Carnet de bord de Novembre 2018 | Partager sur Facebook |
Je me sens vraiment seul dans le quartier pour faire du bruit très tôt le lundi matin depuis que Jean-paul le citernier a fait valloir ses droits à la retraite. Je decolle à 3h29 ce matin, heureusement, le chien de garde aboie comme un malade histoire de justifier sa boite de Pedigree Pal. RAS ce matin pour rejoindre l'A7, si hier soir c'était rouge à la montée, c'est nickel dans les 2 sens maintenant. Tout au plus il pleuvasse, avec quelques averses sur la Languedoc mais rien de special. De toutes façons il y a un vosgien à 1h devant, s'il se mettait à neiger il m'avertirai, comme d'hab je trace jusqu'au village catalan, sauf que, au lieu d'aller me garer à mon emplacement habituel, je suis allé côté village, je voulais faire une photo du Vosgien depuis le pont.
La bonne nouvelle c'est que la photo est dans la boite, mais que vu que Samu n'a pas souhaité s'arrêter pour m'offrir une boisson chaude à base de caféine, j'ai dû aller me l'offrir à la station, et là, bien sûr coup de bol, je tombe sur l'ancien pompiste qui était dans la station AGIP, je pensais qu'il était sous les gravats de l'ancienne station, mais non, 6 ans que je l'avais pas vu. Du coup, j'ai mis ma tournée, et il a mis la sienne. Et on a bien rigolé. On a parlé de tous ces gens qui se plaignent en faisant des pleins à 1€75, et ajoutent pour 70, 80€ de boutique, y a quand même de quoi se marrer ici... Je m'éternise pas, j'ai du boulot quand même.
Première livraison de la semaine 45, Vilabareix, je connais le client, c'est tout de suite plus facile, j'hésite pas une seconde pour m'enquiller dans son impasse, 15 minutes pour vider, ça speede. Je fais le crochet par Aiguaviva faire le plein à la REPSOL et je fonce à Celra. Là, fini la rigolade, y a des camions dans tous les sens, forcement avec le long pont de vendredi, journée compte double. Presque 1h pour m'enregistrer, il y a 20 chauffeurs dans la salle d'attente, la clim est en panne, c'est irrespirable. Pascal, un affrété arrive avec 4 palettes, je suis surpris, il avait RDV à 9h30. Du coup, je lui prend ses palettes vu que je suis gentil et que j'ai la place, ça fera toujours gagner 5 minutes. Par je sais pas quel miracle, je passe avant pas mal d'autres camions. LOS MISTERIOS DE LA LOGISTICA.
J'ai juste 1km à vide à faire pour recharger un complet de cochon congelé, c'est pas tout à fait prêt, mais je me casse à 14h15, ce qui est quand même pas mal, et ça me laisse de quoi remonter un peu, j'échoue au Truck Etape de Beziers, 16h20 pile poil pour caser la première 11 de la semaine, moi je dis que ça, c'est good ! Je peux enfin me battre avec la vingtaine de mouches qui sont rentré dans la cabine pendant le chargement au cochon, j'ai fait un carnage.