Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Il fait déjà chaud quand je m'extirpe du plumard. A 8h, je suis face à une tasse de café et une tostada à l'huile d'olive, c'est pas pire qu'une montagne de bacon. Demarrer tard, c'est bien, mais avec des ramasses en vue ça va être tendax d'autant que j'en connais aucune. A 9h45 j'ouvre la session et les hostilités. Il y a tellement peu de trafic jusqu'à Navalmoral qu'on se croirait un dimanche. Faut bien avouer aussi qu'il y a pas grand chose à transporter dans le coin, c'est dommage d'ailleurs parce que c'est vraiment joli, sec, et parfois pelé. Au bout de 3h de route au calme, je me radine à Fuenlabrada, et là, alors que ça fait presque une semaine que je promène sur des routes desertes ou presque je suis au beau milieu d'un trafic intense, ça fout un choc. J'ai une palette à prendre pour Valence dans un vieux Poligono, on charge en double file, tout est normal.
De là, je vais à Coslada chez un transporteur, ça roule à peu près bien, je me radine un peu avant 14h. Le temps que je rentre et que je descende du camion, le portail était fermé derrière moi, les mecs partent bouffer, reprise à 15h30. Au moins je suis pas garé dans la rue, et ça me laisse le temps de publier le dossier de la semi à Anthony. Quand le portail finit par reouvrir, il y a 6 ou 7 camions derrière, je me dis que j'ai bien fait de pas trainer. Finalement je m'en tire pas trop mal en ressortant de ce bourbier à 16h30, il y en a qui vont finir leur journée ici c'est sûr. Il me reste encore Danone à Tres Cantos à ramasser, vu l'heure, vu le nom du client, je crains le pire. Au guichet d'entrée il y a un roumain desabusé qui me dit avoir attendu 7h avant de pouvoir entrer. Mais à ma plus grande surprise, je suis attendu !
Sur l'annonce de transport, c'était prévu des cuves de pulpe jus de fruit, du moins d'arômes, vides, mais en fait certaines sont encore pleines, même pas ouvertes mais arrivées à date. Le tout est stocké depuis plusieurs jours en plein soleil. Je ne sais pas comment tout ça va être nettoyé, mais ça va être un sacré chantier, surtout le caramel. C'est bien la misère pour repartir d'ici à 18h, c'est tout bouché. Dès que je peux je prends le R2 à péage que personne ne prend. D'un côté tant mieux, ça m'a fait gagner au moins 20 minutes. De nouveau sur l'A2 direction Zaragoza, il y a plus personne, ma semaine normale reprends son cours, ça roule à fond jusqu'à El Navarro ou je stoppe enfin me decrasser. Ici, c'est le top. Propre, grand, chauffé, de la pression, il y a même une salle de gym. Après ça, il me reste encore 1h45 de dispo je m'avance au plus loin avec le gasoil qui crie famine, difficile de trouver une station qui prenne la DKV... J'aime pas trop mettre du gasoil le soir, mais j'ai pas tellement le choix, rouler en reserve c'est pas mon trip. Ce soir je me pose avec 9h55 juste avant Fraga. Impecc !