Carnet de bord de Février 2019 | Partager sur Facebook |
J'ai dû redoubler d'efforts pour me lever à 4h30 ce matin. On dort super bien ici, et en plus c'est vigilé, les flics arrêtent pas de tourner. Je tape le CDB de lundi, histoire de pas perdre le fil, et je me résouds à démarrer à 5h45, histoire aussi de passer la capitale Catalane avant le merdier du matin, et déjà à 6h30 ça roule pas mal, même pire ça commence à serieusement freiner à la bifurcation direction le port à El Papiol, mais je m'en fous.... Je vais à gauche vers le sud. Pour une fois me dires vous, et vous aurez absolument raison. Il faut passer Tarragone pour être à peu près tranquille, mais voilà, la N340 est tellement interdite de partout qu'il y a de plus en plus de monde sur l'AP7, et vu comme sont garés beaucoup de camions, j'en déduis que les restaurants du coin doivent être desertés, et que le manque de places sur l'autoroute se fait cruelement sentir. Avec un parking tous les 50km faut pas se louper. En 4h j'arrive à La Plana, ça ira bien pour ce matin, je file au café douche.
J'ai été un peu à la pêche aux infos, j'ai bien tenté de poser le Alicante en passant, ça m'aurait bien arrangé, mais c'est pas possible du tout, ça ferme à 13h. En tirant au maximum je peux y être pour 13h, mais ça suffira pas. Je prends aucun risque, je vise Cabezo de Torres, la banlieue nord de Murcia. Le quai est ouvert de 9 à 19h, mais les bureaux fermés de 14h à 16h. Je tente donc l'option avant 14h, mais voilà, mon adresse est pas bonne, elle m'envoie plein centre de Cabezo, je finis par arriver dans un énorme dépôt à deux pas de l'A7, les boules, il est 13h50 quand je me pose à la bascule, la fille du bureau est ravie de me voir, elle a le sourire de celle à qui on a oublié de souhaiter l'anniversaire, vous situez ? Elle tapote nerveusement sur son ordinateur, je dois vider dans un batiment voisin. Avant de vider, je dois quand même bouger une partie du Alicante, et ça prend mine de rien 1h pour vider les 10 palettes d'épices. Retour à la bascule, la miss est belle et bien partie, j'attends 16h qu'elle réapparaisse.
De là, cap au sud, Cartagène, enfin, le poligono industrial de Los Camachos. Déjà, l'A30 pour Cartagène est interdite ADR, merde, je fais quoi ? Je sais pas par ou passer, je prends le gauche, faut pas deconner. 60 km plus loin j'atteris dans un immense Poligono desert, des rues vides de partout, et parfois un batiment industriel. Bien qu'il y ait de la place grave, l'accès à mon client est merdique, sacrée Espagne. Je bouge une nouvelle fois mes palettes d'Alicante avant de sortir les 5 palettes d'huiles essentielles à température dirigée, j'ai 8h50 et l'embarras du choix pour me garer, j'opte pour une place loin de tout pour être peinard à 200%. A peine garé, j'ai déjà ma ramasse pour demain, c'est pas loin, super. Sauf que, en lisant mieux c'est du congelé. Je pense que c'est risqué de garder l'essence à -18, à moins demain de monter à Valencia poser l'essence et redescendre jusqu'à Murcia, beaucoup de KM pour pas grand chose, donc, je prends mon courage à deux mains, je rerererebouge le lot d'Alicante pour sortir ma palette de fûts de 50l. J'ai bien mesuré avant, un fût fait 63cm de haut, mon coffre 65cm, je dépile tout, ça fait du sport, mais au moins je me suis économisé 300km.