| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
En conducteur bien obéissant, j'appele Ricou à 7h45. Etant prévu à 8h, ça me laisse une marge pour être PILE à l'heure, mais voilà, le portail du chateau est fermé, la police municipale n'est pas là, il faut attendre. D'un autre côté, vu comme ça pele dehors, je suis pas specialement pressé de sortir. J'ai le feu vert à 8h30 et 10 minutes plus tard, je suis en place. Comme prévu, je fous grave la merde avenue du Champagne, entre les bus, et les bagnoles c'est une situation cahotique que je provoque, mais ce n'est pas de ma faute, en plus j'ai même une dérogation, alors hein, poupougne ! C'est donc à MACH3 qu'on vide la semi, la police municipale a mis ses moufles et fait la circulation. En une heure la semi est vide, j'ai plus qu'à rejoindre la magnifique ville de Chateau Thierry, enfin, là c'est pas en plein centre ville que je vais mais dans la ZI. En attendant, la route est bien grasse humide et avec -2 au compteur, je fais pas trop le malin à vide.
Je debarque à 11h chez Mr Saurin William, un haut lieu de la gastronomie française. J'ai une heure d'avance sur le RDV, je pensais me faire jeter, mais finalement non. J'ai un quai direct, je dois juste attendre un peu qu'un cariste soit disposé à bien vouloir charger. Mon cariste est professionnel, mais il rigole quand il se brule, abus de cassoulet sans doute. Les 28 palettes au sol, se transforment en 32, du coup je suis quasi complet, et pas moyen de gerber, enfin les palettes entre elles, parce que si on bouffe les 32 palettes, il doit y avoir moyen de gerber justement. A 12h30 je suis libéré comme une feministe en 68, bien content.
J'hésite un peu pour la route à prendre pour descendre, le GPS me dit bien de prendre l'A4 jusqu'à Reims, mais j'opte pour un effleurement de la région parisienne en passant par Meaux et la N36, je crois que ça m'a fait gagné 20 minutes. Sans compter que ça roule nickel cet apreme et qu'il fait presque beau. Arrêt douchas à Auxerre ou je fais la connaissance de Seb8457 de chez TER, cassage de croute à Chalon, en même temps qu'un jeune bien cool que je croise souvent avec son R730, mais dont j'ai bouffé le nom, je me fais vieux et puis y a du brouillard dans la vallée de la Saone. Quant à mon chef, il a plus d'un tour dans sa besace, si bien que ma semi etant à vider que le 8, je la decroche au dépôt pour recuperer la semidesfooteuxquisepellentlesglaouis chargée avec des arbres. Je fais ma patchak au dépôt vers 22h et je finis mes 9h en direction de mon 1er destinataire, ça me fait roupiller au barrage à Arras, pas dans le 62, y a pas de barrages dans le 62, mais dans le 07, un charmant departement qui gagne a être connu !!!