FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
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  • Comment on peut valider des projets aussi moches ?
    Nico38 et son 120m3
    Vienne
    Ah c'est pas bien de vieillir
  • Mercredi 1 Mars 2017
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    Et non, pas de 29 fevrier cette année, c'est la paye, direct après le 28 ! J'adore le mois de fevrier. A 8h15, je mets en route, pas la peine de s'affoler ce matin, le transitaire à Saint Exupery n'ouvre qu'à 8h30, je debarque la bas juste au moment ou l'ordinateur demarre. Une palette à poser ça va vite, d'autant plus vite que j'ai mon transpal et le temps que le cariste se souvienne que son job c'est sortir les palettes et que donc il devrait avoir un Fenwick, la palette est posée à quai. Vacances oblige c'est un pur bonheur que de retourner sur Lyon, en principe avant 9h dans le coin c'est mission impossible, là, ça va comme sur des roulettas. Arrivé chez AD à Chaponnay, il y a 2 camions en attente avant moi, le temps que je ressorte du bureau pour aller glander au camion en attendant, 4 autres camions sont arrivés simultanement, j'en deduis que je suis arrivé au bon moment, pour une fois.

    A 11h et des boulettes la semi est pleine de vide, il faut donc aller la recharger, y a pas le feu le lac, ça sera pour 13h30 à St Clair du Rhône. Je passe par Vienne parce que Condrieu ça me saoule avec toutes ces bosses et puis je fais comme je veux en plus. Le temps que je finisse ma gamelle, Arthur arrive avec la navette, je comprends pas pourquoi on est deux à se partager un lot de ramasses, d'autant qu'Arthur vide avant de recharger ici, enfin bref, je cherche pas à comprendre et j'écoute les dernières aventures d'Arthur, c'est passionnant. Je rentre direct au dépôt avec 3 palettes pour le 76, j'en profite pour tenter d'effacer les traces de chlore sur le plancher, mais c'est peine perdue, un jour il faudra tout passer à l'acide, et encore. Le mieux est encore de faire confiance à l'usure du temps.

    Je recharge une tournée de cascadeur avec 9 clients, entre le 45, le 76 et surtout le 92 et 93. Mais le pire c'est que j'ai à peine la moitié de la semi de pleine et que le pire du pire, il me manque une palette pour le 89 qui est ou ? Dans le camion d'Arthur ! Alors je dois l'attendre et perdre grave du temps, mais j'ai pas le choix !!!! Du coup j'ai quand même le temps de faire mon plein tout ça. Je finis par decoller à 16h par là, pile poil l'heure pour taper la merde en montant sur St Etienne, mais encore une fois comme c'est vacances scolaires je m'en tire pas trop mal. Je chausse mes semelles de plomb et en avant Guigamp, en fait en ligne de mire j'ai 23h11, c'est l'heure de la fin de mon amplitude, faut pas deconner j'ai pas envie de roupiller sur l'Autoroute. La météo est vraiment pourrie après Montluçon, pluie et vent à gogo. C'est finalement à 23h que je me pose le long du Casto d'Olivet, pile poil pour demain. Je peux me faire des cheveux blancs en mattant toutes mes adresses foireuses sur Google map pour demain.

     

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  • Combien ça va durer le bordel ici encore ?
    On voit que c'est la route des boiteux ici
    François Fillon bouffe souvent ici, on voit des traces de son passage
    Botanic Rueil
    Lognes, ici Lognes
  • Jeudi 2 Mars 2017
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    Autant hier soir en arrivant il pleuvait comme vache qui pisse, autant ce matin il fait frisquet mais beau. Quand j'ai 9h de coupure pile poil, je m'avance au portail de Castorama ou il y a tout ce qu'il faut, mais pas de machine à café à la reception. J'ai deux rolls à poser, bim bam boum, la fille de la reception refuse de ma rendre les rolls sous pretexte qu'ils sont marqués avec des etiquettes sur les planches provenant d'un autre fournisseur, t'inquiète pepette, c'est comme une palette europ ou un billet de banque, c'est pareil pour tout le monde et ça n'appartient qu'à celui qui l'a entre les mains. Je traine pas en pedagogie, je dois livrer imperatif à Oissel avant midi. En partant à 8h d'ici ça me fait éviter les bouchons du matin à Chartres qui sont archi pénibles, il y aura juste à St Remy qui ça aura merdouillé, d'ici 20 ou 30 ans peut être qu'ils auront fait une deviation ? Je finis par me radiner à 11h30 à Oissel, nickel chrome ! 

    Maintenant que j'ai fait le facile, reste le plus chiant à faire à savoir 4 livraisons en RP. Je commence par le plus simple des pas faciles, à savoir le Botanic de Rueil Malmaison, j'ai hésité un peu pour y aller, et finalement j'ai descendu tout par la N13, ensuite pour trouver la reception des marchandises il faut juste prendre une rue ou au bout c'est interdit aux + de 2,60m de haut, normal, mais le receptionaire m'attendait et il m'a même bloqué le rue pour que je puisse repartir en sens interdit, bien gentil. De là, je monte direct pendant que c'est encore tout vert plein nord à Tremblay en France, autant dire la zone de fret de Roissy. Je vais à la SOGARIS et la dernière fois que je suis venu on payait encore en francs, ça a tout changé même l'entrée, je suis quitte pour visiter un peu la zone, Dams77 a repéré le manège de loin, il m'appelle à la CB et finalement me rejoint chez mon client, autour d'un café. Ici l'accueil est pas forcement chaleureux, mais c'est pas grave. 

    Finalement, je vais pas livrer le client que j'avais à 23 Rue Gustave Nickles, 93170 Bagnolet, c'est juste pas possible en semi et j'avais vu juste, donc c'est un degroupeur du 94 qui va s'en charger. Je file direct la bas, et j'ai bien fait d'appeler sans quoi ils se barraient je devais venir que demain matin. C'est le gros gros merdier pour descendre, j'essaie de rester ZEN, c'est insupportable, mais je finis quand même par y arriver dans cette mini zone à Villeneuve St Georges. En 2 minutes c'est posé, le gars me confirme que Bagnolet en semi, c'est même pas la peine. Je me refais un coup de parking sur l'A86 jusqu'à Lognes ou je vais tenter de vider 2 rolls à Leroy Merlin, je regarde l'heure, 19H, les cons ça ose tout, et moi je suis trés con, j'attrape la fille du rayon des plantes qui m'envoie vers un chef qui me dit ok, je rentre les rolls par la porte d'accueil du magasin, la classe quand même ! Bon, bien sûr ils peuvent pas me rendre les consignes, c'est fermé quand même faut pas pousser. J'y crois pas, j'ai fini par poser toutes les merdes, il me reste encore 3 livraisons mais en zone libre. Je descends via l'A5 ou je peux enfin me couler un bain avant d'arriver  à Villeneuve La Guyard ou c'est déjà la Bourgogne, demain il fera jour ! J'ai pas fait exprès mais j'ai finit avec 8H59... Je suis l'anti-regis, barakaman, c'est MOI !

     

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  • Les banlieusards de l'extreme
    Dindonville
    Somewhere dans le Loiret
    Old school
    Hey salut !!
  • Vendredi 3 Mars 2017
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    Le grand parking tout tordu à la gare de Villeneuve La Guyard est plein quand je me reveille, je viens de realiser que des gens tous les matins, viennent à l'aube prendre le TER Bourgogne, dès 5h du matin, il y a des gens qui s'enferment pour plus de deux heures de trajet pour aller supporter un chefaillon stupide et qui a mauvaise haleine si ça se trouve. Je regarde les gens se garer à l'arrache, taper des sprints pour attraper des trains déjà à quai, quelle vie de merde ! A 8h je demarre, à 8h02 je suis chez le client, une palette à poser bim bam boum, ça traine pas. De là, je traverse direction le departement du Loiret, plus exactement à Dadonville qu'on ne doit pas confondre avec Dindonville. Y a rien à faire c'est quand même le pied de rouler à la cambrousse si je compare avec ma journée d'hier. Le magasin que je livre est facile d'accès, le type à la reception connait son job, c'est vite livré deux rolls de vivaces ! Je retourne sur mes pas faire le dernier à Amilly, j'ai juste un pauvre roll à vider, IMPEC !

    Mais voilà, la semaine est pas finite pour autant, maintenant que le semi est vide il faudrait voir à la recharger, ça m'aurait arrangé de charger dans le coin, mais non, j'ai une moitié de remorque à prendre à Semoy dans la banlieue nord d'Orléans. C'est comme ça, c'est la vie. Je pensais avoir une chance de passer la soirée à la maison mais ça sera pas bon. Donc, je me mets en mode paffolé et je debarque à 12h30 au portail du client ce qui me laisse le temps de plier les rolls pour gagner de la place et aussi accessoirement manger en écoutant les infos si drôles qu'on dirait du rire et chansons ! Il y a un bulgare qui fait les 100 pas devant le portail, l'air bien enervé. Dès l'ouverture je vais m'inscrire et je comprends l'enervement du Bulgare quand il me montre sa pendule : 14h30, il y a une heure de decallage mec !!! Pour ma part il faudra une grosse heure et demi de chargement, car il manque des papiers, il manque toujours quelque chose de toutes façons !! Pour completer le voyage, je vais à Ingré chez un transporteur bien cool charger des cartons pliés pour Amazon à Montelimar.

    Il ne me reste plus qu'à prendre le chemin du retour, il me manque une demi heure pour rentrer au dépôt, donc 1h45 pour rentrer chez moi. Je me cale donc à 80, tranquille pendant que toute la population à les après skis au pieds direction les pistes, ils ont le moral et le pognon tout ces gens, tant mieux pour eux en fait mais ça fait pas envie. Moi ce qui me fait envie c'est d'aller à la douche à Bourges, alors hop, ni une ni deux, j'l ai fait, chuis un dingo moi ! Après ça, j'étais en pleine forme pour affronter la route de tous les dangers, la N76 puis tout shuss face à un vent d'enfer ce soir. Les gens sont tellement fous, qu'à Roanne ça faisait la queue pour aller au drive à Mc Do jusqu'au rond point avec la N7, faut déjà être derangé quand même ! Risquer la peau des gens juste pour bouffer un caca pas encore digéré, incroyable ! Finalement, je me suis posé dans la ZI d'Andrezieux, avec quand même 9h40 de guidon, c'est bien non ?

     

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  • Allez, on y va
    Quand les marchands de pneus se croisent, de quoi ils parlent ??
    C'est classe le 07
  • Samedi 4 Mars 2017
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    La météo ne s'est pas trompée pour uen fois, j'ai été secoué toute la nuit, bon, d'ordinaire je suis déjà bien secoué ça me change pas finalement. A 6h46 j'ai le coupure et donc le droit de mettre en route. C'est cool, il y a personne ce matin pour passer St Etienne. J'arrive sans encombres au dépôt, je fais vite mon plein avant de me mettre à quai, pile au moment ou la tempête s'est levée, il tombait des seaux d'eau dehors.

    Quand je repars ça s'est arrété, heureusement c'était vraiment hardos ! Je rentre tranquille à la maison, quand j'arrive à Pt d'Isère, une déviation PL est en train d'être mise en place, ça va être comique dans le quartier dans les semaines à venir. C'est pile poil pour l'heure de l'apéro que je me gare chez mon voisin, un peu de repos me fera le plus grand bien, c'est pas ce week end qu'on va faire du jardin !!

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  • ça fait flipper !
    Le magnifique chateau de Crussol
    Thoissey Road
    Des vivaces
    Bloemen Veiling Thoissey
  • Lundi 6 Mars 2017
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    Comme sur tout l'héxagone il aura fait un temps de merde tout le week-end à St Peray et j'ai pas foutu grand chose, à part peut être une tentative d'arrachage manuel des mauvaises herbes dans les allées de mon domaine. J'ai décidé de ne plus traiter chimiquement depuis 2 ans, et franchement c'est une grosse connerie qui fait mal au dos, c'est compliqué d'essayer d'être écolo, j'ai aussi un bruleur à gaz, mais c'est loooong ! Heureusement, ce lundi grâce à Amazon je démarre bon dernier en ce jour de rentrée des classes à 9h30. Une heure plus tard je suis à la plateforme du géant americain. Ma livraison est assez simple puisque c'est des cartons vides, ça prend quand même une heure pour s'inscrire, sortir les palettes, signer les papiers. De là, je remonte plein nord à Livron dans les anciens dépôts de Lorifruit, ça fait bizarre de revenir par là, quand j'étais jeune beau et fort je chargeais souvent pour l'Allemagne ici, affrété Danzas Cavaillon, bon maintenant je suis vieux con et moche et c'est un site qui fait du bio et j'arrive en pleine pause casse croute, tant mieux j'ai faim aussi.

    A 13h c'est la reprise, un petit quart d'heure pour poser les 7 palettes. Reste le dernier client à St Peray, oui vous avez remarqué, le tournée est à l'envers. Preuve en est que je suis une star dans mon village, le client me reconnait immediatement, en me declarant : "ah la la, je me rappelerais toujours quand vous êtes tombé du hayon !" Pour être célèbre, il y a pas 50 solutions quand on est pas un assassin, un violeur d'enfants ou un politicien vereux, quand on a pas  de talent particulier il faut être ridicule et c'est mon cas, du moins ici. L'avantage c'est que c'est assez rapide pour vider et la vue des ruines de Crussol sous le soleil me donne le sourire. Une fois vide il me faut aller recharger le reliquat des rolls de plantes à Thoissey. D'ici ça fait quand même un peu loin mais plus rien ne me surprendra. 

    Je passe Lyon juste avant la merde, il y a un vent d'enfer et un peu partout des arbres arrachés, couchés, c'est un peu l'apocalypse dans le quartier. Je vais pas souvent à Thoissey et comme à chaque fois, je me retrouve en plein centre du village, ça passe vraiment fin fin fin. Les serres sont en plein centre du bled. Du coup j'ai que 16 rolls à charger, en repartant je me suis souvenu que le mieux c'est de passer par le pont en feraille à Bellevile et St Didier sur Chalaronne ça va nettement mieux. Je craignais que ce soit le binz à 18h à Lyon, mais ça a passé pas mal dans mon sens, si bien qu'à 19h j'étais vide à Anjou. Il y a tellement de vent sous les serres que ça fait vraiment flipper les employés, personne n'a encore jamais vécu un truc pareil ici... Je rentre direct au dépôt ou je decroche mon bon vieux frigo au profit du fourgon Frappa chargé de balles d'herbes aromatiques pour Hostalric. La route est coupée sur Chanas quand je repars pour une raison inconnue. Je sais pas ce que j'ai foutu avec les heures je m'en suis rendu compte trop tard en passant la station service à Tavel, je me suis posé juste avant Remoulins avec 9h02... Tant pis, je le compte quand même pour 9h, je m'en fous !

     

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  • Sol Jonquera
    Allez, au boulot les gars !
    ça claque une semi made in ardèche
    Les bucherons de l'extreme
    Autour de Manresa
  • Mardi 7 Mars 2017
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    A 7h je me lance à l'assaut de l'espagne. Bon, je reconnais qu'avec un complet comme celui que j'ai à livrer je suis pas trop affolé, surtout si je compare à ma tournée de la semaine passée, alors je me hate lentement. Le seul soucis qui se profile à l'horizon c'est de passer Montpellier à 8h. Seb Larage me precede de quelques centaines de mètres une fois passé Gallargues, mais lui comme moi savons très bien qu'il est impossible de passer juste 3 minutes pour un café. Donc, comme on a un reste de conscience professionnelle, on trace. Les travaux avancent quand même mine de rien sur la traversée de Montpellier, maintenant on passe par le péage encore pas en service de Vendargues du coup ça bouchonne un peu, il faut esperer que d'ici cet été ce soit plié cette histoire ! Après ça roule plutôt pas mal, et même calmement. Comme d'hab je m'arrête faire mes ablutions à Narbonne, de toutes façons j'étais pas certain d'arriver à Hostalric en moins de 4h30 ou alors juste juste.

    C'est au prix d'un vent violent et desagréable que le ciel s'est dégagé, et une fois à l'abri dans la cabine c'est quand même pas desagréable, aux infos c'est toujours la même serenade, et je comprends de moins en moins les gens : c'est prêt à denoncer son voisin aux impôts s'il s'achète une voiture neuve, mais ça va soutenir le pire escroc qu'on est connu durant cette dernière decenie avec Cahuzac, je parle pas de politique, qu'on soit d'accord, mais juste d'éthique, quand je vois le diamètre de la carotte, je suis désolé, mais de mon côté je vois pas comment la faire rentrer n'étant pas un adepte de fionfucking, desolé. Heureusement après Figueras, je perds la FM française et je peux me rabattre sur le programme de RNE3.

    Quand je debarque à midi chez le client, j'apprends que j'ai RDV à 11h. Merci pour l'info. Du coup, un container qui était en avance est entré avant, normal quoi ! Du coup entre la pause de 13h, la fin de dechargement du container et le mien, je vais rester là jusqu'à 16h15, 530 balots ça se vide pas en 5 minutes forcement ! Et encore je les ai trouvé rapides ! Du coup je ne recharge que demain à Castellgali, Manresa quoi. J'ai pas envie de passer par Barcelone et me taper les sorties de bureaux, et vu que j'ai le temps je coupe à travers la montagne par Arbucies pour rejoindre la C25, à vide ça se fait bien et c'est si rare d'avoir VRAIMENT le temps, c'est que du bonheur ! Si du côté de Sant Hilari Sacalm il pleut, le soleil revient dès que je passe Manresa. A 18h je suis posé au Poligono EL PLA qui est si escarpé, impeccable !

     

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  • Castelgalli, et a pu soleil
    C25
    Il en reste ! J'adore !!!
    Crochet au MIN de St Charles
    Coucou !!!
  • Mercredi 8 Mars 2017
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    On peut pas dire qu'il fasse un temps magnifique ce matin mais on y peut pas grand chose. A 8h30 je me decide à mettre le moteur en route, une minute plus tard j'ai manqué de faire un malaise, il y a déjà 4 camions qui sont collés au portail du client, je suis vite rassuré par une chance incroyable aucun ne charge en bas, là ou je charge moi aujourd'hui. Sur le quai, l'unique sujet de conversation c'est le match de ce soir, Barsa-PSG, je suis français donc forcement parisien, mais quand tu réponds toi t'es espagnol donc forcement madrilène, ça jette un froid ici en Catalogne ! Une demi heure plus tard, j'ai 88 fûts ADR soit 22 palettes et donc, complet. J'ai plus qu'à remonter vers la France, le pays de mon enfance. Une petite ramasse m'attend à Perpignan pour m'occuper, 3 palettes de papier pour Peaugres en Ardèche, pays du bio et des animaux sauvages en liberté domestique.

    Du coup, j'ai plus qu'à remonter tranquillos après bien entendu un STOP à Narbonne parce que je le vaut bien. C'est un peu pénible sur l'A9 cet apreme beaucoup beaucoup de trafic, ça roule autant qu'en plein été. Bizarement, je passe Montpellier nickel. C'est seulement quand je passe le portail du dépôt que l'alarme des 4h15 s'affiche, il fallait donc tout. Le programme quant à lui a changé, je devais garder mes fûts pour le 62, mais finalement je vide tout et je decroche le fourgon made in 07 pour recuperer mon frigo made in germany.

    Si mercredi passé, je suis monté avec une tournée de cascadeur mi fleur mi indus, c'est Fabrice qui s'y colle cette semaine, mais avec 11 clients, j'ai de la peine pour lui. Je culpabilise presque quand je vois mon programme de petit chauffeur sur la Franche Comté, mais peut être qu'avec ça je finirais par rentrer vendredi soir à ma maison dont je serai bientôt l'heureux proprietaire integral. Mine de rien, le temps de faire tout ça, les pleins et un coup de rouleaux, il est déjà 21h30 et il me reste à tout casser 1h40 pour passer la capitale du bouchon Lyonnais. Je me mets en mode legumier Napolitain avec la ferme intention de me parquer au calme et au dessus de Lyon. Quand on veut, on peut et je me pose à 23h05 à Arnas dans la zone industrielle au nord de Villafranca sobre Saône.

     

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  • Visite de Dijon Nord
    On vide les cuisines low cost
    Ornans, le ville de Julien Courbet
    Le haut Doubs
    Que d'eau, que d'eau !
  • Jeudi 9 Mars 2017
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    Y a pas que des mauvais côtés avec la crise et les delocalisations, comme la plupart des boites des zi d'Arnas ont mis la clé sous la porte c'est vraiment calme ici, il faut parfois faire contre mauvaise fortune bon coeur. Je demarre ma camionette turbo diesel à 8h et zou, c'est parti. Comme souvent je ne tire pas trop de plan sur la comète pour le déroulement de la tournée, je m'arrête vite fait bien fait à la douche à Macon, 20 minutes, je traine pas. Il fait bien moche ce matin mais il ne pleut pas encore. Ce matin, je vais livrer à Fontaine Les Dijon chez Brico Dépôt et comme je le craignais le bout de rocade qui m'interesse est interdit aux ADR, j'hésite, il y a 1km à peine. Comme j'ai pas envie de payer de PV, au dernier moment je me ravise et je perds mon temps en ville. D'un autre côté, quand j'arrive un Dentressangle est en train de sortir sa dernière palette.

    De mon côté, ça va ensuite assez vite puisque j'avais RDV, ce que j'ignorais comme d'hab. Pour repartir je prends la rocade dans l'autre sens et c'est pas interdit aux ADR, ils ont dû abuser de cremant quand ils ont installé la signalisation à la DDE21 ! Bon, c'est pas grave le principal le prochain coup je me prendrais pas la tête à longer les rails du tramway. Je prends plein EST pour monter dans le Doubs, le haut Doubs, ou le moyen Doubs, quoi qu'il en soit il se met à pleuvoir après Besançon. Sinon j'aime bien le coin par là, Ornans, la ville de Julien Courbet mais voilà il est à Paris il est pas là, pourtant il à même un restaurant 1 Place Robert Fernier, 25290 Ornans. Perso je me contente d'arriver à 13h chez mon client, imprimeur, en pause. J'en fais autant en attendant la reprise.

    A 13h45, je quitte le mangnifique village d'Ornans pour rejoindre Maiche. Là, encore c'est joli, même trés trés joli et l'expression pleuvoir comme vache comtoise qui pisse prend tout son sens, l'eau sort directement de la montagne, il y a du brouillard j'ai le sentiment d'être sous l'eau tellement il pleut, j'étais à deux doigts de mettre mes palmes et mon tuba au cas ou. La route après Valdahon à réouvert du coup on passe plus par la longue deviation par LES FOURNET, dommage LOL ! L'imprimeur ou je livre à Maiche est tout petit et mal foutu, mais ils sont très cool, je bloque la moitié de la rue, mais c'est pas grave, c'est pour le boulot, les autres ils se promènent OK d'accord, moi ça me va ! De là, j'ai plus qu'à redescendre vers la vallée, tant pis, j'étais bien la haut ! Je debarque chez PSA à Voujeaucourt à 16h01, et ça ferme à 16h00 ! C'est la dure loi du métier, j'ai plus qu'à glander et regardant la pluie jusqu'à 8h demain...

     

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  • Crochet en Alsace
    Pas de Pierrot aux piscines
    Territoire de Belfort
    PSA Vesoul
    ça sent le roussit pour les rames des banlieusards
  • Vendredi 10 Mars 2017
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    Donc à 7h30 je suis à l'accueil du centre d'essais de Voujeaucourt, le temps que les filles se racontent leurs derniers exploits il est déjà 7h45. A 8h l'escorte vient me chercher etje peux penetrer dans le site ultra secret de PSA, mais voilà, quand on y connait rien en bagnole on sait pas ce qu'il y a de si secret à voir ! Ce matin c'est pas l'équipe habituelle qui vide du coup ça traine grave. Presque 1h pour vider et contrôler 3 palettes. De là, je fonc à Sochaux chez Peugeot encore. Le cariste est debordé ce matin, je reste 20 minutes en tout, à côté un cariste et un chauffeur tapent la discut les 2 avec les moteurs au ralenti, ils sont debordés aussi, 20 minutes plus tard, ça a pas bougé si ça se trouve ils y sont encore à l'heure qu'il est.

    Grosse surprise pour moi quand je reçois le message du rechargement : "Waterair F-68 Seppois" ça me dit vaguement quelque chose, et je me dis que je pourrais bien me faire offrir le café, mais voilà c'est un malin il est à Bourges walou pour le café. Du coup c'est la decouverte pour moi j'avais jamais posé mes roues dans le coin, c'est joli on dirait un mélange de suisse et d'alsace, en plus il fait beau. Seule ombre au tableau, chez Waterair ils se sont un peu gourrés dans le metrage, il y a plus que prévu et derrière j'ai 7m à prendre. Donc à force de calculs et de palabres on finit par gerber quelques palettes, mine de rien il faudra 1h30 pour faire tout ça, mais les gars sont bien sympas ça se voit que c'est le sud du 68 ici LOL. De là, je vais completer à Vesoul, ce qui me fera faire le tour complet de la Franche Comté sur ce tour, ça roule pas trop mal pendant que les gens cassent la croute.

    A 13h30 c'est la foire d'empoigne, c'est vendredi et tous les habitués du coin sont prêts à ecraser n'importe qui ne soit pas habitué au quartier. Gefco m'envoie charger à côté chez PSA, c'est ma journée PSA, de bureau en bureau je finis par avoir le quai n°7, je charge 7m pour le 07, non, pour Valence c'est presque pareil. Finalement ça va assez vite à charger et c'est pas lourd les pièces detachées. Pied dedans pour descendre, je debarque à 19h56 au dépôt. Du coup je garde pas le Valence et je me retrouve avec du Le Vigan et du 34 pour lundi, je viderai le Waterair mardi à Santa Perpetua, je devais avoir aussi du Barbera mais Aurélien l'a pris finalement et c'est tant mieux parce que moins j'en fais, mieux je me porte ! A 22h c'est retour à la zonmai, grosses bises !

     

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  • Sur la route du Vigan
    Well well, c'est les collants Well
    Vallée du Danube
    Comment on peut valider un projet pareil ?
    Nicolas de Waterair Iberica, un coucou à Pierrot
  • Lundi 13 Mars 2017
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    C'est qu'il s'agit de se faire beau pour aller tafer, alors j'enfile ma tenue de travail à 15.000€, et feu action. La lune ce matin est si brillante qu'il fait presque jour sur mon domaine qui s'etend sur pas loin de 1503m². Comme je tiens à être le plus précis, j'ai mis en route à 4h39, et 6 minutes plus tard je faisais mes premiers tours de roues de la semaine. Direction le sud de la France, enfin, on dirait pas parce que ce matin, plus je descends et plus il y a du brouillard. Bon, c'est pas du brouillard Italien non plus, assez de brouillard pour que 80% des pros de la route éclairent leurs AB arrières, c'est juste chiant. Je passe Nimes juste avant le début des hostilités matinales, et je bifurque ensuite sur une des plus belles portions de route de notre bel hexagone par Quissac, St Hyppolite, Ganges c'est vraiment magique par ici ! Mon calcul ce matin était pas le plus mauvais puisque je suis arrivé à 7h57 au portail des collants Well à Le Vigan, allez, coup de bol ! Je fais quand même un petit 15 minutes de coupure à quai, c'est pas très honnète peut être, mais vu l'époque, y a pire comme crime !

    Ensuite cap sur Montpellier via la vallée de L'Herault, là aussi j'aime bien, c'est sec, brutal, sauvage. Bien sûr en été c'est ENCORE plus joli, mais c'est rempli de camping cars et c'est vite casse bonbon aussi. Comme je vais être un peu court pour debarquer à Vic La Gardiole en moins de 4h30, je coupe ma dernière demi heure au niveau de St Martin de Londres, au calme, il faut bien ça pour traverser Montpellier par le nord, et encore je ne me plainds pas vu que j'y passe "heure creuse" nickel ou presque. L'architecture de tout le quartier est juste horrible, ça va donner quoi dans 50 ou 100 ans ? Quoique d'ici là, ça sera devenu une grande plage au rythme ou vont les choses ! A 10h30 je debarque au chantier Canavese de Vic La Gardiole, 4 IBC de 1050kg piece au hayon, ça met en forme. On peut pas dire qu'on casse le boulot chez nous, le lot a été chargé le 27 janvier, on est plus lents qu'Amazon je pense. Mais c'était prévu comme ça en fait.

    Le plus important c'était de livrer les deux ce matin, je peux ensuite aller tranquillement vers La Catalogne espagnole, celle qui gagne contre Paris mais perd contre Madrid. Le soleil est enfin de la partie après Figueras au prix d'un fort vent lateral. A 15h30 je suis chez Waterair à Santa Perpetua, 20 minutes pour vider, le temps que Nicolas fasse un clin d'oeil à Pierrot, voilà, j'ai passé le message !!! Pour recharger ensuite, j'ai 7 palettes à Caldes de Montbui, mais j'irai demain matin tôt vers 8h, ce soir je me cale le long du parc à Santa Perpetua et je peux legalement faire ma 1ere 11, nickel ! Et Alors !?

     

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  • Il est classe mon plan parking à Sta Perpetua
    C'est comme ça de Caldes à Barcelone le matin
    Cool la vie
    C'est la banlieu d'Ultramor
    Squattage au Perthus, à l'ancienne
  • Mardi 14 Mars 2017
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    Je demarre bien sagement et tranquillement à 8h de Santa Perpetua, il fait un soleil magnifique ce matin, c'est un veritable bonheur. Pour courroner le tout je suis assez content de tourner le dos à Barcelone en prenant la route de Caldès de Montbui, c'est tout bouché dans l'autre sens. 10 minutes plus tard je suis chez le client, mais il y a un container à charger aussi, et ici les containers ont toujours la priorité. Heureusement ça charge pas en vrac, mais sur palettes et c'est assez rapide. Pour ma part, c'est 7 palettes gerbées, en 3 coups de transpalettes, c'est fait. Pour completer je dois monter sur Vic, là encore bonne pioche ! Je coupe à travers champs par Lliça d'Amunt, la route est un peu trodue mais ça roule bien. C'est décidement pas le jour pour aller sur Barcelone, la C17 est à l'arrêt, il y a eu un gros carton à Parets un peu plus bas, sur le reseau social routier, canal 19 ici, il y a de l'animation du coup, mais moi ça me concerne pas, je roule plus que peinard direction le nord de la Catalogne.

    J'ai du Chambery et du Annemasse à charger ici, en tout avec mes palettes de Caldès ça mefait un complet, mais vlà t'y pas que j'ai un complement à prendre à Celra sur disons 1m50.Donc, je m'organise avec le cariste pour optimiser ce qui peut l'être et au final, on gratte pas loin de 2m de plancher, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour la planète, ça fera un camion de moins sur les routes. Du coup ça a fait perdre un peu de temps pour charger, mais on a rien sans rien. Cap sur Girona via la mythique et toujours aussi bandante C25, la végétation luxuriante, le paysage est pour le moment encore resté intact, aucun crétin n'a encore eu l'idée d'une implantation d'une quelconque base logistique entre Vic et Gerone. Il est 13h quand je me pointe à Celra, pile poil l'heure pour bectave.

    A 15h, je repars de là avec mon lot pour le 42, il reste encore 90cm de plancher, mais je dois remonter fissa à la kommandantur Iseroise. Pour changer je passe par Ultramort juste pour le plaisir de voir la pancarte. Quand j'approche de l'AP7, des panneaux annoncent d'importants bouchons direction la France, je me dis que ça serait pas idiot de faire 45 minutes de coupure chez Padrosa histoire que ça se décante. Mais voilà, 45 minutes plus tard ça ne s'est pas amélioré, ça a même empiré. Le bouchon demarre au niveau de la barrière de péage de la jonquera, jusqu'au péage du Boulou. Dans un premier temps, je sors à La jonquera sud, et je remonte, c'est bloqué de chez bloqué, et même pire, l'accès à l'autoroute est fermé. Donc, je fais comme si de rien n'était, je garde la Natio direction Le Perthus, c'est interdit, mais bon. Les camions que je croise me font des grands gestes, effectivement quand j'arrive au Perthus un flic de la Municipale me barre le passage. Je refuse catégoriquement de retourner à La Jonquera, de toutes façons c'est bloqué de partout, je me gare et je reste là. Le flic me menace que les gendarmes vont rappliquer tout ça, je bouge pas. Je lui ai juste demandé s'il allait passer la nuit là : "non je finis à 19h"... De toutes façons dans ce pays, on te mets pas en prison quand tu as detourné des centaines de milliers d'€, on va pas me foutre en zonzon parce que j'ai traversé le Perthus si ??

    Finalement, il est parti à 18h, et moi aussi, accompagné de 5 ou 6 autres tarés, en haut sur l'A9 c'est toujours bloqué. 3 camions se sont rentrés dedans dans les travaux juste avant le péage, vlà le resultat. J'ai plus qu'à rouler ensuite tranquillos, direction le nord. Je me suis quand même radiné avec 4h20 de guidon à Montélimar. Par curiosité, j'ai checké Google Map, et c'était encore le brin du Perthus au Boulou ! Comment j'ai bien fait d'être tétu !!

     

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  • Tiens, je connais ce cul là !
    Bon pied bon oeil l'ancien
    On ballade
    Bloemen Vervorer
    Champagne !
  • Mercredi 15 Mars 2017
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    En garçon serieux, je demarre à 7h ce matin, pourtant avec ce gros Mistral, j'avais pas super envie. J'ai perdu assez de temps hier au Perthus, faut pas deconner. Je me radine une heure et demi plus tard au dépôt, il faut tout vider et surtout recharger rapidos une tournée avec 12 livraisons, mais il n'y a pas de Paris, c'est déjà ça. Malgré tout j'ai à peine la moitié de la semi de chargée avec cette tournée, tant mieux ça fera toujours ça de moins de rolls à brasser. Y a des vivaces et surtouts des plants. C'est bien les plants, mais comme c'est tout petit, ça fait en général un sacré paquet de planches à ranger ensuite. Je traine pas, et je ferai le point en route, j'ai juste tapé la 1ere adresse, dans la banlieue sud de Troyes.

    C'est donc au taquet que je monte, tout est au vert pour passer Lyon, A46, periph, Tunnel, mais je suis un garçon sage, je prendrais le periph. Dans l'autre sens il y a eu un carambolage sur le pont de Vienne, decidement c'est un peu la cata cette semaine. A St Fons, c'est Lagaffe qui se traine pour faire des economies de gasoil, mais il a pas de sous pour payer son café alors, je trace jusqu'à Macon histoire de faire couler un bain, mais pas 2h, hein ? Juste 20 minutes. C'est grand soleil dans la vallée de la Saone. Je suis bien occupé sur le trajet, je tape toutes mes adresses, repere sur l'atlas, que des petits bleds avec des noms à coucher dehors. Je connais environ 0% des 12 destinataires, comme d'hab en fait sauf que là, ça va être tendax pour en poser au moins quelques un cet apreme.

    C'est à 16h que je me radine au premier de la tournée à Villy Le Marechal, à ne pas confondre avec Marechal nous Voilà, c'est nul. Petit bled sympa et typique ou il y a un petit horticulteur. 5 minutes pour vider, et je fonce au second. Je m'annonce pour 17h, au tel, ça grogne un peu, la dame m'attendait plus tôt, ils arrêtent à 17h. Je lui propose de bruler tous les feux et rouler à 180 sur l'autoroute pour venir et elle a dit, "ah oui bonne idée". Donc, comme prévu je me radine à 16h57 dans un tout petit village à la limite du 89 : Rigny Le Feron, faut avoir de l'imagination pour sortir un nom de bled pareil ! 3 Rolls à poser, en fait, il faut juste depoter les plaques de plans de geraniums vu qu'ils ont pas de vides à me rendre. Le suivant est à Faux Villecerf, le client m'a averti qu'il laissait les vides dans la serre, et que j'aurai qu'à me servir, IMPECC ! Les routes du coin sont vraiment degueulasses, mais heureusement c'est sec, du coup ça fait que de la poussière. Ensuite c'est retour vers la capitale, TROYES j'ai un roll à poser à Ste Savine, dans une petite rue à sens unique, chaleur de chaleur pour y arriver, mais le client m'avait prevenu, ça passe juste, mais ça passe. C'est à 19h15 que je me radine au dernier, le Botanic de Villechetif trop tard, on vera demain. De toutes façons j'en suis à 8h50 de guidon, et comme ça je peux caler une magnifique 11h de coupure. Pour m'avancer je commence à empiler à mort les rolls et ranger ma tournée, mine de rien ça m'a pris 1h, et encore presque autant pour reperer et taper les adresses des 8 clients restants, bien content, bien bossé !

     

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  • L'Aube
    Bon job quand il fait beau !
    9e livraison
    Bah moi j'y vais pas là !!
    C'est le binz à Charleville
  • Jeudi 16 Mars 2017
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    Il y a un bon brouillard ce matin sur Villechetif, mais toutefois pas assez épais pour m'empecher de manoeuvrer et me positionner sur le zebra marqué zone de dechargement, j'en déduis que je dois placer mon hayon à cet endroit précis. Le réceptionaire ouvre à 7h57 alors que ça doit ouvrir à 8h en principe. Tsss. Le roll vide de retour est déjà prêt, ça pinaille pas chez Botanic. La route qui m'amène à Nogent Sur Aube est vraiment desertique, une fois le brouillard degagé on pourrait presque ce croire en Aragon tellement les champs s'etendent à perte de vue, il manque peut être un bar ouvert dans chaque pueblo traversé et ça serait super. Je poireaute une vingtaine de minutes devant le portail, ça ouvre à 9h ici, comme en Espagne en fait, si ça se trouve je suis au beau milieu de l'Aragon et je m'en suis pas rendu compte ! Je retraverse une nouvelle fois l'Aube pour aller dans un tout petit bled paumé qui s'appelle Vouarces, toute petite jardinerie familiale, et les gens sont super gentils.

    A présent j'en ai terminé avec le departement N°10, c'est l'heure du 51 et ce toujours par les routes de betteravier, les routes sont dans un état épouvantable. Par contre avec le soleil c'est vraiment sympa, les petits villages tous bien typiques mais parfois dans un état d'abandon avancé et c'est dommage. Je livre un petit horticulteur à Vouzy, la matinée est déjà bien entamée, du coup je pourrais pas livrer avant midi à Vitry le François. La ZI ici est particulièrement merdique vu qu'on ne peut se garer nulle part ou presque. Il me semble pourtant que le propre d'une ZI c'est d'accueillir des camions. Je sais plus qui m'a dit que bientôt ça deviendra aussi compliqué qu'en GB pour se garer en France. A 13h30 pétantes je livre la seule palette que j'avais dans la semi, ici c'est compliqué de trouver un cariste, j'ai donc sorti le hayon, il aura fonctionné à chaque livraison finalement. Ensuite c'est en plein dans les vignes que je livre un enième horticulteur à Vouzy, ville connu par le nombre incroyable de calembours plus drôles les uns que les autres : Vouzy voilà, Laurent Vouzy, ect ect ect ! Ensuite c'est le grand plongeon vers la capitale Reims, et ça me fait tout bizarre de trouver de la circulation, parce que depuis ce matin, j'ai croisé 4 ou 5 voitures. 6 peut être !

    Après une ultra rapide douche au centre routier de Reims, ou cet après-midi la DREAL fait une opération coup de poing, je prends la direction des Ardennes, et toujours sous un soleil magnifique, je me demande même si c'est pas la première fois que je vois un aussi beau temps en venant par là ! Et avec le soleil c'est tout de suite super beau ! De toutes façons, la France c'est vraiment un pays superbe, mais quel dommage qu'il soit peuplé de français !!! Heureusement, il y a les françaises pour relever le niveau. A la volée je livre le Botanic tout neuf de Vivier au Cours et j'ai ensuite droit à une pénible traversée de Charleville : 17h+convoi exceptionnel=gros caca. Un coucou au passage à Laurent avec son Panzer. Je finis par poser mon 12e et dernier client, le Botanic de Cliron. J'ai donc plus qu'à finir de plier au maximum mes rolls vides et mettre un serieux coup de balai, j'ai déjà 1m80 de plancher de pris avec tout ça. Demain, c'est rechargement sur Ste Menehould, j'ai plus qu'à y aller tranquillement pour pas trop me fatiguer ! 20h45 je suis garé dans la zone vers le péage, crevé !

     

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  • Carretera Nacional N°III
    Chez Wallbaum donc
    Bonjour Madame
    Tsss
    Chateau de Couches (71)
  • Vendredi 17 Mars 2017
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    Donc, nous voilà vendredy, le meilleur jour de la semaine parait il. Ce matin, c'est brouillardeux sur Sainte Menehould, on devrait dire Château-sur-Aisne, mais voilà, Menehould était une vraie sainte qui prit soin des malades de l'hospice de la ville, et du coup le nom de la ville a changé, par chance Menehould avait un joli prenom contrairement à ses frangines : Amée, Hoïlde, Lintrude, Pusinne, Francule, Libaire. On a peine à croire qu'un village même au bord de l'A4 et plongé dans le brouillard puisse s'appeler Sainte Francule, non, ça fait pas serieux ! Quoi qu'il en soit, je charge 8 palettes gerbées chez Transalliance, la jolie jeune fille qui me charge est une veritable sainte, elle prend un soin rare avec les palettes, c'est surement une petite petite fillotte à Menehould. La suite de mon programme me renvoit à St Martin le Pré via la magnifique Nationale 3, que Charles Trenet n'a jamais eu l'idée de chanter. A St Martin le Pré, il y a trés peu de vaches qui brouttent, par contre c'est truffé d'horribles batiments logistiques, les mêmes qu'on peut trouver à Hambourg, Almeria, Villabé ou Satolas. Je charge chez Wallbaum, c'est en y allant que j'ai découvert qu'ils étaient dans le giron de GEODIS, pour dire à quel point je suis de près l'actu du transport...

    Comme la semi est encore pas "FULL" j'ai une autre ramasse, à Champigny la banlieue nord de Reims. Géographiquement je peux pas dire que je me rapproche de mon domicile conjugal. Il me faut charger dans une sorte de zone d'activité dans un lotissement qui ressemble au True Man Show de l'eletro menager en SAV, je suis tellement transparant que j'ai 4 fois bonjour au patron avant qu'il daigne répondre, j'ai horreur de ça. L'employé lui, ne moufte pas, en 8 coups de hayon l'affaire est dans le sac. Il me reste encore 1m20 de plancher, au rythme ou ça va je m'attends à un complement à St Quentin ou Cambrai, mais non, j'ai ordre de "Reviens Jarcieu" C'est cool ça !! Mais ma joie sera de courte durée, il me faut passer par Couches dans le 71 prendre 4 palettes avant 18h pour Barcelone. Je fais un rapide calcul dans ma tête avec le GPS et ma calculette, il va manquer une grosse demi heure pour rentrer chez moi. 5 minutes, 10 minutes sur 700km t'arrives à les gratter en tournant la tête dans les descentes, mais 30 minutes faut de sacré descentes. Mort pour mort, j'abaisse ma vitesse à 88 histoire de faire baisser ma conso, faut bien se trouver une bonne raison.

    Sorti à Beaune, j'enchaine, grumeau sur grumeau, sans compter les tracteurs. Heureusement le coin est joli et longer le canal de Bourgogne est toujours un bonheur. Le clou du specatcle sur cette route étant bien sûr le port de Saint Leger sur Dheune et pour finir le chateau de Couches. Un petit quart d'heure pour charger les palettes, j'ai dû gerber la plus légère sur les machines à laver, mais c'est costaud les machines à laver, y a qu'à voir tout ce qu'on peut faire dessus !!!! Pour revenir sur l'A6 il faut se fader Chalon/Saone, une vraie sinécure le vendredi soir. Pause douche à Macon ou le parking se rempli doucement de PECO pour le week-end, moi je me contente ensuite de pousser le bouchon jusqu'à la rue de la Garenne à Saint Quentin Fallavier, au calme ! 21h04 terminus !

     

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  • Stephane l'esclavagiste qui t'offre une orange pour bosser le samedi
    C'est bien optimisé comme ça ?
    Garé propre, pour une fois
  • Samedi 18 Mars 2017
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    On dort vraiment bien quand on a sommeil rue des Garennes, pour un peu j'y aurait passé le week-end. Mais voilà, j'ai une vie familiale, il faut pas que je reste ici. A 6h06 je demarre pour une heure de trajet en solo mais avec ma remorque quand même, je veux dire par là que ça dort dans le quartier et c'est temps mieux. Une petite heure plus tard je suis à Duarig Logistica, il y a personne au lavage je peux prendre mon temps et tout laver à la brosse à dents, même l'interieur du hayon y a eu droit.

    Stephane l'esclavagiste debarque à 8h30, et il me faut bien une grosse heure pour tout vider et recharger une bonne vieille tournée sur la Catalogne, par chance Georges et son fils passaient par là, ils m'ont filé un coup de main qui me fait gagner pas loin d'un quart d'heure.

    Dernière ligne droite, rentrage à St Peray, finito à 11h, on vera la suite lundi vers 2h30, 3h ? Je me tatonne. Grosses bises !

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  • Oh que c'est beau !
    La saison des fruits approche
    Tout neuf tout joli
    Hay que esperar
    Posé in extremis mais au calme à La Pobla
  • Lundi 20 Mars 2017
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    Il y a comme dans l'air quelque chose de guilleret ce matin, un petit air de renouveau, voilà, c'est ça, c'est le printemps qui nous met en joie. Sauf que, reviens sur terre Phil26, il est 2h22 du matin, t'es déjà debout depuis que le reveil a sonné à 1h20 et une nouvelle semaine de chauffeur livreur t'attend. Je fais chauffer un peu le tracassou, à 2H30 petantes je sors de mon parking sécurisé. Il devait y avoir une fiesta cette nuit au SEVEN, la mega boite de nuit de St Peray, parce que j'ai croisé quelques pietons qui titubent pour rentrer chez eux. Mais heureusement, je titube pas car j'ai rejoint l'A7 en 13 minutes. On peut pas dire qu'il y ait foule ce matin, et tant mieux, je peux faire du slalom pour faire chauffer la gomme comme les bikers avec leurs grosses motos. Mis à part le fait que je me demande si je me suis fait flasher juste avant le péage de St Jean de Vedas, il y a rien au de special jusqu'à Narbonne ou le sommeil m'a dit : coucou !! Et je me suis écroulé 51 minutes sur l'aire des Gasparrets juste avant La Palme.

    En repartant, il faisait quasi jour, avec un magnifique soleil, c'est donc bien le printemps. Il y a encore de la neige sur les cimes du Canigou, c'est toujours aussi joli, du reste je pense que ceux qui se levent avec ça tous les matins ne doivent pas s'en lasser. C'est avec une heure d'avance sur mon RDV que je me pointe chez le premier client à Celrà. J'ai tenté le coup et j'ai bien fait, en même pas 45 minutes je me suis enregistré, vidé papiers signés, c'est presque un exploit et la tournée demarre vraiment fort. 50 km plus loin seconde livraison à Fogars de la Selva, mais là, mauvaise pioche, il y a autant de camions que le bon dieu pourrait en bennir, ça pue. Au bureau la miss LOGISTICA m'annonce pas avant midi, bigre ! Il est 10h20. Autant en profiter pour becter, jouer à Tetris et dire des conneries sur magnifique forum FDR : http://www.fierdetreroutier.com/phpbb3/index

    Comme prévu, à midi le gardien vient me chercher, je peux me mettre au quai N°6. Dans cette usine c'est XPO qui se charge de la logistique, le cariste est si mou qu'on dirait qu'il est rempli de chewing gum à l'interieur, je boue à 125° et j'en ai eu ma claque à un moment donné, j'ai carrement fini par lui poser le reste des palettes à quai. Parmi le personnel de preparation de commandes il y a une petite trisomique, super rigolote, j'avais encore jamais vu un handicapé comme ça en preparation de commande et j'ai trouvé ça super chouette.

    Quand je reviens au bureau, je reperds encore 20 minutes parce que la secretaire est partie faire caca sans doute. Bon, c'est pas mon jour. Arrivé au 3e à Polinya, là, c'est carrement la 3e guerre mondiale, il y a des camions dans tous les sens, ici c'est journée continue mais ça empêche pas qu'il y a 2 camions complets avant moi, putain de lundi ! Et ça fout les boules tout ça parce que j'ai que 4 palettes. Du coup je me radine au 4e client à Rubi juste pour 16h15, ça ferme à 16h30, par contre ça a prit 5 minutes pour poser 2 palettes, IMPEC ! Il ne reste plus qu'à sortir sans encombres de Barcelone pour rejoindre La Pobla de Claramunt et poser mon dernier lot de 7 palettes. Il ne me reste tout juste 15 minutes d'amplitude, pour aller me garer et c'est rapé pour recharger ce soir à Castelgalli de toutes façons. Bref, ce lundi j'ai pas eu beaucoup de bol mais au moins je suis vide et bien garé, c'est déjà ça.

     

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  • Panorama de la C37
    Je pense que c'est la Catalogne ici
    Alors Maurice, tu te degonfles ?
    Le péage de l'A709
    Coucou !!!
  • Mardi 21 Mars 2017
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    C'est un de ces matins calmes comme je les aime tant ! Pas de vent pour être décoiffé, pas de pluie pour être trempé, bref un matin magnifique qui met la banane. Juste un peu avant 8h je mets en route pour rejoindre Castelgalli via Manresa. Il y a pas 50 routes, c'est la C37 qui s'offre à mes roues, cette route est juste incroyable, taillée au milieu des collines, elle ne dessert pas grand chose mais qu'es ce que c'est joli, et avec la lumière du matin c'est encore plus classe, ça donne envie de s'arrêter et juste regarder au loin bêtement sans rien faire. Mon extase est cependant de courte durée puisque 33 minutes de trajet plus tard, je suis au portail chez le client. Il y a deux citernes qui essaient à tout prix de sonner, mais ici c'est 8h30, à 8h27 ça sert à rien de s'exciter sur le bouton. De mon côté j'ai du bol, je suis le seul à charger en "conditionné", vu que ma commande devait être chargée hier c'est largement prêt.

    A 9h15 je suis paré au décollage et il peut neiger, je patinerai pas. Me voilà calé à 80km/h dans les montagnes catalanes de la C25, ça monte autant que ça descends, mais je touche à que dalle, le camion fait tout, tout seul, je me demande bien à quoi je sers. Heureusement, je fais un peu de télécoaching et j'explique quelques bricoles trucs et astuces à des fleuristes débutants en l'occurence Péli et Sweden, faut bien que je serve à quelque chose. De l'autre côté des Albères il ne fait pas aussi beau, mais ça m'a pas coupé l'appetit pour autant, cassage de croute au Village Catalan.

    Je devais avoir un complement sur Rivesaltes, mais c'est compromis, j'ai juste à remonter direct sur Chanas. Arrêt habituel à Narbonne et passage quasi tranquille à Montpellier, ou c'est plus qu'une questions de semaine pour l'ouverture de la déviation de l'A9. Je m'arrête vite fait chez fred à Valence pour un leger soucis de feux sur la remorque, un fil s'était coupé à un endroit plus qu'improbable puisqu'il n'y a aucun frottement à cet endroit-là. C'est à 19h30 que je finis par me poser le long du client de demain, pile poil au moment ou il se met à tomber quelques gouttas de pluie, demain sera moche je le sens !

     

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  • Je fais mes courses à Carrouf
    Y en a qui se la coulent douce, 15 clients par jour
    Machine
    Salut les jeunes !
    Auxerre
  • Mercredi 22 Mars 2017
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    Finalement la pluie se sera arrétée au petit matin ce qui n'est pas une mauvaise chose. C'est à 8h que je finis par entrer chez le client, sachant que j'étais prévu à 7h30 c'est pas mal. Le cariste n'est definitivement pas motivé ce matin, il décide d'attaquer par aller prendre le café, j'en fais autant et ce sous la contrainte bien sûr. Par contre après, il était chaud comme une baraque à frites, et il a vidé la semi complète en 20 minutes. Je recharge un complet de flotte pour le 60 juste de l'autre côté de la voie ferrée, à Carrefour. Mais voilà, je ne garde pas ce magnifique voyage, il me faut tout ramener ça au dépôt. Mais j'y perds pas au change étant donné que je reprends un lot d'additif pour chape liquide à transporter à +15 pour le luxembourg. Bien sûr ça suffit pas, donc mon chef me colle 3 rolls pour Auxerre. Comme ça la semi est bien pleine.

    J'ai pas le temps de passer un coup de rouleau, juste un coup de gasoil et j'attaque ma montée, il s'agit de faire Auxerre avant 18h. Première étape un petit quart d'heure de bouffe vite fait à la Grande Borne histoire de passer Lyon quand tout le monde regarde le journal de Jean-Pierre Pernaud. Bien sûr j'évite l'A46, faut pas deconner... Pour remettre les pendules à l'heure je fais ma dernière 30 minutes à l'arrache à Macon, si bien que je peux arriver dans la capitale de la Puisaye juste à 17h. Non seulement la fille qui s'occupe de la reception des plantes est mignonne mais en plus elle est super sympa ce qui ne gâche rien. C'est vraiment de plus en plus rare des gens qui sont content de receptionner la marchandise qu'on leur livre, certes c'est des fleurs mais quoi qu'on livre il y en a toujours pour receptionner en soupirant, cerise sur le gateau, du temps que j'ai vidé, elle m'a rendu les rolls déjà empillés, et bé...

    Du coup, j'ai plus qu'à me rapprocher de ma destination finale au sud du Grand ducher du Luxembourg. Au GPS, je pourrais presque aller couper sur place, mais au GPS seulement. Il faut déjà s'envoyer la N77 qui dans sa partie bourguignone est certes très jolie avec ses traversées de villages typiques, mais elle est truffée de radars dont certains t'empêchent de prendre tout élan, bref je rame jusqu'à Troyes pour ainsi dire. Plutôt que d'échouer du côté de Bettembourg ou je suis sûr à environ 98% de pas trouver de place pour garer, je me dis que je devrais inventer un plan B. Il y a une route qui rejoint Esch/Alzette mais d'après les specialistes de mon forum ça passe pas à cause d'un pont qui est bien indiqué sur Michelin, je passe donc par Longuyon, ou il y a un pont aussi que j'évite, mais il y a un magnifique déviation à travers champs et j'atteris en bout d'amplitude et d'heures au milieu de nulle part mais à 15km à vol d'oiseau de ma final destination, bref j'ai fait au mieux.

     

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  • Au bout, y a la Belgique, l'exotisme au bout de la rue
    Il faudrait pas 2cm de plus à la semi
    ZI de Sanem
    A31 liner
    Je me demande s'il va pas pleuvoir sur Lyon
  • Jeudi 23 Mars 2017
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    Mon premier reflexe ce matin c'est de regarder Google Map, il y a comme tous les matins de longues files d'attente vers le Luxembourg. Etre obligé tous les jours que dieu fasse devoir sortir du pays et se fader des bouchons pas possible pour parfois un boulot de merde que les VRAIS Luxembourgois veulent pas faire, ça doit quand même pas être drôle tous les jours. Vaut encore mieux aller en Suisse... Quand on est frontalier on doit savoir ce que ressent le Roumain ou le Bulgare quand il se fait pourrir par un petit chef qui a pas tiré sa crampe la veille. Donc, c'est sur ces pensées que je demarre de mon parking trop magnifique au bord de la D18, il fait 3°. Je rejoins la magnifique ville fortifiée de Longwy, et comme j'ai pas vu comment faire pour prendre la voie rapide en haut, j'ai continué via Mont St Martin, ça m'a rappelé mon jeune temps, dans mes souvenirs il y avait une longue descente en pavés et en bas un tout petit poste de douane avec des vrais douaniers dedans. La rue est desormais goudronnée et il y a plus la barrière de la douane. Du coup j'ai roulé environ 1km en Belgique pour rejoindre le sur du Luxembourg, 3 frontières en 2 minutes, je suis un international driver. 20 minutes plus tard je suis à Soleuvre chez le client.

    Je sais pas ce qu'ils foutent dans leurs IBC, mais il y en a qui sont si lourds que quand je les pousse, mes pieds sortent des chaussures, quand je pousse 1T mes pieds sortent pas des chaussures. Sur place je reprends 19 cuves vides, ça prend 5m de plancher et c'est nettement moins lourd. Mon complement se trouve à Tremery au nord de Metz. Les bouchons à la frontière ont disparu tout le monde est au travail. Je charge du groupage et à peine arrivé au bureau on m'envoie vers la très jolie chef qui me pose la question qui tue : A quelle heure vous serez à Lyon, même pas boujour, même pas merde, c'est vrai on est dans le transport faut pas être poli ça sert à rien. Donc, sachant que je ne suis même pas à quai et pas encore chargé, je suis dans l'impossibilité de donner un creneau horaire pour la livraison. Le cariste a pour ordre de me charger en priorité, en 45 minutes c'est fait, je m'annonce pour 19h30 à St Priest.

    J'ai compté large exprès pour descendre pépère et me refaire une santé en conso vu ma montée catastrophique. Pas lourd et pas trop vite ça compense. La météo a vu juste, ils sont bons à la météo, on devrait leur confier les sondages pour les elections, plus je descends plus il fait moche, il tombe des cordes sur Lyon, à l'heure de pointe c'est joli ! Après le stade moche à Meyzieu c'est marqué 50 sur l'A46, mais il y a pas beaucoup de trafic, personne ne peut rouler à 50, pourquoi pas 30 ? Par contre au radar automatique tout le monde se met à 40, un jour on passera au pas pour être sûr. A 19h15 je suis chez le degroupeur à St Priest, le chef au courant de rien me dit qu'il vide pas avant 22h30/minuit le 57. J'ai fait ma pleureuse, payé mon café et finalement une demi heure plus tard je repartais, et je pensais encore à la fille de Metz qui m'a fait des pieds et des mains pour la livraison. Retour au dépôt sous des trombes d'eau, je me prepare psychologiquement à sortir au hayon les IBC et ma pile de rolls. Mais en fait, bonne pioche, quand j'arrive à 21h le chef m'a attendu, il a eu pitié ! C'est pas un bon chef ça ? Je vide tout en courant, et ciao viva, je finis mes heures dans la zone de Felines, y en a assez pour aujourd'hui.

     

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  • Le Pont de Serrières
    L'autoroute de Chantemerle
    Cruas 07 - ardeche
  • Vendredi 24 Mars 2017
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    Parce que notre magnifique departement du 07 a besoin d'eau pour donner de magnifiques fruits et legumes il faut bien qu'il pleuve de temps en temps et ce matin, il pleut comme hier soir. A 7h55 je mets en route pour me positionner sur le quai de la base logistique des transports Brossier de Felines ou il y a pas loin de 2 emplacements de chargement, les rois de la logistique mondiale peuvent trembler. Après 8km d'un harassant trajet sur le route grasse de Serrières je vais vider mes poubelles qui partent direct dans l'incinerateur, le tout sur des EPAL toutes neuves, un vrai crève coeur.

    Afin de conclure cette semaine, je me rends à la capitale mondiale de la porcelaine artisanale à Sanctus Heusticius, plus connu sous le nom de St Uze qui est nettement plus simple à écrire. Onle sait peu, mais c'est en 1789, année célèbre que les frères Revol ont demarré leur production de vaisselle mondialement connue. Même le pichet jaune de Ricard vient d'ici. Bref, le cariste lui, il s'en fout, à midi c'est terminé pour lui, alors il speede, il speede mais pour rien, c'est le binz sur son quai. Je vide foulée chez Mazet à Montelimar, je dois recharger de l'autre côté de la voie ferrée avant midi mais avant 14h30. C'est cool il y a la bonne équipe cet apreme, les chefs sont déjà en RTT, ambiance détendue sur le quai, sauf que parti trop vite les chef a mal édité le BL, c'est un vrai casse tête qui va prendre pas loin de 2h pour regler l'affaire. Je sais que ça va pas faire plaisir, mais je fais face à un véritable complot, issu d'un cabinet noir qui fait systematiquement chier alors que le week end est là... Qui se cache derrière ce complot ? J'aimerai le savoir, c'est une véritable affaire d'état. Bref, je suis ensuite remonté jusqu'à St Peray via la superbe N86 ou ça roule nickel ce soir, 18h fin des opérations et de la semaine ! Bisous !!!

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  • Allez on est parti
    Il a la classe Delphin
    La croix rouge italienne se deplace en Topline
    Italia forever
    Posé au calme, nickel
  • Lundi 27 Mars 2017
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    C'est vraiment le meilleur moment pour avancer au jardin en cette fin mars, et ce week-end ça a jardiné sévère à St Peray, bonjour courbatures, je suis bien rouillé, courbafourbu et je marche comme un bon vieux papy. Cependant, la retraite c'est pas pour tout de suite, et vaut mieux garder la forme si François Fion passe faudra pousser juqu'à 65 ans. Donc, pour le moment, nous sommes lundi, il est 1h52 et je suis assis au volant de mon trop magnifique FH de marque marque Volvo. Le temps de mettre à jour à l'heure d'été le tachy, je demarre trés precisement à 2h01, j'avais dit que je partirai à 2h, mais voilà, je suis un faible j'y suis pas arrivé. Ce matin, ça roule nickel évidement, j'avais calculé mon coup pour éviter au maximum le moindre bouchon, il parait que Grenoble c'est la merde à traverser, ah bon ? Mais pas à 3h du matin, c'est un billard. Je ne lache à aucun moment l'accelerateur, ce matin, c'est Juju42 qui est dans le même cas que moi et on casse du sucre sur Toupy, Samu et Swedish Warrior. Coucou en passant à Delphin qui s'est arrété à la régule à St Michel, plaques orange oblige. Tout seul dans la montée, idem au péage au tunnel, il n'y a que arrivé sur Turin que je trouve un peu d'animation. Je débarque un peu avant 6h30 à Vilanova d'Asti, nickel chrome, je peux aller tater de la couchette une petite heure.

    Le temps de boire un bon café et un croissant, il est 7h30 quand je redecolle, Delphin me passe juste sous le nez, on se rejoint un peu plus loin à Tortona, ou il y a quelques ampoules à Led, ici aussi les prix ont monté un peu, c'est pas Delrue mais ça en prend le chemin. On traine pas trop, Delphin aussi a du boulot, et il a déjà pas mal perdu de temps avec l'escorte ADR, calés comme les vrais sur la canal n°7 on fait encore un bon bout de chemin ensemble jusqu'à Corteolona. Je finis par me radiner à Lodi à 10h30, ici aussi, le coup de feu est passé, en une demi heure les 66 palettes sont sorties. Le soleil aussi est de sortie ce lundi ce qui ne gâche rien, je peux même casse crouter une fois sur l'A1 à Somaglia au calme et carreaux ouverts, que du bonheur !

    Il me reste ensuite juste à rejoindre Luzzara un petit village entre Reggio Emilia et Mantova, si je ne m'amuse pas trop je peux tenter d'y arriver en moins de 9h et qui sait, caler même une belle coupure de 11h sur place. La route est defoncée une fois sorti de l'autoroute comme partout en Italie, et c'est trés joli, comme partout aussi en Italie. Bien sûr ça manque un peu de palmiers, mais bon, c'est le nOOOoord ici, la vallée du Pô et j'ai du bol, ça roule nickel encore une fois. Si ça avait été la vallée du Bol, j'aurais sans doute eu du pot. Pile poil à l'usine pour la reprise de 13h30. Ici on fabrique des ascenseurs pour les handicapés, les personnes agées, ils ont du boulot par dessus la tête. C'est un peu long pour charger, surtout vers la fin, il me manquait 2 colis, mais surtout je voyais approcher l'heure fatidique de 15h qui me permettrait de boucler en 13h, je vais faire ce que je sais le mieux, c'est à dire : le casse couilles au bureau. Le chef qui est comprehensif, me dit qu'il aura pas les colis vu qu'ils ont été chargé dans un autre camion qui est à Marseille ce matin, pour une fois que c'est pas moi qui ait fait une boulette. Du coup je vais vite vite vite me garer dehors, 15H00 posé, impecc pile poil, pour valider ma 11h. Une excellente journée sans le moindre bouchon, c'est ou qu'on signe ?

     

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  • Le boxon demarre à Milan
    Des rolls tout neufs qui brillent
    Dans les coins autour de Pavia
    En Maurienne
    Donc, c'est plus la TOTAL
  • Mardi 28 Mars 2017
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    C'est pas parce que le soleil brille chaudement les après-midi qu'il faut oublier qu'on est que fin mars, il caille le matin à 4h. Je fais bien chauffer le vieux basto avant de finir par sortir de dessous la couette. A 5h je decolle, c'est tôt, mais ce que je veux c'est avant tout éviter le bordel à Milan, or, pour aller à Casorate Primo, il faut passer par la banlieue sud de Milan. Pour le moment c'est calme quand je rejoins l'A1, ça roule impecc. Bien sûr, plus je m'approche de Milano, et plus ça roule fort. Je sors à Melegnano, ça m'évite d'aller m'enterrer sur les premiers ralentissements de la tengenziale, je passe je pense juste juste, mais alors vraiment juste avant les emmerdements, après Binasco dans l'autre sens c'est déjà une longue file de bagnoles, ils ont le moral les types ! C'est avec une heure d'avance que je me gare dans la paisible ZI de Casorate, je peux aller finir ma nuit, j'ai pas perdu plus de 2 minutes sur mes prévisisons.

    Comme prévu à 8h30, le client attaque à charger, c'est un joli lot de rolls tout neuf, ça va bien à charger sauf que ça va cogner pendant tout le trajet, il y a à peu près 2 ou3cm de marge sur la paroi, pas le choix. De là, je vais dans la banlieue de Tortona, et d'ici, il faut traverser de jolis petits villages, mais pas en camion, du reste des semi il doit pas en passer beaucoup dans le quartier, j'en ai pas croisé jusqu'à ce que je recupère l'autoroute à la sortie de Pavia. A 11h je debarque à la cartoucherie de Rivalta Scriva, paumée de chez paumée au beau milieu des champs. Ambiance OLD SCHOOL la dedans, bizarre cette usine ça fait presque penser à un camp militaire. La secretaire quant elle rigole quand elle se brule, à la maison, c'est elle qui commande, c'est sûr. Enfin, peu importe, je suis chargé avant la pause de 12h30, et comme je suis un gros veinard de 92kg, il y a une palette supplementaire, si bien que la semi est complète aux portes. Je me gare juste de l'autre côté de la gare de Rivalta qui a dû connaitre des jours meilleurs et je casse la graine au calme et au soleil.

    Comme pas hasard, je tape la destination DUARIG sur mon GPS Garmin Turbo diesel, un rapide calcul me fait dire que j'ai 6 minutes de marge pour passer en moins de 9h. Normal. Facile. Donc, profitant que la Padane fait digère son panino, je chausse mes sandales de plomb et GOOO ! Torino, tout ça à la régule et truc completement incroyable qui arrive que dans les films, j'ai monté en plein après-midi tout le trajet entre Susa et la plateforme du Tunnel, à fond et sans jamais rattraper personne, c'est le genre de truc ou t'as autant de chances que de gagner les chiffres du loto. Par contre c'était un peu le binz à la plateforme et les 11km du tube ont été laborieux, difficile de comprendre pourquoi par moments on tombe à 60, 50 km/h ??? Arrêt douchas à la Total côté français qui est devenue une Dyneff, la douche est toujours un peu merdique, avec cette manie franco française de mettre des douches avec bouton poussoir qui tiennent plus au bout d'un moment. J'oublie l'option Grenoble ou c'est la 3e guerre mondiale sur la rocade, je fais le long crochet par Chambery, quand je me pose à quai au dépôt le camion indique 8h59, mais le temps qu'il finisse de bien me niquer ça fait 9h01. Bref, on vide tout et comme Philippe est un bien brave homme, il m'évite de bousiller ma 10h pour 10 minutes en me posant le camion à quai pour la nuit pour une tournée de fleurs demain. Régis aussi est là, j'éspère qu'il va pas ronfler trop fort.

     

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  • The Autun Beach
    Dans le Morvan
    Never again
    A Olivet, faut pas venir en semi il parait
  • Mercredi 29 Mars 2017
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    C'est en silence que je décolle à 4h50 ce matin avec ma tournée de 11 clients. Régis dort encore, j'hésite à le reveiller. Je me ravise rapidement, j'ai peur de prendre un coup de boule de bon matin. Régis est un sanguin, vaut mieux se mefier. Tout doucement ça se reveille sur Lyon, mais ça roule encore plutôt pas mal sur le périph, nickel. Une fois gravit la côte de Rilleux, je peux rebrancher le pilotage automatique et finir ma nuit d'un oeil. Enfin, je reste vigilent quand même, j'ai une oreille en veille qui écoute attentivement les infos, mais ça me saoule vite fait et j'ai depoussiéré ce bon vieux Daydream Nation de Sonic Youth. A TOPE !! Ce matin, encore un gros carton de PL direction le sud, juste avant Macon Sud, il y a 4 camions qui se sont poussés, je sais pas ce qu'il se passe en ce moment mais ça n'arrête pas. Je stoppe vite fait au truckstop histoire de me couler un bain. Je quitte l'A6 à Chalon Sud pour la magnifique route du Morvan, encore un gros crash sur la RCEA, impressionant, là encore 2 camions qui se sont poussés. De mon côté je me farcis ce matin, une des routes que je préfère, par Autun et Chateau Chinon, il n'y a personne ou presque et on peut faire du pilotage dans les nombreuses courbes et contre courbes, il y a un tas de parkings plus tranquilles les uns que les autres, j'en profite pour remettre les compteurs à 0 un peu après Chateau Chinon.

    Il est presque 10h30 quand j'arrive à ma première livraison, à Corbigny dans un Weldom à l'accès pas tibulaire, mais quasi. Le jeune receptionaire est plus que perdu, du coup ça prend bien plus de temps que prévu et il me faut faire tourner les bielles pour faire Nevers avant midi. Heureusement dans la quartier il y fort peu de trafic, il y aura juste la traversée de Nevers pour faire caguer, à 11h45 je suis au Botanic, 2 rolls à poser, ça va bien. Je mets le cap plein OUEST direction Bourges. C'est après avoir cassé la croute que mes emmerdes ont commencé, la traversée de Nerondes est dévidée, bête et discipliné, je suis les indications. La déviation fait prendre des routes ou ça croise pas et traverser des bleds certes jolis, mais bien tordus comme Villequiers par exemple, au final, on se retrouve à la sortie de Nerondes, 25km dans l'os et surtout pas loin de 20 minutes de perdues. L'avantage c'est que ça met de l'animation dans les bleds, les maires vont être contents quand il va falloir payer les degats dûs aux nombreux ripages et trottoirs ecrabouillés. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai pris la rue dans le mauvais sens pour trouver Jardiland, et j'ai encore paumé 10 minutes, j'étais au bout de ma vie quand j'ai fini par y arriver.

    Mine de rien, j'avais déjà plus de 7h de guidon en repartant. Dans ma petite tête, je me suis dit que ça serait quand même pas mal de tomber les 3 livraisons sur Orléans aujourd'hui. Donc, c'est à 16h que je debarque à Olivet, ou il y a une jardinerie dans le centre. Des voitures mal garées partout, je fais une savante marche arrière au moment ou passe un ploton de cyclistes sortis de nulle part. Au final, la patronne fait que de raler, que c'est pas ce qu'elle a commandé, que mon camion est trop gros, bref, je lui ai promis de venir en taxi la prochaine fois. Je fonce tête baissé sur l'A71, ou les jeunes me font de grands coucou depuis le pont avec à la clé une super vidéo rigolote. Arrivé au Brico Jardi de Fleury Les Aubrais, en plein dans l'heure de sortie des bureaux, impossible à moins de commetre un meurtre de reculer dans la reserve tellement c'est déjà bloqué dans la rue. Les gars de la reception sont sympas et comprehensifs, je laisse ça sur le trottoir d'en face, et je fonce en prenant bien soin de ne pas me mettre dans le bouchon et de bien suivre l'interdiction PL pour rejoindre le Botanic d'Orléans distant de 4km. Bingo, ça receptionne encore les plantes, je pose tout ça à l'arrache et je me pose à 17h45, MORT. Mort, mais content, je valide une belle 11 avec 9h40 de guidon, et si, et si y avait pas eu tout ce merdier j'aurai pû aller dormir au calme à Dadonville. Je m'avance un peu en pliant au maximum mes rolls et ranger un peu la semi, demain risque d'être stressant, du moins ça sera pas le Morvan. Dommage.

     

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  • J'aurai dû tester
    Le Pithivois, Pithivien, Pithiveux ?
    Rock N Roll avec les portiques à 2m pour livrer ici
    Rueil Malmaison, que du bonheur
    Posé à Formerie place de la gare
  • Jeudi 30 Mars 2017
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    Ne sachant pas trop à quelle le client ouvre à Pithiviers, je demarre tranquillement à 7h30 d'Orléans. Sur la rocade qu'on appelle tengenziele parce que ça fait rital sans doute, le trafic commence à se charger gentiement, mais tout ça ne me concerne pas, je prends la clé des champs avec nottement la célèbre ville étape de Chilleur aux Bois, mais point de parking pour faire caca, il y a seulement les bois autour reservés à cet usage. Ayant du travail, je ne fais pas le test et je me radine à 8h devant le portail de Delbard ou c'est affiché ouverture 9h. J'ai donc plus qu'à attendre. D'un autre côté, c'est bien parce que je suis le premier, deux autres camions sont arrivés juste après. A 9h petantes, le portail s'ouvre, deux coups de hayon plus tard je repars en pleine forme sous un soleil radieux, destination, l'Ile de France...

    C'est toujours un drame pour moi de venir livrer en région parisienne, quand je pense que certains font ça à longueur d'année, ça me file des boutons pour eux. Je commence par livrer au Botanic de Bretigny/Orge, pendant que je vidais j'ai entenu un petit "ploc", et ça n'a pas loupé, je me suis fait accroché le retro par un livreur, il y a une toute petite marque noire, que dire, que faire ?? Je mettrais un petit raccord pour masquer ça, jusqu'au jour ou ça sera moi qui exploserai vraiment le retro. De là je vais à St Michel/Orge, l'entrée de la jardinerie est à la one again, partout des portiques pour empêcher l'accès des camions, l'architecte a pensé à tout, sauf que des camions seraient utiles pour approvisionner le magasin, cretins que vous êtes ! Après un rapide "check" sur Google map, il apparait que c'est tout au vert pour aller à Rueil Malmaison, le coin est vraiment sympa, ça pue un peu le fric quand même entre Le Pecq et Le Vesinet, la seule chose qui m'interesse c'est que ça roule nickel. Un petit quart d'heure pour poser à Botanic Rueil, et je ne demande pas mon reste, VITE, VITE sortir de cette région sinistrée. Les abords de l'A86 sont une véritable honte, vraiment pas dignes d'une région aussi riche.

    Après mon cassage de croute et douche habituelle à la Total à Hardivilliers, je me radine au terminus de la tournée au nord d'Amiens à la jardinerie de Poulainville, la ville du chocolat lol. C'est alors que j'avais retroussé mes manches pour empiller les rolls, que je reçois mon rechargement, avant 16h30 à Amiens. Je lache, tout et je fonce. Même pas le temps de regarder l'adresse plus que ça, mais le GPS me fait passer par le centre d'Amiens. Finalement, j'y vais au flair, par une mega interdiction au PL qui fait traverser la ZUP, c'est large, y a pas de ponts et je me pointe dans la ZI juste derrière ces batards d'escrocs de Wirhlpool, il est 16h10, je vais avec mon sourire ultra brite pour m'enregistrer. Je peux charger, mais juste avant le gong final de la journée. Je fais mettre le lot le plus possible en arrière, comme ça j'ai de la place pour finir d'empiller mes rolls. Il me reste ensuite plus qu'à remettre le lot sur l'avant, que ferai-je sans mon transpal ?? Toujours est il que j'en ai bien chier, garé en pente et penché. Pour repartir j'ai suivi les panneaux offciels qui m'ont fait passer par l'ancienne Ruche Picarde, que d'émotions pour tout ancien légumier qui se respecte. Heureusement que j'ai coupé au plus court pour venir, sans quoi j'aurai jamais chargé aujourd'hui. La suite du programme se situe aux confins du 80, 76 et 60 à Formerie, comme je savais pas trop par ou y aller, j'ai pris Aumale et la N29, coin typique, oublié comme tant de coins en France, je me pose à 19h30 dans la cour de la gare typique en briques rouges, comme il fait encore jour je passe un coup sur le pare brise, avec le printemps, les insectes sont de sortie !!

     

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  • Formerie Centrum
    Y a encore de vieilles usines dans le 60
    Marseille
    Un corbeau au boulot
    Au garage de Bel Air avant d'entamer la descente de la Rochepot, comme les vrais
  • Vendredi 31 Mars 2017
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    Le matin ça commence de bosser tôt à Formerie, le client ouvre à 7h30. Mais que le vendredi, ça tombe bien, on est vendredi. Je complète donc la semi avec une dizaine de tonnes de palettes ADR. Ce qui ne m'arrange pas du tout en fait. D'ici, pour rentrer à St Peray via Jarcieu c'est juste juste juste, alors en ADR à 80, c'est même pas la peine. Je me fais une raison, et j'y vais piano piano, y a pas le feu au lac de toutes façons. Je connaissais pas du tout ce coin de France, et certains villages sont pas vraiment au mieux de leur forme, ça fait un peu de peine, des villages qui meurent alors que partout il y a des gens mal logés ou carrement sans abris, enfin, je sais pas, je trouve juste qu'il y a un truc qui tourne pas rond. Je retrouve un peu d'animation arrivé sur Beauvais ou une bagnole et un porte container communiquent via des gros doigts tendus en l'air, c'est toujours agréable un spectacle pareil. Finalement, le contournement de la région parisienne passe au délà de mes esperances, et c'est tant mieux. Mais ça ne va pas durer étant donné que ce soir c'est le top départ des congés de Pâques, il parait qu'on dit vacances du printemps maintenant. Alors on ira ramasser des rouleaux de printemps au lieu des oeufs de paques. Je me suis radiné pour midi juste après Sens avec déjà quasi 4h de guidon et une faim de loup.

    Finalement, je me suis fait un petit plaisir rare après bouffer, j'ai fait une demi heure de sieste, ouais ! Carrement ! Je recule devant AUCUN sacrifice. Sur l'A6, le trafic se charge doucement, mais surement, ça devient presque casse couilles après Auxerre. Il y a même un gros bouchon après Avallon, ce qui m'a incité à sortir me jeter sur la N6. J'avoue j'hésitais un peu, à 80 et chargé lourd, je me disais que j'allais pas me faire des amis, mais finalement il y a ey assez peu de trafic, j'étais donc zen et detendu du bulbe. Je la prend pas souvent cette N6, toujours peur de perdre du temps à cause de cette saleté de RSE pourtant j'aime bien, c'est joli varié, mais bon, time is money, et money is le nerf de la guerre. Après si c'est prendre la N6 pour rouler dessus comme un jobard pour mettre le même temps que par l'A6, c'est pas mon trip à une époque ou on perd plus vite les points que ce qu'on mets les politiciens vereux en prison. Après un arrêt douche à Macon je me suis posé avec pratiquement 9h vers Chassieu, au calme, demain il fera jour...