je me suis vite souvenu que je suis un ouvrier du bitume et que j'ai pas à me plaindre si je compare mes conditions à celle d'un ouvrier du textile au Bangladesh, donc à 7h05 je suis parti et croisant les doigts très fort pour passer Torino sans freiner, du moins le moins possible. Dans l'autre sens sur la Tengenziale c'est déjà parking, en plus il y a du brouillard qui n'arrange rien, dans mon sens c'est passé juste juste juste avant que ça commence à boucher aussi, par cuiosité malsaine j'ai actualisé Google map une fois recupéré l'A4 et ça avait viré au rouge, tout le contraire de chez nous en fait ou ça risque de virer au bleu en mai. Bref, maintenant que j'ai passé Torino sans soucis, il s'agit de passer Milano, mais là, je vais pas echapper aux problèmes matinaux, donc je prends le temps de bien trainer sous la douche après Greggio, ça fait passer le temps en plus ! Pour une fois mon calcul est pas mauvais, ça a passé crème ou presque et je me suis radiné chez le client à Lodi à 10h30, nickel !
Une demi heure pour vider 20 palettes et c'est reparti direction Parme et son magnifique Autoport. Le brouillard n'est pas décidé à se lever ce matin, c'est tristouille en plein, c'est pas de Pô ! Quand je me radine à l'autoport il est 12h30, mais là ou je livre ça fait pas de pause, ça mange pas, ça bosse ! Donc je jette les 4 palettes sur le quai, je sors vite fait de là et je me pose manger car c'est pas bon de faire sauter des repas, c'est le meilleur moyen de grossir, et oui !! J'ai pas fait un repas de communion non plus, 23 minutes et je file au nord de Parme pour y charger une specialité locale à savoir les biscottes. Il y a 15 pal à charger, je mets les IBC vides que j'ai devant de côté, et les biscottes de l'autre, ensuite je fais l'inverse, heureusement que c'est pas lourd tout ça.
Mine de rien, il est déjà 14h30 quand j'ai le CMR en main, il est donc bien trop tard pour esperer vider et recharger le Lagnasco aujourd'hui. Le soleil s'est enfin décidé a percer, je vais l'avoir tout l'après-midi dans la poire calé à 80 sur toute la remontée vers Lagnasco, j'aurai aussi bien pû faire la sieste tellement c'est plat et rectiligne. Il y avait un bail que j'avais pas trainé dans le quartier ça me plait toujours autant le coin entre Alba et Cuneo, sans doute parce que c'est très campagnard !? C'est donc à 18h10 que je me pose sur le parking de l'usine qui est fermée depuis déjà un moment, on verra la suite demain à 7h30, je valide une ENOOORME 11 ! C'est ça qu'c'est bon !
Avant toute chose ici, il faut montrer patte blanche pour charger, contrôle, interogatoire, savoir ce qu'il y a dans la camion, ce qu'il y a eu avant, il manque juste le toucher rectal pour être complet, ne deseperons pas, ça finira par arriver. A 7h45, le cariste vient me chercher sur le parking, ce qui signifie qu'il va me falloir travailler un peu, la première opération est la plus simple, il faut decharger les IBC vides, le plus pénible reste à remettre le plein à la place, sauf que devant j'ai 15 palettes de biscottes, alors je fais du tetris, histoire de caler quelques IBC à l'avant histoire que ça accroche un peu aux roues, sinon ça fait 2T sur les 6 premiers metres et 12T sur 6 autres mètres, c'est casse gueule. Finalement mon affaire à bien marché, trop bien même car l'informatique est en panne, et il y a besoin de faire une declaration en douane pour les acquis car c'est de l'alcool dans le cuves. Industriel, mais alcool quand même.
Au bout d'une heure trente ça refonctionne, et je peux enfin decoller, il est 10h. En garçon prevoyant j'appele le destinataire à Die car c'est prévu à vider demain, mais si Dieu le veut ça doit être jouable en fin d'apreme, le client à dit "AVANT 17h". Il fait sec, je suis plutôt bien chargé, je tente le coup. Le plus compliqué en partant d'ici c'est de pas se gourer en faisant le contournement de Cuneo particulièrement mal indiqué, c'était plus simple quand on passait par le centre le long de la gare, maintenant on arrive après Borgo S Dalmazo. Ensuite c'est tout droit direction la France, enfin quand je dis tout droit c'est manière de parler. Je grimpe la route de la Madelene sous un soleil magnifique dans un décor de carte postale, au bout de la 20e épingle on arrive en France, il y a comité d'accueil, une dizaine de policiers autour de mon camion, mais je m'en fous j'ai le droit de passer par là. Autour il y a des skieurs, des équipages de chiens de traineau, et moi on me demande mon CMR. Je descends ensuite jusqu'en bas du col, je casse la croute tout près de la ligne Maginot du sud, il fait si beau que j'aurai pû rester là plusieurs jours à mediter !
Reste ensuite encore à passer le col après Barcelonette et le Col de Cabre pour enfin arriver à Die, à 16h je suis à quai, challenge réussi ! De là, je rejoins la kommandantur via Romans et Hauterives, si bien que j'aurai fait toute le trajet retour en depensant environ 0€ d'autoroute. Je laisse les biscottes pour Annonay au dépôt et je recharge une petite tournée sur la Franche Comté, ça changera un peu. C'est presque 20h30 quand je repars du dépôt, je me cale sur l'autoroute que je lâche à Macon Nord pour aller squatter au centre routier de Macon, ça ira largement bien pour aujourd'hui !
Première opération, foncer à la douche. Il fait pas chaud ce matin, du coup il y a pas de file d'attente à la douche c'est bien le seul avantage des matins frisquets. A 7h45, je demarre frais comme un gardon, bien décidé pour faire ma première livraison de plantes pour l'année 2017. Bon, y a pas grand chose, juste 4 rolls, mais quand même, ça laisse à penser que les beaux jours ne sont pas loin maintenant. L'entrée des livraisons de Jardiland à Besançon est assez comique, il faut couper la route au couloir de bus au milieu de la route, ce matin c'était calme dans la rue, il y a pas eu d'émeute pendant que manoeuvrais laborieusement. Comme c'est le début de saison, il y a pas encore trop de rolls vides à recuperer et je ne repars du coup pas avec le compte, le receptionaire a bien cherché au maximum, il en manquait un peu.
C'est ensuite avec un joli soleil que je vais livrer le centre d'essai à Voujeaucourt, je sais jamais ecrire du premier coup ce nom de bled. Arrivé là à 11h30 j'y croyais pas trop car entre la procedure d'entrée et le mik mak qu'il faut faire pour rentrer la dedans... Mais non, un chef est venu m'escorter jusqu'au parc à fûts le long de la piste d'essais, à midi et demi c'était bouclé et j'avais plus qu'à aller me caler à l'ombre pour becter. J'ai pas fait un repas de noces non plus hein !? 5 km plu sloin il y a Peaugeot Sochaux, et j'ai été poser mes 3 dernières palettes, ça a été ultra rapide si je compare à la derniere fois ou j'ai tourné en rond ni peu ni assez avant de trouver le bon guichet.
Bien que ce soit la crise, j'ai quand même un retour, je charge à Devecey un presque complet de cartonages pour le 74. Quand j'arrive, il y a Nico39 le roi de la maquette qui s'en va. Ici le quai est tout pourri, l'accès aux quai est tout pourri aussi, mais c'est securité maxi, et on a pas le droit d'aller sur les quais, donc je dois sortir au hayon mes rolls vides pour les remettre avant de repartir, au hayon toujours. Enfin, c'est la securité, c'est comme ça. Pour rejoindre cette bonne ville de Bonneville je pensais passer par le col de la Faucille, alors j'ai demandé à Pierre70 le specialiste qui m'a dit que j'étais un fou, et qu'il fallait passer par Orgelet. Ce soir c'est la panique pour passer Besançon, et après ça, gros carton sur la 83, bilan j'ai bouffé 40 minutes d'amplitude, heureusement après ça a roulé nickel ou presque, si bien que je me suis posé au péage de Nangy juste juste juste au bout des heures, de ma vie et de mon amplitude.
Il a plu toute la nuit dans le coin, et il a même neigé sur le sommets, merde, moi qui me croyait au printemps ! Au moment ou j'allais partir arrive Victor avec son DAF, juste le temps de se saluer et je demarre. 15 minutes plus tard je suis chez le client ou c'est marqué en gros ouverture 9h, bon, je suis bien bien bien en avance ce qui me laisse du temps pour faire une bonne partie de Tetris et lire tout et surtout n'importe quoi sur Facebook, c'est fou la vie !! Enfin, c'est pas grave tout ça... Comme prévu à 9h je peux me mettre en place, sortir le hayon tout ça, faire 1/2 tour dans la semi avec des palettes de 2m20*1m ça passe juste juste, c'est rigolo, mine de rien on a mis une heure pour vider dans la fabrique de skis.
De là, direction Pontcharra pour recuperer une pauvre palette pour Barcelone, arrivé sur place avec 1 camion déjà à quai et deux autres en attente je ne me faisais pas trop d'illusions, mais le cariste m'a dit quand même pour une palette, je vais pas te faire attendre jusqu'à 13h, y a des mecs cools encore ! Du coup, vu l'heure c'est juste une formalité pour passer Grenoble et rejoindre la papeterie de Vizille. Il y a juste un camion avant moi à la reprise, une heure plus tard, je recupère mon CMR rempli, et heureusement j'ai vérifié, il y avait une erreur, il manquait une palette, c'est pas grave sauf qu'ils ont mis 45 minutes avant de la retrouver, et truc incroyable c'est la secretaire qui l'a retrouvée dans le stock !
Retour ensuite au dépôt, on vide tout et je recharge presque tout en ADR pour le 06 et la Lombardie, je suis abonné en ce moment, ça pourrait être pire je me plainds pas ! En attendant, je vous souhaite un bon week end, zen, ça fait du bien ! PEACE AND LOVE !!!
C'est pas très serieux de ma part, mais je suis parti à 19h ce dimanche. En fait, j'avais un programme qui me permettait de partir cette nuit à 1h mais je ne me sentais pas d'attaque. J'ai donc fait comme je voulais pour changer. J'ai eu la désagréable surprise de voir le cul du frigo tout blanc, grosse frayeur alors que la semaine est même pas commencée. Un bidon de 20L de chlore pour piscine a eu la bonne idée de se percer et bien sûr de se vider vu que c'est liquide. Il y a rien à faire sinon que de rouler et attendre le verdict demain à la livraison. Le trafic ce dimanche s'écoule calmement, et une fois passé Orange, il y a presque plus personne, après AIX c'est carrement le desert plat. Et c'est tant mieux, je me suis calé un bon CD parce que la prog du dimanche soir sur Culture c'est hardos, c'est du level 8 sur 10, c'est quand même beau le service public dans notre pays, il faut defendre ça jusqu'au bout ! On est à 2 mois des elections, il faut y penser, ça va vraiment être compliqué cette fois-ci.
J'ai roulé au maximum pour éviter le bouchon du matin entre Antibes et Nice, bonne pioche, je me trouve un coin de parking le long de chez Heinken à St Laurent du Var en 4h27, pile poil, otimization !
J'aurai pas cru que ce soit aussi bruyant ce bout de parking, j'ai pas dormi des masses et du coup je suis pas en retard pour me lever ce matin. A 8h30 je demarre et 5 minutes plus tard je suis à La Gaude chez mon client. J'ai bien failli avoir un arrêt cardiaque en voyant le sol non goudronné en terre et cailloux, sur le BL c'est écrit en gros : HAYON+TRANSPALETTES. Mais, je me rassure en voyant un magnifique chariot elevateur Turbo Diesel de marque inconnue garé dans l'entrepôt. Avant toute choses, je dois patienter car le cariste est parti chercher des clopes, je me laisse offrir le café, et puis on attaque à vider, il n'a pas échappé au cariste qu'il y a de grosses coulures séchées, mais les palettes sont toutes nickel, impossible de savoir de la laquelle viennent la fuite. Je repars de là, sans reserves, c'est le principal.
L'heure de pointe est passée, je sors tranquillement de la magnifique région Niçoise, ou je suis resté bien sage dans la traversée parce que ça m'a déjà couté 90€ il y a 15 jours. De plus je suis encore en ADR et j'ai pas envie de me faire reperer plus que ça. Arrêt doccia à Vintimille sur les chapeaux de roue. Ensuite ça roule assez bien malgré les innombrables zones de chantier de l'autoroute des fleurs, par contre pour le soleil ça sera pas ça puisqu'il se met à pleuvasser après Albenga, je m'arrête enfin casser la graine une fois tous les emmerdements potentiels passés bien après Le Turchino. Je traine pas trop quand même, ça serait balot d'être parti dimanche soir pour rien, sorti à Castelsangiovanni je me demande quand même si j'ai pas fait une connerie, il y a un pont sur le Pô interdit aux + de 10T pour travaux, mais j'ai rien compris, j'ai vu les flics en train d'aligner juste avant, mais j'ai croisé un Italien dans l'autre sens aussi alors MYSTERE et boules de Mozzarella. Quoi qu'il en soit je me radine un peu avant 16h chez le client à Massalengo, ça ferme à 17h, OUF.
Il me reste encore le dernier au dessus de Rhô à Nerviano, j'y vais sans grand espoir bien que la tengenziale de Milan passe nickel chrome, c'est après ça que je vais mettre 30 minutes pour passer un bouchon à cause d'un bête accident. Quand j'arrive enfin à Nerviano, il y a un gros panneau marqué 17h30, il est 17h35. Un vieux cariste me fait comprendre qu'il va pas me bloquer là jusqu'à demain matin, on vide ! Oh la la, quel bol, c'est rare de voir ça en 2017. C'est donc impeccable et je peux me rapprocher de ma ramasse pour demain, à savoir 12M de plancher pour Communay à côté de Arluno. C'est à une poignée de macaronis d'ici, autant tenter le coup vu que j'ai la baraka ce lundi. Bon, à un moment donnée, c'est comme au Casino, faut arrêter de relancer, ça sera demain 8h30 et c'est marre. Le gardien m'envoie vers un parking tranquille juste derrière la gare de Vituone, IMPEC ! 18h45, finitododo, il se met à pleuvoir !
Il aura plu toute la nuit, pas fort, juste bien pour dormir profondement. Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est toujours quand t'es bien garé qu'il faut te lever très tôt vers 7h30, et comme prévu je me pointe face au gardien à Italsempionne, il est 8H30. A peine inscrit que je dois déjà me mettre à quai, ça drope ! Le cariste prend mon immat et tout le reste et il se barre. Au bout de 20 minutes il réapparait, mais ça charge pas, j'attends, j'attends, à force de faire chier le cariste, il finit par me dire qu'au bureau ils ont pas la confirmation que c'est le bon camion à quai, déjà une heure de paumée pour rien, il aurait pû me le dire avant. 5 minutes plus tard, il a le feu vert pour charger, mais avant il faut tout sortir les palettes du stockage et commencer l'empillage car tout doit rentrer en moins de 12M de plancher. Je me suis bien pelé sur ce quai, c'est l'hotel des courants d'air. Ensuite faut attendre les papiers, quand je reviens me rechauffer au camion, j'ai déjà 2h30 à quai, je reste ici 30 minutes de plus, histoire de caler 3h.
La suite est à 160km d'ici, à Vilanova d'Asti, du moins sa banlieue. La pluie laisse place à un plafond bien bas, si j'étais gaulois j'aurai peur de prendre le ciel sur la tête. Bien que je sois pas en avance, je prends quand même 20 minutes pour bouffer à midi parce qu'il faut pas deconner avec ça. Malgré tout, je debarque à 14h15 à Valefenera mais dans la cour c'est blindé de camions. Comme j'ai qu'une seule palette à charger le cariste m'amène ça dans la rue, ça fait gagner un temps fou. Il me reste encore une dernière ramasse à 40km d'ici à Rivoli. Vu l'heure c'est du velour pour y atterir, mais voilà, c'est pas mon jour de chance, donc, c'est pas prêt et je comprends au bout d'un moment que le client a envoyé sa commande ce matin, je me fais refouler par la chef du bureau. Comme d'hab dans ces cas-là, je commence à preparer un CMR comme quoi je suis passé ramasser 0 palette, la chef m'annonce 3 jours d'attente, si si. Et puis ça a changé, finalement ça sera prêt à 17h. Du coup j'ai qu'une heure trente à attendre, je suis pas à ça prêt aujourd'hui.
Comme prévu, à 17h c'est prêt et ça commence à grave rouler sur Turin, mais pour moi ça va vite je rejoins l'A32 ou c'est bien rare qu'il y ait des bouchons. Je prends le temps de faire le crochet à Susa histoire de prendre un bain chaud. Je dois ramener les 3 palettes de Rivoli ce soir au dépôt pour Aurélien. J'ai compté large, en m'annonçant pour 22h30. Pour arriver à la plateforme il neigeouille un peu, mais rien de mechant, il y a grave du monde en ADR et je vois le fourgon de l'escorte qui s'agite, alors je tape un sprint aux pompiers, et OUF je fais parti du lot, j'ai bien gagné 30 minutes sur ce coup-là ! Côté Français il neige aussi, ensuite c'est de la flotte jusqu'à Genoble. Je pose les palettes direct dans la semi d'Aurélien et je traine pas, direction St Exupery. Je vais manquer de 15 ou 20 minutes pour y arriver, tant pis, je me resouds à me poser au calme dans la ZI de St Quentin et son célèbre chateau de Fallavier qui domine cette honte architecturale qu'est la zone logistique, heureusement qu'il fait nuit, on voit pas la misère.