FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • C'est lundi, il fait nuit, c'est triste
    Rush Hour à Barcelone
    Drache à Sbadell, déjà que c'est vilain quand il fait beau !
    Il sait plus ou les garer ses remorques J Carrion
    Terminus a la discoteca
  • Lundi 5 Février 2018
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    Very bad trip au reveil à minuit ce matin, j'arrivai encore pas à avaler la pilule. Dimanche j'ai appris par Samir, la disparation brutale d'un bon pote, Michael De Sousa, le boss des transports TGI, il est toujours trop tôt pour partir, mais à 36 ans, en laissant derrière soi une petit fille qu'il ne vera pas grandir, une femme et une entreprise pour qui il aura tout donné. Micka avait beaucoup de copains, j'en faisait parti, j'ai toujours essayé d'aider son entreprise dans la mesure de ce que je pouvais faire, comme beaucoup, son humour souvent décallé alait loin, mais là, il est allé trop loin la blague était pas drôle. Je ne peux m'empêcher à l'avenir de sa boite, et surtout aux copains, Tophe et Tonin, que vont ils devenir ? J'espere que de la haut, Micka continuera a veiller sur eux, il était tellement fier de ses chauffeurs et m'en parlait souvent au téléphone. 

    Je pars donc avec un mélange de tristesse et de colère à 0h45. Je pensais être tout seul, mais pas mal de collègues sont déjà en route, la flotte fait son apparition vers Nimes, elle ne me quittera pas de la journée. Passé Perpignan j'ai mes 4h, je me pose en paquet de merde sur un parking histoire de recuperer un peu. 50 minutes de sièste qui font du bien quand même. Je debarque chez Santi un peu avant l'ouverture il est 6h45. Vu l'heure, je vais me taper le bouchon après La Roca Del Vallès, en grugeant un peu j'arrive à remonter 1 bon kilomètre du bouchon c'est toujours ça de gagné si bien que je me pose à Polinya à presque 8h30, il y a des camions dans tous les sens, je crains le pire. Mais j'ai que 3 palettes et j'ai pû passer entre 2 complets, le cariste était bien luné.

    Sur l'Ap7, c'est encore le total merdier, je passe par derrière pour rejoindre Sabadell. Il y a des coins que j'aime pas, Sabadell en fait parti : c'est mal foutu et c'est moche. Il y a une "ronda" avec plein de carrefours, et à chaque croisement une tremie marquée 4M, n'étant pas courageux je ne m'y engage pas, mais au dessus, il faut froler les voitures en stationnement, c'est chaud, ça passe utra fin. Je vais livrer deux palettes de rouleaux de tissu dans une vieille ZI sur la route de Caldes, un sous traitant à Mango, mais rien n'est marqué, le temps que je trouve, un camion s'est mis à quai avant moi, il charge complet, je paume 50 minutes. Il fallait chercher un quai en sous sol. Bon pas grave, ma livraison prendra 2 minutes. J'enchaine avec les boites de medicament vides à Terrassa, en 5 minutes c'est fait, et je termine ma tournée humide au nord de Terrassa avec 14 palettes de produits chimiques. Client facile, et rapide, aujourd'hui carrement 2 caristes pour vider !

    Comme j'ai de l'avance, je peux tenter de charger avant la pause dejeuner à Castellgali, Javi est averti je me suis annoncé pour 12h30, impec, "muelle quatro" qu'il m'a dit. On fait la même méthode que la semaine passée. Je charge 24 IBC pour le departement 35, ça me fera promener. Quand je ressors j'ai 20 minutes de dispo pour caler une 11, tant pis, je la ferai plus tard. Comme la C25 était fermée à cause de la neige, je tente pas le diable, le tunnel de Cadi est accessible seulement avec les chaines, j'ose pas imaginer le col du Puymorens, je redescends sur Barcelone en quete d'une place au calme. Je me cale vers Montornès, dans la zone de Carrion, je sais qu'il y a un vieille boite de nuit abandonnée avec de la place, ça ira très bien pour moi, 15h, fini journée.