Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
Ce lundi, ça démarre tranquillement à 7h36. J'aurai même pu partir à 8h, mais voilà, je suis un garçon consciencieux, et je sais que sortir de St Peray à 8h c'est comme vouloir s'evader d'Alcatraz, c'est la merde. La semaine commence plutôt bien pour les collégiens puisque le bus est en rade le long de la route, une bonne vieille excuse pour être à la bourre et faire sauter la première heure de cours. J'ai quand même mis 25 minutes pour prendre l'A7 à Valence sur ensuite je suis peinard, y a qu'à descendre avec ce sentiment d'avoir trainé et d'être en retard. Une heure à peine après être parti, Maryan m'envoie le premier contre ordre de la semaine.
J'ai RDV à 16h30 à Grannollers chez Coty. Ils seraient en rupture avec mon produit, et ils demandent à ce que je me pointe le plus tôt possible. Les savoir en rupture de produit provoque chez moi une sensation de plaisir. Quand tu viens en avance, ils te refoulent et tu dois attendre ailleurs qu'on veuille bien te téléphoner, si tes palettes sont chargées en large et pas en long, ils te refusent et il faut reprendre RDV, et là, ils sont en rupture et crient à l'aide. J'aurai pû me faire bloquer par une manifestation de Catalans en colère et être encore plus en retard, mais voilà, ils bloquent à Tortosa au sud de la province...
A 13h je passe à douane, à La Jonquera, ça prend environ 1 minute, pour un ibc ça traine pas. J'aurai aussi bien été inspiré de trainer un peu, mais voilà, je suis un consciencieux. Tant et si bien que je me suis radiné à 14h50 à la barrière de chez Coty. Le parking est archi full, la gardienne veut que je recule dans la rue pour me refouler, pas question. Devant mon insitance elle finit par appeler la reception, les chaines sont en panne, du coup les camions de ce matin ne sont pas passés, c'est la merde absolue.... Et NON, il n'y a aucune urgence avec mes palettes. Bien fait pour ma gueule. Mon voisin de parking amène 6 palettes, il est là depuis 11h avec un RDV à midi. Yvan arrive quelques minutes plus tard, lui il a été mis à quai à 11h, puis refoulé car ses palettes avaient été chargées en travers et non en long. Finalement, on passe à quai à 18h30, j'ai même pas réussi à faire 3h de coupure parce que ce connard de gardien franquiste m'a fait bouger 2 fois de place. Il a même fallu encore se battre pour faire écrire l'heure de départ sur le CMR, eux il comptent qu'à partir du moment ou t'es à quai... Boite d'enculés jusqu'au bout. Moi j'écris l'heure d'arrivée au moment de m'inscrire ça évite toute discussion à posteriori.
De là, je laisse Vanvan aller se mettre en place pour demain, il aura pas cassé la baraque aujourd'hui, une bonne journée à 15km ! Je file me poser en coupure au calme à Santa Oliva, ils m'ont saoulé les catalans aujourd'hui !
La nouvelle organisation de IDIADA a completement changé, avant c'était la merde, mais maintenant. Whaow. C'est vachement mieux, il faut amener sous le bras tous les papiers, la license les instructions ADR, un jour faudra amener les extincteurs. On prend un ticket et on t'appelle comme au rayon fromage à Mammouth. Aujourd'hui j'ai le S001, donc je suis le 1er, je finis par rentrer 40 minutes plus tard sur l'anneau, là encore à ce qu'il parait c'est une livraison URGENTE. Le temps de trouver un cariste je repars à 9h, impecc.
Y a plus qu'à se détendre un peu sur l'Ap2, et profiter du paysage, je voulais prendre ma douche juste avant la sortie pour Lérida, mais Caramba, il y pas moins de 3 bus garés, je vais voir des fois qu'ils soient à vide, lâche l'affaire, y a 3 complets de pré adolescents qui ont dû mettre les chiottes à l'envers, je me tire. Finalement j'ai bien fait, j'arrive pile quand une place se libère chez mon client. J'avais déjà livré ici dans ce magasin de sport, ça va super vite et ils sont sympas. Franck dit "borrachuzo" m'avait déjà envoyé mon retour, de l'autre côté de Lérida dans la zone industrielle, facile. L'accès est un peu merdique, mais je charge un peu plus loin dans la zone dans un ancien dépôt à ferailles. Ici la spécialité c'est les produits phytosanitaires, herbicides et autres petits bonheurs pour insectes et oiseaux. Enfin, ça charge au transpal electrique, ce qui est assez rare dans ce genre d'endroits.
Fort de mes 21t je remonte comme d'hab par la C25, y a pas le feu au lac, c'est pour livrer demain matin à Béziers, il va rien m'arriver. Alors tranquille Emile, pause manger 1h, pause gasoil 20 minutes à Vic et enfin, test du parking sécurisé ADR chez Padrosa. A peine garé, le vigile débarque avec son AIXAM Turbo voir si j'ai le droit, car tous les produits ne sont pas autorisés. Comme par hasard, j'ai pas le droit, pourtant niveau danger avec de l'engrais ça craint moins que du carburant ou pire du comburant, mais voilà, c'est la Generalitat de Catalogne qui a décrété ça donc, fin de la discussion. Donc pour ceux que ça passionne ; classes : 1 - 2.3 - 3.1 - 7 interdites. Pour le temps d'une douche et d'un café il me laisse ici, le prix du parking est pratiquement le double, 2 euros 30 pour 40 minutes ! Bon, la douche est gratuite ça va aller. Je finis par arriver pour 20h à Béziers chez le client, le vent a moli un peu, il fait une douce soirée.
A 7h30 je vais vider au paradis de l'agriculture non bio, il y a un catalan pressé avant moi, je suppose qu'il doit venir tous les jours, quoi qu'il en soit ça vide assez rapidement, j'ai le temps de prendre le café quand même, je repars une heurre plus tard, direction la magnfique ville de Sète. Il y a déjà pas mal de camions en attente, mais finalement ça passe assez vite. Je prends un complet de cartons pour King Jouets. Il y a les transports Laffont qui ammène du carton ici de Grenoble pour qu'il soit préparé, mais ils repartent à vide, j'y comprends que dalle. Du coup j'ai l'impression de piquer le boulot à Laffont, alors que fondamentalement, je prends le boulot à personne ! C'est tellement du bon boulot qu'on peut pas le vider "foulée" la reception, c'est jusqu'à 14h, autant dire que c'est mort pour aujourd'hui.
Finalement je remonte tranquillement, en me disant qu'il y aura peut-être un changement de programme et finalement non. J'avoue que ça tombe plutôt bien parce qu'avec les premiers matins un peu frisquets la chaudière à la maison n'a pas redemarré, et ça me travaille depuis lundi. Je me dis que ça tombe bien et que je pourrais me déguiser en plompier chauffagiste et passer par la maison. Donc, si votre chaudière se mets en route, et que l'eau ne va pas jusqu'aux radiateurs c'est le circulateur dans 90% des cas. Evidement un pro, s'il vient, il change le circulateur, je me suis donc bien cramé en dévissant le couvercle et forçant un peu le moteur, j'ai refermé le bazar, remis le courant et alléluia, ça a marché, 30 minutes plus tard il faisait 45° dans la maison. Ouf ! 250euros d'économisés !!
Comme je suis sympa, la cliente m'a payé à bouffer et plus si affinités, j'ai repris mon IVECO Daily et la direction de Grenoble, ça roule tranquille, sauf que la bretelle pour prendre la direction de Rives qui est fermée, bien sûr c'est marqué juste à la bretelle sinon je serai sorti à Tullins, je perds mon petit 1/4h, mais ça n'a pas d'importance, il y avait 2 voitures qui me suivaient dans la déviation, elles me suivaient tellement qu'elles sont allées se perdre dans la ZI de King Jouets avec moi, c'était trop drôle ! A 21h, je suis garé OKLM, c'est la top la ZI ici pour roupiller.
Il caille, il y a du brouillard humide ce matin, c'est la dernière semaine en short je crois bien. J'étais bien prévu à 7h ce matin au planning, comme quoi c'est quand même organisé la logistique du jouet. J'essaie comme je peux de guider un gars en bi train à se mettre à quai, je me demande s'il aurait pas gagné de temps à décrocher quand même, ou alors il est joueur, quoi qu'il en soit il a bien transpiré. Il faut presque 3/4h pour vider les cartons, je file ensuite sur Moirans prendre un lot pour Parets Del Vallès, et manque de bol je loupe de peu un café avec Alex et son porte chars. Retour direct à Jarcieu, journée régionale en vue.
Journée régionale en vue, mais facile. J'attaque par une ramasse au Leclerc drive de Daveyzieux, vu le département, ils sont forcement sympas. Je charge 9 palettes de boissons et descends bien tranquillement dans la vallée, au Leclerc de Chavanay prendre 10 palettes de boissons. Il reste juste de quoi completer avec un lot de cartonnages à St Clair du Rhône et rentrer à la kommandantur pour tout vider et reprendre des lots pour le departement n°13.
Bien sûr 15h, ça ferait un peu tôt pour aller glander à Vitrolles. Alors je fais de la logistique, du moins j'essaie de trier des palettes de stockage, lire des étiquettes, faut être intelligent pour faire ça !!! A 19h je pense avoir fait le tour de la question, et je m'en vais vers d'autres horizons, à savoir Vitrolles ou je me demande bien ou je vais pouvoir faire ma coupure au calme. A tout hasard, je vais me caler au plus près de POINT P, mon premier client, et c'est cool, c'est en impasse, y a une place face au portail, je crois bien qu'elle sera pour moi !! 22h fin des opérations pour ce jedï !
On dort super bien dans l'impasse de POINT P, et dès 7h30 ça ouvre. Comme ici ils ont du savoir vivre, le café est offert à l'ouverture et ça c'est vraiment la meilleure nouvelle qui me soit arrivée depuis très longtemps, j'ai économisé pas loin de 45c. Mes palettes en principe devaient être livrées à Salon, et le temps que le vendeur arrive, j'ai le feu vert pour vider ici, 4 coups de fourche et je me sauve pour tranverser la bonne ville de Marignane, je vais chez SUN Logistic, qui n'a rien à voir avec SUN Express, c'est bête, j'aurai bie serré la louche à ce pauvre Chouchen qui a le moral dans les chaussettes, perdre son chien c'est terrible j'en sais quelque chose. De là, retour à l'aéroport, avec encore 2 autres transitaires à livrer, ça va assez vite et à 10h c'est plié.
Les bouchons matinaux ne sont plus qu'un lointain souvenir, je peux aller tranquillement à Puyricard livrer mon dernier lot à la chocolaterie. C'est un peu misereux pour venir, mais c'est tellement joli... En même temps que je sonne j'apprends qu'il n'y pas de reception le vendredi, que tout le monde le sait et que je peux partir. Finalement après une longue conversation avec la responsable, des coups de fil de partout et la preuve par A+B qu'on avait aucune instructions, je peux vider moi-même au hayon. Je suis reparti avec un joli ballotin de chocolat, que je planque vite au frigo sinon il arrivera jamais à St Peray.
De là, je remonte direct à Mercurol, Tain pour les intimes. D'ici, je prends la N7, c'est pas trop autorisé, enfin, c'est pas trop clair, je sais pas si c'est du transit ou de la desserte quoi qu'il en soit j'avais pas envie de faire le détour par Aix. A 15h je suis en place pour charger les pommes, ça va super vite, et je vais vider direct foulée chez Giraud fruits, king de la pomme. Comme tous les vendredis c'est le bronx, faut attendre son tour pour passer à quai, j'ai un bon vieux groupage pour la Catalogne, on fera ce qu'on pourra lundi parce qu'on est pas des machines. A 21h c'est retour à la casbah, j'ai pas touché au chocolat, l'honneur est sauf, et j'offre ça à ma belle, c'est encore mieux qu'on bouquet de fleurs tout pourri. Bon week-end !
Finie la rigolade, à 2h30 je suis dans les startings blocks. Ce matin, la seule bonne nouvelle, c'est qu'il pleut, déjà hier il est tombé un peu d'eau, il y en a grave besoin. Comme je suis jamais content, je dirais qu'il pleut jamais, mais que ça tombe juste aujourd'hui alors que j'ai tout le poids à l'arrière, donc, je patine dans la semoule. Quoi qu'il en soit, 14 minutes pour rejoindre Valence SUD, je suis dans les clous ce matin c'est très très calme, il y a juste une longuissime zone de travaux après Montélimar SUD que bien sûr j'ai traversé à moins de 70 derrière un frigoman pas pressé. Tellement c'était long qui Flixbus a même tenté de doubler, devant, derrière, je suis entouré de mecs cintrès. Alors que ça se reveille sur l'A9, je me paye une sieste bien mérités au Catalan Village People.
Impossible de se louper pour repartir, j'ai reçu pas loin de 4 textos en 45 minutes. Je fais un stop à La Jonquera pour la douane, un chauffeur espagnol au bureau me fait remarquer que je n'ai pas le droit de me garer le long du bureau... Y QUE ? Je sais que la Police Municipale allume ceux qui viennent ici en ADR, mais que les Mossos ont donné l'autorisation, et puis je suis pas garé au club ni au bar, j'attends la douane. Il faut donc se garer sur l'autoroute et venir à pieds, et courrir le risque de marcher le long de l'autoroute, et ben moi j'ai pas envie de mourrir à La Jonquera ecrasé par un Polonais, puis applati par un Roumain, et achevé par un Bulgare. 5 minutes plus tard j'ai mon papier et je me casse, prêt à en découdre avec ma tournée.
Première livraison, une formalité à Barbera, j'ai juste à ouvrir les portes, c'est la dernière palette. Vu l'heure les bouchons du matin sont terminés, et je file tel le TGV dans la Zona Franca livrer un IBC chez Nissan. Comme c'est de l'ADR, il faut que j'attende dans la rue que vienne les pompiers de l'usine pour m'escorter. Il y a un camion déjà en place pour vider, ça laisse le temps d'aller faire couler un café. J'ai 2km à faire pour livrer Akzo Nobel, miraculeusement il n'y a personne, je rentre direct à quai, le temps que je me mette en place, 2 complets sont arrivés derrière. OUF, je serai pile à l'heure à Olesa de Montserrat, j'avais RDV à 14h30. Le temps de casser une graine, je rentre après le changement d'équipe, ils sont chauds bouillants. Quand je repars, il me reste 50 minutes de volant soit pile poil le temps de poser en passant une palette à Manresa, et in extremis à 16h mon dernier lot à Sallent. Ouf... J'ai plus qu'à aller me planquer dans une ZI au calme, c'est juste dommage d'avoir bousillé ma 11 pour 30 minutes d'amplitude, mais c'est le jeu de la vie !
Je démarre ce matin avec plus de 15h de coupure, en pleine forme, mais voilà ça compte pour 9h. C'est vraiment le genre de débilité qui te donne pas envie de faire ce métier de con parfois. Je suis pas tout seul à bouger ce matin, autour de Manresa ça commence aussi à bien rouler. Pour une fois je change un peu de coin, j'attaque à ramasser à Valls de Torroella, un bled paumé direction Andorre c'est la première fois que je mets les roues dans le secteur, c'est truffé de mines on se croirait dans le nord de la France, sauf qu'ici ça a pas fermé. J'arrive pile pour 8h chez le client, dans un village rikiki, mais voilà, hier la fille au téléphone m'a dit de venir à 8h, mais il faut attendre 8h45 pour les papiers. J'ai juste 7 palettes de serviettes en papier à prendre.
Retour ensuite pour du classique, avec 4 IBC à prendre chez XPO à Castellbisbal. C'est truffé de dépôts XPO dans le coin, faut juste bien viser le bon. Le temps se faisait menaçant ce matin, et la pluie a fini par tomber, au sol ça fait une épaisse mousse, faut juste y aller mollo. A partir de ce moment, se cotoient 2 genres de conducteurs, ceux qui paniquent, et ceux qui s'enervent après ceux qui paniquent et qui roulent encore plus fort que d'habitude. Par miracle, je suis arrivé sans bouchon à Castellbisbal, bien sûr "hay que esperar", j'en profite pour regarder l'adresse suivante, il tombe des cordes et sur MAP tous les accés sont au rouge vif, il y a des cartons un peu partout, je ne suis donc pas plus pressé que ça. Une fois à quai, j'en profite pour faire gerber une palette et je me sauve en même temps que revient le soleil et que disparaissent les bouchons.
Il est déjà 11h quand je m'enregistre dans une plateforme au port, là encore j'ai 4 palettes à prendre, le miracle c'est que mon n° de commande est le bon du premier coup, et que les papiers sont prêts, et que, cerise sur le gateau les palettes sont dispo. Au bureau on m'annonce, quai 3 ou 4. Et là, c'est le drame, c'est gavé de camions qui vont tous ou 3 ou au 4. Tout redevient normal. L'heure tourne vite, et la pause est proche quand je me mets à quai, je repars juste 15 minutes avant la fatidique pause de 13h. J'ai refait gerber ce que je pouvais quant même, il me fait encore prendre 7m20 de plancher à Figueras. Je charge de lourdes palettes de charnières en feraille, pas hautes, pile poil pour remonter 2 des 4 palettes du port pas lourdes, quand je finis de charger, il reste 0.80m de plancher, impeccable.
Y a plus qu'à remonter tout shuss en France, bon, j'ai perdu bien 30 minutes à cuase d'un accident au Boulou, perdant ainsi tout espoir d'aller me caler en coupure à quai à Jarcieu. J'ai juste à monter au plus haut que je peux, je me pose avec 8h58 de guidon, en bout d'amplitude au péage à Valence SUD, à 3km à vol d'oiseau de la maison il est 22h30. La honte !
On dort très bien à Valence SUD, il faut au moins reconnaitre ça. Ce matin, il y a du brouillard quand je démarre, rien à voir avec du gros brouillard Italien, mais quand même. Je remonte direct au dépôt ou Régis me donne un brave coup de main pour tout sortir le voyage et bien sûr recharger. Je laisse le 43 et le 71 à quai, moi mon secteur attitré c'est St Priest. Je vais pas me plaindre j'y vais alors que l'heure de pointe est loin derrière, le type n'attendait ses palettes que vendredi matin, mais là aujourd'hui c'était calme alors il les a bien voulu, je savais pas s'il fallait que lui baise les pieds tellement ça paraissait être un exploit que d'accepter la marchandise que sa boite a commandé ? De là, je vais finir à Satolas Und Bonce pour vider les charnières de Figueras, je débarque juste au moment de la pause, ici c'est 11h/11h30, c'est original....
Une fois vide j'hérite d'une de ces missions qui font plaisir, à savoir aller à Meyzieux pour faire la navette des déchets Meyzieux-Meyzieux. A la base, c'est nul comme boulot, mais quand la semi est encore pas chargée, c'est encore pire d'attendre. Fait exprès le cariste revient de la pause de midi bien en retard et bien sûr il prend son temps pour charger, c'est qu'une fois qu'il a terminé qu'il débloque le quai et que je peux atteler la semi, il est 16h quand je ramène la semi à quai, 3h pour 3km.
De là, je monte à Venissieux chez DHL, ils ont encore déménagé, c'est plus un transporteur, mais les forains du transport, je prends 10 palettes pour Castres, les palettes sont dans un piteux état, un sac est percé et coule lamentablement, ce qui ne perturbe pas du tout le cariste, les 5m annoncées se transforment en 6m50, mais tout est normal.... Un chauffeur du quai d'à côté me conseille de refuser les palettes (?) J'ai pas été plus loin dans la conversation, j'ai dit "ah oui bonne idée" Bien sûr, quand je repars l'A46 commence à bouchonner un peu, et l'A43 aussi mais à cause d'un accident, décidement quand ça veut pas... L'avantage c'est que je suis quasi le dernier pour charger à la base BOTANIC, quand je termine il me reste encore 0,80m de plancher, comme hier soir, sauf que là je dois passer par Jarcieu. Vu l'heure je passe pas par Lyon, je coupe par St Quentin Fallavier et Cours et Buis, et puis il se met à pleuvasser. Avec Philippe à quai, on se refait le voyage, il faut rentrer au chausse pieds encore 4m de plancher. Au début de ma carrière j'aurai dû compter le kilométrage de métrage de plancher que j'ai gratté. Vu l'heure, je campe à quai.
Le reveil m'arrache d'un magnifique rêve à 4h du matin, un véritable appareil de torture. Je me prépare tranquille, dès que j'ai 9h de coupure je décolle, il a plu toute la nuit, c'est trempé. Comme je commence à livrer à Clapiers, mon seul objectif c'est d'arriver là avant le gros rush des banlieusards Montpellierains. A Montpellier il y a 5 lignes de tram, des bus dans tous les sens mais des bouchons terribles, c'est un peu l'Ile de France, mais avec des palmiers et des meufs bronzées qui vont pas tous les jours se faire traiter aux UV. C'est reducteur comme image ? Bon, alors L'Herault c'est le departement ou il y a le plus de boites échangistes par habitant. Bref, j'ai passé juste juste juste avant la misère complète, sauf sur les 2 derniers kilomètres, mais à 8h je me mettais en place au BOTANIC de Clapiers.
J'ai pas eu besoin de dire au cariste : vas y prends ton temps, je partirai quand les bouchons seront calmés, il a bien pris son temps. A 9h ça se calme un peu, même si c'est un peu encore la misère pour rejoindre l'A750, pays de brun ! Après je suis peinard et j'en profite pour calculer mon coup, j'ai 2 clients à poser à Castres, dont un qui ferme entre 12h et 14h, du coup comme le second ferme pas, j'y vais sauf que ça me fait bouger 6 IBC. Mais TIME IS MONEY. Je profite du paysage même s'il fait pas super beau, par chance je suis pas tombé derrière des trop mous pour passer le col de Poussarou, une fois dans le Tarn, il fait beau. Je débarque à midi pour vider les sacs de granules, les mecs sont pas chiants vu que c'est moi qui bouge mes palettes et qu'il y a pas de quai. Je repense encore au mec de DHL qui me certifiait les yeux dans les yeux qu'il y avait un quai... Les palettes en large on peut pas les prendre au transpal. Je repars quand même avec des reserves pour 4 sacs, logique.
Je termine le dernier comme prévu à 14h, ça prend presque une heure pour vider 6 IBC. Tout ce qui m'importe c'est passer Toulouse avant le rush du soir, mais à 16h ça passe encore bien, une fois sur l'A64 c'est le soulagement, ça roule tranquille Emile. Du moins ça roule sur Valentine, le bled ou je vais livrer. Je débarque à 17h15, mauvaise pioche, ça ferme à 17h, c'est balot. Après l'heure c'est plus l'heure ! Mais c'est pas dramatique non plus, il fallait bien que je case une vraie 11h, pour ce soir ça le fait, y a un grand parking au calme que demander de plus ??
Cette nuit, y a un sale moustique qui m'a pourri la vie, là, je suis tombé sur un vieux de la vieille, pas le moustique tout speed, mais un tout mou, malin comme un singe j'ai jamais pû lui eclaté la tête, par contre je me suis foutu des claques toute la nuit, et à l'heure ou j'écris cette merde (vendredi 22h56) il est toujours en vie et dans le camion. Bizarement ce matin, le parking est encore vide d'employés, je me dis qu'ils doivent commencer tard ici, à 7h30 je remplis les papiers au gardien, qui me dit de revenir à 8h. Finalement j'ai feu vert à 8h15, le cariste me paye le café, et m'apprend que le vendredi personne ne travaille ici, ils bossent tous sur 4 jours. Pas mal le concept. Il y a juste un service minimum.
Du temps que je traine, je regarde MAP et c'est le boxon à Toulouse, or, il se trouve que j'ai un lot ADR à prendre à Toulouse chez Dascher, à livrer en foulée chez Dascher à Marseille. Du temps que je me rapproche, le bouchon diminue, et c'est tout au vert quand je sors à Portet Sur Garonne, le lot est prêt mais c'est un vrai merdier dans la cour dont la moitié est condamnée pour cause de groudronnage, du coup, il faut rester le moins longtemps possible sur place, 29 minutes papiers compris, moi ça me va. Tout shuss direction la cité phocéenne, il tombe des cordes dans les Corbières, ça nettoie le pare brise de nombreux cadavres d'insectes explosés, ce qui contrariait un peu mon compagnon de route. Je me radine un peu après 15h chez Dascher, tout proche des plus beaux quartiers de l'Estaque.
Là, encore, une demi heure pour vider, alors qu'ils m'avaient dit "dans 1h !" POURQUOI ? NON ! PAS D'ACCORD, foulée, c'est foulée, après avoir un peu joué la comédie parce qu'on est à Marceille, et que c'est vrai, j'ai un RDV à 18h chez Carrefour à St Gilles pour recharger. Le vendredi soir c'est vite le binz dans le coin et j'ai pas envie de perdre de precieuses minutes, je passe juste mais alors juste avant le plus gros du bordel à Vitrolles. J'avais encore jamais foutu un pied dans cette toute nouvelle base Carrouf le long de l'A54. En fait il y a un accès direct au rond point du péage, c'était tellement simple que j'ai pas vu et j'ai fait le grand tour par Garons, quoi ??? je visite !! Quoi qu'il en soit, je m'enregistre à 17h50, OUF. J'ai un quai direct, on peut même pas aller sur le quai voir ce qui se passe, je mets tout mon bazard dans le coffre à palettes, mon transpal, mes sangles mes barres, histoire que tout se passe bien. A 19h15 c'est plié, je peux remonter tout mouillé de chaud à la maison. Il y a tellement de monde sur l'A7 à la descente que j'hallucine, alors Manu Macron, si jamais tu lis, vas y, fous le gasoil à 2€, y aura toujours autant de tocards pour rouler !! Je me gare bien content à mon maison, un peu de repos ne feront pas de mal, le tout en moins de 10h et surtout je valide à 10 minutes près ma 2e 11 manquante !! alors grosses bises à tous, et de temps en temps, pensez à faire un petit coup de clic sur les bannières FDR qui en ont bien besoin !! (même celle d'en dessous de ce texte !)
Il faut pas que je me loupe ce matin, j'ai RDV à 9h à Carrefour St Egreve. C'est pas que ça soit très compliqué, mais entre les bouchons pour sortir de chez moi, et ceux pour rentrer à Grenoble, et le fait qu'on est lundi. A 7h pile je décolle, à 10 minutes près ça passe encore nickel et je suis rapidos sur la 4 voies de Grenoble, après Romans je peux même finir ma nuit jusqu'au péage de Veurey. Comme prévu le bouchon démarre juste après la tire lire, 20 minutes pour arriver à St Egrève, distante de 5km. J'ai de la peine pour ceux qui doivent tout traverser. Il y a pas d'autres camions en reception, je suis à quai direct, et comme j'ai rien à faire je vais prendre le café en salle de pause, à côté du panneau d'affichage ou c'est toujours interessant à lire, visiblement les affaires ne sont pas au beau fixe. Je sais pas chez LIDL, mais chez Carrouf les indicateurs sont en berne. Les cartes sont surement en train de changer de mains.
Comme c'est lundi, c'est TREDI ! Une fois vide j'ai pour mission d'aller charger des déchêts ADR à St Victor, c'est juste avant La Tour du Pin en venant de Rives. La cambrousse quoi, c'est juste parfait. Le récuperateur est dans une ancienne filature, c'est pas large, mal foutu et en bordel. Je charge des solvants, peintures que les gens rapportent en dechetterie, il y a des pots tellement rouillés qu'ils arrivent à fuir j'en prends plein les poumons, ça vaut pas une Gauloise sans filtre. A 11h30 c'est chargé, et j'ai plus qu'à couper à travers pour rejoindre Salaise/Sanne, vu la gueule de certaines palettes je roule tranquillos, j'ai pas envie de voir couler encore un peu plus de merdes sur le plancher.
J'avais RDV à 14h45, mais comme celui de 13h15 n'est jamais arrivé, je passe avant. C'est cool, parce qu'aussitôt vide, je dois rentrer au dépôt et je peux passer l'interieur du frigo à la brosse à dents, y en avait besoin.
Mathis est sur le quai cette semaine, ça fait des bras en plus, et c'est une bonne chose. Un groupage Catalogne me tend ses petits bras, ça me va comme un gant. Je me voyais camper 3h à quai, mais pas du tout, j'ai été pessimiste et j'ai juste les heures pour descendre sur Narbonne. Aux informations on a des détails terrifiants sur les inondations de la nuit passée, le departement a encore payé un lourd tribu, j'ai vraiment de la peine pour eux. Maintenant va venir le temps de dresser les comptes de tout ça, mais quand t'as toute une vie de travail noyée dans la boue, je pense pas que les assurances soient à la hauteur. Il pleut toujours sur le Languedoc, mais ça va, ça roule encore, à 21h je me pose au centre routier, c'est blindé mais il reste une place pour mon taxi et moi-même.
Pas la peine de s'affoler ce matin j'ai le douane à faire à La Jonquera, je pars donc juste au dernier moment de manière à stationner le moins longtemps possible, il est 6h40 quand je décolle, il ne pleut plus et c'est plutôt une bonne chose pour le département de l'Aude qui a bien trop souffert. Le jour se lève bien péniblement quand je passe les Albères et je trouve miraculeusement une place potable juste au coin du batiment du transitaire. Transitaire qui est en retard ce matin, elle a pas eu le temps de se sêcher les cheveux. A 8h15 je repars et j'en profite pour checker MAP c'est grave le merdier sur Barcelone. On va dire que ça tombe plutôt mal, j'ai RDV entre 8h30 et 10h30 chez un client particulièrement mou et chiant. Même si la longueur du bouchon a diminué au fur et à mesure de l'avancée de l'heure de pointe, c'est encore bien le brin, je donne mes papiers à 10h45, mais ça a passé crème.
Il aura fallu presque une heure pour vider 6 palettes, quand je reprends mes papiers, un Bouché Partners pête un plomb quand il apprend qu'il a 30 minutes pour faire envoyer un mail ici pour prendre RDV, sans quoi ça sera pour demain ou plus tard. Ils sont vraiment tarés ici. Je quitte la ZAL sur ces constatations pour rejoindre AKZO NOBEL, il y a juste 5km à faire. Je débarque à midi, un camion faisait 1/2 tour juste quand j'arrivais et la première chose que m'a demandé le gardien c'est : "T'es pressé ?" Là, tu te dis que ça pue. Il y a je sais pas quoi, une citerne qui bloque le quai. J'ai juste 3 palettes, j'ai proposé de vider au hayon transpalettes, mais non, faut attendre. Y a un DSV devant moi avant 7 palettes, il attend déjà depuis 1h30. Je m'en sors pas trop mal finalement, je repars à 14h direction Castellbisbal. Ce coup-ci c'est la merde pour sortir de Barcelone, mais là, c'est à cause d'un camion en panne. Je fais pas le malin arrivé sur place, je suis prévu à vider demain, mais vu qu'il y a personne, on vide. Certes il a fallu que je vide à deux endroits de l'usine et que j'accepte de coller des étiquettes sur les fûts, mais au moins c'est livré.
Moi qui pensais ce matin arriver à livrer Alcaniz aujourd'hui, je dois revoir mes prévisions à la baisse. Du coup, j'ai hésité pour le chemin à pendre. Souvent je passe par Lérida, Caspe, mais là, j'ai eu envie de changer un peu et passer par Tarragonne, Reus. C'est un peu plus court et puis il y a longtemps que je l'ai pas prise, avec 1T ça devrait aller. y a pas trop de monde, ça déroule tranquille. Je tombe juste derrière un véritable camionnero en benne chargé à bloc avec son MAN et sa benne, le mec est d'Alcaniz, il arrive à me semer dans certaines courbes en descente, je lui souhaite pas de mal, mais à ce rythme il arrivera jamais à la retraite il m'a impressionné ! Arrivé à 18h45 au circuit d'Aragon, je tente quand même de livrer, mais c'est trop tard, j'ai plus qu'à squatter l'énorme parking du circuit ou je suis garé tout seul comme un grand, au calme !
Après une nuit magnifique au calme je vais voir les vigiles de la seguridad du circuit. C'est bien rare qu'ici il y ait un souci, je peux aller vider direct au box 14/15, ça prend 5 minutes et je suis vide à 8h30. Le seul problème c'est qu'il y a pas 1kg de fret à remonter pour le moment. ça fait un petit moment que ça dure, et ça me rappelle la douloureuse rentrée de 2008, il y a peut être aussi le fait que la campagne des agrumes espagnoles n'a pas démarré encore vu la météo encore chaude sur le nord de l'Europe, du coup, tout le monde se bat le peu de fret espagnol qu'il reste à remonter. C'est le jeu de la vie.
Finalement à 10h, j'ai pour délicate mission de remonter directos à Perpignan, soit 430km. Vu qu'hier je suis venu par Tarragonne, aujourd'hui je reviens par Lérida, et avec le C25 j'aurai pas de péage jusqu'à Girona sud. Et puis, la route entre Caspe et Mequinenza est si belle que ça ne se refuse pas, surtout à vide, c'est de la nationale vieja escuela, défoncée et truffée de pièges pour mourrir comme beaucoup de nationales en Aragon. Aux infos à la radio le principal titre c'est la fermeture annoncées des mines en Asturies, avec des milliers de chomeurs à la clé. Une fois en Catalogne, il pleuvasse et ça ne me lachera plus jusqu'à ce que je me pose à Girona NORD avec 4h15 de volant, ou je me pose pour un gastro bien mérité. J'en profite pour étudier mon programme, tendu bien sûr.
J'ai 8 rolls de plantes à prendre à Perpignan chez un horticulteur pour Salaise en prévision du 1er novembre, l'accès est à la one again, mais heureusement pour moi le Perpignanais moyen est d'une courtoisie rare surtout une fois qu'on force tellement le passage qu'il est obligé de s'arrêter, ils sont impaybles ces gens. De là, je foncer à Espira de l'Agly charger 6 palettes pour Valence. Comme je débarque 20 minutes avant la fermeture et que c'est IMPERATIF demain 13h à Valence, ça traine pas pour charger. Puis, je vais tranquillement completer chez GEFCO à Perpignan. Je tombe sur un Jimenez pas très cool, mais bon, il est chez lui faut comprendre, il a dû perdre 1 minute pour rentrer s'affaler dans son canapé. Heureusement, Olive passe dans le coin par hasard et vient passer 5 minutes sur la quai. Pour demain, j'ai 3 livraisons dans le 30 autour d'Alès, ça va être tendax encore une fois... Je termine mes heures à La Calmette, j'ai pas tenté d'aller me poser chez le client à St Genies, et puis j'avais 8h57, ça servait à rien de faire le foufou.
A 7h je me décide à tenter le coup pour livrer à St Genies, sur la fiche c'est écrit que ça ouvre à 7h, on sait jamais je tente. J'avais bien étudié mon coup hier soir, mais finalement pas assez. La route que je voulais prendre est interdite aux PL, donc je prends la suivante qui ne l'est pas. Du coup je me retrouve en plein dans le village et c'est pas large du tout, je reviens sur mes pas bien enervé, et tant pis je prends la route interdite, c'est pas large mais ça passe à l'aise, reste ensuite à attraper le chemin de vignes qui passe le long de la voie ferrée pour arriver chez l'imprimeur. 30 minutes pour 5km, pas mal ! Le mec me dit qu'il faut passer par La Rouvière, oui, c'est évident putain. Quand je repars il fait jour, ça va mieux.
Ensuite je pose un autre lot de bobines dans la ZI nord d'Alès, c'est facile et en plus le mec me paye le café "comme tu viens de loin, t'as fait de la route, t'as droit à un café" Donc, admettons que je vienne de St Geniès, pas de café alors ! Reste plus qu'à faire le bon choix de route pour la dernière livraison dans le 30 à Barjac. C'est super joli et ça fait visiter le village de Rochegude qui est superbe.
Une fois livré les dernière bobines j'ai plus qu'à redescendre sur la vallée du Rhône, j'opte pour le défilé de la Ceze, une fois passé c'est large et droit, donc je me fade un vieux qui se traine à 65 impossible à doubler jusqu'à Bagnols. Une demi heure de coupure méritée à Montélimar, et j'arrive avec un petit quart d'heure d'avance sur le RDV de 13h à Leroy-Merlin. Y a du monde, faut attendre et j'ai faim, ça tombe super bien.
De là, après un dernier coup d'oeil sur le chateau de Crussol, je file livrer les rolls de plantes chez Tridome à Salaise. Il y a pas de reception l'après-midi, mais on s'en fout c'est des fleurs. Ensuite je traverse à St Clair du Rhône, il y a des gendarmes de partout sur le site, j'entends des hurlements dans le batiment desaffecté voisin, en fait ils s'entrainent pour les attaques terroristes, c'est vraiment impressionant à voir je serai bien resté une heure ou deux à regarder, mais faut que je charge un complet pour le Portugal que je ramène direct au dépôt.
Comme j'ai pas grand chose à faire ensuite, je peux passer au lavage, décrocher mon frigo au profit d'un magnifique plateau. Je vais me caler chez Carrier à Montluel au calme encore une fois, à 19h45 la journée est pliée.
Encore un bon vieux plan feignasse special roupilleur, la nuit y a même des patrouilles de gendarmes, j'ai même failli me faire avoir en pissant dans l'herbe, mais à 3h du matin, on a le droit non ? A 8h je suis au bureau des expeditions, je ne suis pas le premier, il y a encore ceux de la veille qui n'ont pas été chargés, mais comme je suis en plateau et qu'apparement ça les arrange de faire de la place ils me chargent rapidos, c'est assez impressionant de voir une clim de 13M de long soulevée par un énorme Fenwick, le cariste n'a pas Parkinson, il pose ça aux petits oignons et avec le sourire. Je sangle ça, photos souvenir de l'expediteur et je ramène le tout à Jarcieu.
L'heure de pointe est passée, du coup je traverse Lyon comme qui rigole. Etant donné que j'ai aucune confiance en moi, je retends un peu mes sangles à Roussillon.
Vu qu'il y a 3 voyages identiques à sortir aujourd'hui, je prends un autre plateau et je retourne à Montluel, RDV 13h12. A vide en plateau c'est que du bonheur par l'autoroute de Cours et Buis, d'autant qu'il n'y a pas un seul grumal. ça roule tellement bien que j'ai loupé une belle photo de Samu88, le king of the road de la GB du NORD, ce mec est juste un dingo du bitume, il vous racontera ça mieux que moi. De retour à 12h30 à Montluel j'ai le temps de bouffer, il fait encore tiède, mais il parait que c'est terminé, on va bientôt devoir remettre une petite laine. Le cariste de ce matin a trouvé que j'avais pas trainé pour vider à Madrid, et oui mais c'est normal, un FH500 Globetrotter XL **** ça marche ! A 14h30 c'est chargé, et comble du bonheur, j'ai plus qu'a reintegrer mon domicile conjugal, le trafic sur Lyon a repris des couleurs mais ça passe encore à peu près, 2h plus tard je me gare sur mon poussiereux parking, demain un seul mot clé : JARDIN JARDIN JARDIN JARDIN JARDIN JARDIN JARDIN JARDIN
Merci à tous pour tous vos messages, encouragements, cliquements !
Toute les bonnes choses ont une fin, je mets à terme définitif à ce très bon week-end à 5h ce matin. J'ai connu des matins pires, aujourd'hui je n'ai que de la route à faire, ça va me changer un peu, pas besoin de courrir pour livrer recharger, c'est cool cool. Il y a grave du Mistral ce matin qui me pousse violement vers le sud, c'est très bon pour la conso quand on descend, par contre ça donne une désagréable sensation de froid, plus ça va, plus je crains le froid. A ce qu'il parait c'est déjà les vacances scolaires, j'ai l'impression que la rentrée, c'était hier. Le jour se lève du côté de Beziers, et comme d'habitude je me pose pour 3/4h de reposement au village catalan, il y en a assez pour un lundi matin.
Ce matin, on grimpe Le Perthus sur une seule voie, c'est vite la misère et ça commence déjà à s'arrêter dans la grimpette.Vu que c'est les vacances il y a déjà du monde prêt à aller dépenser ses économies à La Jonquera. Je quitte tout ce beau monde après Girona pour me jeter sur le C25. La bâche en plastique du climatiseur commence à montrer de serieux signes de faiblesse, elle doit être garentie jusqu'au portail de chez Carrier, mais je peux pas y faire grand chose. Histoire de pouvoir avancer un peu plus, je fais mon plein à Vic, 930l, il était temps, je casse une bonne graine après Manresa au calme.
Il y a 3 camions DUARIG avec le même chargement et la même heure de RDV, je roule dans les trace d'Adrian une fois à Cervera, on se cale comme des kings à la CB, et le temps passe très vite. Je savais pas trop ou couper ce soir, mais finalement ça a tellement bien roulé que je peux tenter El Navarro en 10h. Mais ça va être finot de chez finot. Heureusement tout sera passé au taquet, même pas la moitié d'un ralentissement à Zaragoza. Avec le vent dechainé nos bâches n'en finissent pas de se déchirer, ça fait un peu carlouche, mais bon, Adrian est roumain, moi Ardechois, on roule en Volvo, on peut se le permettre, on est pas des kings ! Je finis par me garer avec 9h57 de guidon, en en plus je peux valider une 11h, c'est cool. Adrian coupe 45 minutes avec moi, et il continue finir ses heures direction Madrid, en partant de Barcelone il y arrive facile. RDV est pris demain au KM103 pour le café, nickel !!
Comme c'est ouvert H24 ici, je pars à 5h après un solide petit dej diététiquement équilibré, à base de café et de donuts. Bien que ce soit plutôt calme sur l'A2, la guardia civil est bien présente et s'amuse à coller le stress à tout le monde. Ils aiment montrer que c'est eux qui tiennent le carnet à souches. La lune éclaire si fort cette nuit que j'aurai presque pu économiser des ampoules. 2h plus tard je suis au KM 103 je rejoins Adrian qui se reveille et m'apprend que c'est Emeric le 3e camion, je suis pas curieux du tout donc je pouvais pas savoir.
On débarque un peu avant 8h30 à l'hopital après avoir perdu du temps pour sortir du rond point de l'A2, mais voilà, grosse erreur de ma part la rue de l'hopital que j'ai pris est pas la bonne, enfin si, c'est la bonne mais c'est qu'on avait pas la bonne adresse, au bout il y a un parking à 1m90 de haut. Je me retrouve en tête de cortège, en pleine heure d'embauche à l'Hopital, des bagnoles de partout. Les mecs du chantier nous ont vu trop tard, on a transpiré un moment. A 9h je suis en place, Emeric est arrivé tranquillement sans se prendre la tête, impeccable. A 3 on met pas longtemps pour dessangler et tout ranger. Là ou ça traine c'est du côté du grutier, ils ont du mal à se mettre en place, et surtout à trouver comment ils vont pouvoir trouver le bon arrimage, on a largement eu le temps d'aller boire le café. Entre temps, le journal local est venu voir un peu le déroulement des opérations, et surtout une dizaine de tentatives de levage infructueuse. Mais vu le prix des machines mieux vaut ne pas tenter le diable.
2h30 après avoir été mis en place, ma machine décolle enfin du plateau, j'avance 20 secondes par 20 secondes pour pas casser cette magnifique coupure, Adrian prend ma place, suivi d'Emric, une fois que le grutier a pris le bon angle ça va super vite. Finalement on a rien à recharger dans le coin, on prend direction Zaragoza, et comme tout le monde a envie de manger à Alcolea Del Pinar, on fait comme ça. C'est rare de se retrouver à 3 à midi alors on en profite, en entrée j'ai pris des lentilles au chorizo, un truc de fou. Finalement Emeric doit recharger à Tarbes, Adrian à Donzère et moi nulle part. C'est ça quand t'es une feignasse... Je tire juste mes heures au bout du bout, ce qui me fait arriver en 8h50 avec l'amplitude à fond à Calaf. ërsonne connait, y a un juste un Poligono Industrial avec quelques places pour se garer loin de la C25, c'est juste NICKEL Chrome.
Dans la nuit, il y a juste un seul camion qui est venu se garer dans le coin, c'est fou ça. Il y a peu de parkings sur le C25, tout le monde s'empille sur les stations, et ça vole du gasoil à gogo. Enfin, si ça rassure les mecs d'être entourés de voleurs potentiels... D'un autre côté avec un plateau vide, je crains pas grand chose à part le gasoil. A 5h je me jette sur le C25, dit "axe transversal" un peu comme la RCEA mais en mieux. Il y a pas beaucoup de monde et c'est tant mieux. En plateau et à vide, ça enquille encore plus fort ! Je retrouve du monde arrivé à girona et une équipe de casses bonbons qui se reveille après La Jonquera. Mais j'ai de la chance ça passe pas trop mal dans les travaux, et comme j'ai encore plus de chance, il reste un dernier pain au raisin au centre routier de Narbonne.
Aujourd'hui, il y a un vent bien chiant pour rouler, le pire c'est les fourgonettes qui s'entêtent à doubler alors qu'avec l'aspiration, ils se retrouvent bloqués à chaque fois. Alors, par politesse, tu laisses passer et 2 minutes plus tard tu les rattrape et ils accélerent. Bon, ça occupe, c'est pas plus con que de regarder la télé. Mine de rien, je me radine à 13h30 au dépôt, j'avais dit 13/14h au chef, donc, c'est bon. Je pose sans regrets le plateau, enfin, le TRAX et je récupère ma bonne vieille remorque qui n'a pas bougé depuis jeudi.
J'ai le programme depuis ce matin, Le Mans au tablier, Orléans et Magny Cours. J'ai même le temps de laver un peu vu qu'il fait encore beau. Mes heures ont un peu morflées depuis ce matin, mais je pense quand même pouvoir depasser St Etienne. A la base je voulais aller squatter la zone industrielle d'Andrezieux sur les conseils de mon ami transportologue Yvan Dikkenek, mais voilà, c'était bouché de partout alors j'ai continué pour viser le parking du péage de Montbrison, mais voilà c'était fermé pour travaux SHIT de SHIT. Alors je me suis jeté au bord de la route de Montbrison, au bord des champs, c'était pas super calme, parce que tout Montbrison va bosser à St Etienne ou plus loin encore, et en voiture vu qu'il y a pas d'alternative et que l'essence est encore pas assez chère !
Pour varier un peu les plaisirs j'avais programmé le reveil à 4h, ce matin, il pleuvasse, enfin c'est même pas de la vraie pluie, on dirait un peu qu'un énorme brumisateur est au dessus de moi. Le temps de dejeuner et taper le CDB que vous êtes vaguement en train de survoller, je décolle à 5h. Il y a tellement longtemps que j'étais pas sorti à Balbigny que j'avais encore pas roulé sur le raccordement direct avec la N7, c'est vachement bien comme truc. Ce matin ça roule tranquille, il y a pas de mous, c'est rare quand tout le monde roule au même rythme. A la sortie de Toulon (sur allier) je rattrape un TDL, et dites moi que c'est pas vrai ! C'est Xavier le meilleur spotteur de tout l'ouest de la France. Vu qu'il a un peu le temps et que moi aussi, on se paye un magnifique café dans un joyeux restaurant routier dont j'ai bouffé le nom juste avant St Pierre, au mur il y a plein de photos tout droit sorti de la galerie fdr, c'est marrant ! La coupure de 45 minutes passe bien vite, c'est toujours comme ça quand tu rencontres un bon gars !
On continue notre route pas longtemps ensemble, puisque je continue tout droit sur Magny Cours, et Xavier continue vers la Zone Humide. Je débarque pile poil à l'heure du RDV à Magny Cours, 5 minutes pour vider, ça traine pas. J'ai plus qu'à continuer plein nord direction la capitale de la France, mais j'y vais pas puis que je sors à Gien. Juste avant ça, j'ai droit au contrôle de la DREAL au péage, direct à la bascule. J'ai dit au mec que j'étais pas le bon client, il a reconnu qu'avec les 2 essieux de la semi relevés, c'était pas le meilleur contrôle de sa carrière, durée du contrôle 1 minute. Bien que je sois pas vieux, j'avais encore jamais vu la zone aussi sêche, y a pas un brin de vert dans le coin, on se croirait en Castille la Mancha, j'aurai vu un panneau "camino de compostelle" que ça m'aurait pas surpris. A11h et des bananes j'arrive à Botanic Orléans, 2 rolls à poser ça traine pas.
Pour aujourd'hui j'ai plus qu'à rejoindre Le Mans, je suis pas super en avance, je prends l'A10, un coucou à L'Ours en passant, c'est ma journée croisure avec les Bretons, je debarque à 14h30 au circuit. Le chef sécurité est un grand instruit, car selon lui, il y a pas de livraison d'essence prévu pour le superkart, sans doute il pensait que c'était des moteurs electriques. Le temps qu'ils rebranchent leurs neuronnes j'ai feu vert pour rentrer, garé tout au fond sur le parc des essences et je peux commencer à distribuer à 15h30, pile poil à l'heure ouf. Dans le tas des clients aujourd'hui, j'ai eu une vedette qui ralait pour le prix de l'essence de TOTAL, c'est pas moi qui décide du prix pour commencer et surtout... Quand t'as pas les moyens de faire du superkart, tu fais piscine ou marche à pieds, c'est moins cher comme sport. Je lui ai dit en rigolant, je sais pas si ça l'a fait rire, et ça l'a pas empéché de me reclamer des goodies TOTAL, bref, un rare français du championnat.
A 8h pétentes je suis prêt à attaquer la distribution, mais il se passe pas grand chose. Le superkart ça baisse d'année en année, il parait que l'an prochain il y aura plus que Le Mans en championnat d'Europe. On verra bien, mais sans doute qu'on fera plus ni Assen ni Donnington. Dans la matinée, vu que j'avais pas grand chose à faire j'ai commencé à checker mes adresses de ramasses, y a de quoi remplir la remorque c'est bien, les chercheurs de fret de Duarig se sont dechainés. Je devais rester jusqu'à 14h, et à 14h01 j'avais tout rangé et je me suis vite cassé du circuit faire ma première ramasse à Arnage. Vendredi oblige ç ferme à 15h.
3 palettes pour Eybens, et ben ça a été vite à charger. Je prends plein sud direction Tours, j'attaque dans une toute nouvelle ZI le long de la N10 à Tours NORD. J'ai 2 énormes perceuses à colonne à charger, le genre de palettes bien casse gueule avec le centre de gravité tout en haut, je mets des palettes vides et des sangles dans tous les sens pour que ça tienne et je vais à la dernière ramasse, 7m de groupage. Je m'attendais à moisir des plombes mais en fait non, ça va super vite, le cariste est un bon et rapide. 3 ramasses et 0 prise de tête, ça bosse bien dans le quartier. Si bien qu'il est à peine 19h quand je repars de Tours.
Moi qui pensais être tranquille ce soir, c'est blindé de monde. Y a des mecs avec leur gilets fluo sur le tableau de bord pour protester contre le prix des carburants. Et c'est assez drôle parce qu'on a idée à qui on a à faire à la manière dont est posé le gilet. Il y a ceux qui ont une espèce de boule de tissu fluo dans un coin, et les maniaques avec le gilet bien plié au milieu du tableau de bord, j'aurai dû faire sociologie. Je retrouve Greg le frigoman à Noiretable pour la coupure, ça me fait bizarre de voir un mec courageux qui se tape des nuits à longueur d'années, moi ça me saoulerai. Je me suis laissé payer le café, j'avais oublié mon porte monnaie au camion. On roule un bout ensemble mais pas longtemps, lui il est pressé et bifurque pour St Genis Laval. J'ai fini par attraper la pluie arrivé en Ardèche, j'adore l'odeur de la terre quand elle reçoit ses première gouttes de pluie, c'est un vrai bonheur !! A 2h et des chataignes je me rentre à mon maison, le york se jette sur moi à peine j'ai franchi la porte, c'est bien le plus rapide !!
Un TRES bon weekend à tous, bonnes vacances peut être et 1000 merci d'avance pour vos clics !
On sait vraiment plus quoi inventer pour se faire remarquer. Même la calendrier se met à vouloir faire l'original, on est passé directement de la case été, à la case hiver, une année low cost à 3 saisons. Rien ne va plus. Heureusement, on a gagné 1h de week end supplementaire et ça c'est bien. Le temps de marcher les à peine 200m pour aller au boulot et je suis trempé, limite groincheux, mais au fond je suis quand même bien content, les jardins en ont vraiment besoin, il était quasi temps que ça arrive. A 6h36 je décolle, direction Eybens.
Comme vous l'avez remarqué, nous sommes en période de vacances scolaires, jeudi c'est férié et à priori ça devrait bien passer pour aller à Eybens. C'est vrai que ça a bien roulé jusqu'à Veurey, mais après il aura quand même fallu 30 minutes pour faire les 15 derniers KM, Grenoble, c'est diablerie. Heureusement ça va super vite pour livrer. Par contre le trou de balle des services techniques qui a fait poser des bordures au milieu de la chaussée, j'éspère qu'il finira brulé vif sur un bucher lors des manifestations populaires du 17 nov. Faut vraiment être taré pour faire des trucs pareils dans une ZI. De là, je reviens sur mes pas chez Schenker St Egrève, accueil glacial, un chef qui se prend pour le patron de DB Schenker GMBH, me dit que je sers à rien que tous les camions sont partis en livraison. Moi c'est marqué en GRAS sur mes papiers : Livraison 9h30/11h. Alors hein, poupougne et il est 9h. En plus ici les quais sont vraiment pourraves, si tu tapes à quai, t'arraches les portes, du frigo, et même en taut je suis pas certain que ça passe. Ici c'est Germinal, il y a des tableaux electriques avec fils apparants, ben dis donc, c'est pas la DB Deutsh Kalitat.
Le principal c'est qu'en un peu moins d'une heure ce soit dechargé. Cap ensuite sur Le Mottier petit bled de cambrousse au dessus de La Frette, je livre une perceuse colonne dans un atelier de feraille en plein centre du village, l'accès est un peu tordu pour un lundi matin, mais les gens sympathiques. Moi qui pensais ensuite continuer mes livraisons tranquille, c'est raté, retour à la base logistique Duarig quai 2. Il tombe une éspece de neige fondue, les routes sont grasses comme des frites belges et c'est toujours aux endroits les plus étroits que je croise noir de monde, genre dans la grande ligne droite de Primarette, là ou on milieu on peut taper des records de vitesse.
On vide tout et j'hérite d'un presque complet à vider foulée à Celra. J'ai les heures, mais va pas falloir molir. C'était pas le moment de passer par La Fageolle pour faire du tourisme, j'ai finit par me radiner à 19h00 à Celra, ici en principe ça va vite, et ça a été vite, quand je suis remonté dans mon FH500IV Business Class ***** il était 19h39, le temps d'aller me poser chez Nalco, 19h44. Donc si vous avez bien lu ça fait 13h08 d'amplitude, je la compte quand même pour 11h de coupure va te faire fodes RSE.
Il fait bien beau calme quand je m'extrait du lit, et déjà 3 chauffeurs sont en attente à la reception qui n'ouvre qu'à 8h, et il est 7h. A ce moment là pourquoi ne pas passer la nuit avec le veilleur du nuit aussi ? A 8h pile je donne mes papiers, j'ai pas de RDV mais qu'une seule palette que j'ai déjà mis au cul, ça traine pas à 8h11 je ressors, première ramasse à Valls de Torroela, c'est loin, enfin 140km d'ici. J'attaque le C25, à vide, impeccable, un peu partout on voit les cimes déjà ennneigées, il fait un petit degrés au Coll de Revel, l'hiver arrive aussi doucement ici, Vic est encore plongée dans le brouillard, je vais me rechauffer à la Repsol de Vic.
J'ai bien fait de trainer, quand je débarque à Valls le cariste termine à peine sa pause et il y a un camion à vider avant moi, ça me laisse le temps d'aller marcher 5 minutes. Je charge mes 6 palettes de serviettes en papier et go seconde ramasse à Vacarisses, c'est au sud de Manresa, il y a un moment que je suis pas allé charger les sacs de billes en plastique, le chef est toujours aussi con et désagrable voire plus qu'avant. Le cariste me previent, c'est lourd comment je vais faire avec le transpal à main ? On dirait presque que ça lui fait plaisir. T'en fait pas tocard ! Je reviens sur mes pas pour charger des emballages vides à Balsareny pour Le Pouzin, nickel, je peux charger juste avant la pose de midi, de 10 palettes au sol, c'est passé à 6. Du coup j'ai encore la moitié de plancher de libre.
Pour terminer j'ai un lot à prendre en Catalogne profonde, à Olot. D'ici il faut passer par Vic à nouveau et la C37 avec ses interminables tunnels. C'est rare de passer par là parce que c'est interdit ADR et surtout interdit au transit, à ce qu'il parait ça fait economiser une paire de km par rapport à la c25, je vois pas trop l'interêt d'autant que c'est truffé de feux qui sont souvent rouges. A moins qu'ils soient que verts pour les Catalans ? Je prends 7 palettes de ferailles pour Lezignan, c'est prêt ça charge rapidos, impeccable. Bien qu'il me reste encore 3m je remonte comme ça. Je fais au stop chez Padrosa, le service nettoyage doit faire le pont, y a plus de PQ, faut aller reclamer au gardien, ça part en live ici ! Je finis par me radiner un peu avant 20h à Lézignan impec.
C'est le retour de la flotte ce matin, de la pluie bien lourde qui mouille. Mais voilà, il est l'heure monseigneur faut aller porter les papiers. Pendant que j'attendais dans la boutique chez Calvet je regardais le materiel en vente pour les agriculteurs, 150€ la grosse barre led pour remplacer les antiques rampes de phares, c'est pas cher ! J'ai pas eu le temps de bien trainer, il a fallu que je me mette en place. 30 minutes pour vider quand même parce que le chariot est tombé en panne de gaz.
Retour ensuite en Catalogne française, après un solide petit dej à Narbonne évidement. J'attaque à Nefiach ou j'ai 4 palettes à prendre, c'est juste à côté de l'Ille sur Tet, j'aime bien ce coin du 66 entre mer et montagne. Il y a féjà 3 camions dans une usine ou un seul a déjà du mal à tenir, j'ai pas fait gaffe et je me suis engagé, heureusement il y avait un Ariegeois de chez Fournié pour m'aider à reculer sans tuer personne et me remettre en warning sur la nationale. Chaque camion a une ou deux palettes à prendre, ça va vite. De là, retour à la civilisation pour charger du papier à rouler à Perpignan. Ce coup-ci la semi est pleine comme un oeuf.
Bien sûr, il faudrait vider les emballages vides de St Julien en St Alban aujourd'hui. Le temps de couper 30 minutes, je me vois la bas à 16h15. J'appelle la boite et la standardiste me dit que la reception est jusqu'à 16h15. Ah bon ? Et à 16h16 le cariste est dans la voiture et il part ? Voilà, c'est ça. Donc je tente le coup quand même, je tombe en reserve ADBLUE à Narbonne, pas le temps on verra plus loin si je tombe en rade. La météo ne s'est pas trompée, c'est un vrai déluge sur l'Hérault et pire encore sur le Gard ou l'A9 est proche de l'inondation, ça fait pas gagner de temps. Après dans la vallée du Rhône il pleut normalement, mais il y a un monde de dingue sur la route, rempli de mecs qui vont trouver le prix de l'essence trop cher, l'autoroute aussi, les sandwich Daunat aussi... Finalement je me radine à 16h18 au portail. Maxime qui est un king de la négiciation s'est debrouillé pour qu'un cariste vienne me vider, faut que j'attende un peu bien sûr mais je m'en fous. A 17h30 c'est livré, j'ai plus qu'à me rentrer à la maison avec parfois même plus une buchette d'adblue à la jauge, on verra bien ou ça me menera vendredi matin !!