Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
J'ai vraiment hésité à decoller ce matin, je suis encore plus crevé qu'en me couchant hier soir, j'hésite même à replonger 2h au plumard et faire 11h, mais je comprends que ça serait mieux que je pose tout aujourd'hui. Donc, à 7h je decolle on fera une coupure de 11h ce soir Inch'Allah. Dès les premiers kilomètres de l'A36 je prends VRAIMENT sommeil, il y a 20 minutes que je roule et j'ai l'impression d'avoir déjà 8h de volant derrière moi, pourtant en principe l'écoute du 7/9 de France Inter est plutôt palpitant et pas sopporifique pour un rond, j'ai l'impression d'ecouter un cours magistral sur les mathematiques au Collège de France. Plutôt que de me casser la gueule, je m'arrête prendre un café à la Total à Besançon, vite fait bien fait. Bon, faut reconnaitre que ça va un petit peu mieux, et je comprend quelques kilomètres plus loin ce qui a dû se passer en voyant ma jauge à Gasoil. PUTAIN ! Au moins 500L de gasoil envolés et du coup en fait j'ai surement été gazé, c'est pas possible autrement, ça explique même pourquoi mon Webasto tournait encore au reveil, car je l'eteinds toujours pendant la nuit... Voilà, voilà, voilà ! Ah les batards ! J'espère qu'une chose c'est qu'ils finiront explosés contre une pile de pont ! FUCK !
Il me reste quand même assez pour faire la journée, mais ça va être hardos aujourd'hui. Déjà pour commencer, je vais livrer à Peugeot Sochaux, je pensais avoir un joli plan en rentrant, mais non, c'est open bar, faut se debrouiller. Evidement c'est super mal indiqué la dedans et à force je finis au bout d'une bonne quinzaine de minutes à trouver le bon magasin pour y deposer mes 2 palettes d'ADR et accessoirement pouvoir retourner les plaques. Je prends donc le chemin de l'Alsace, bien évidement à 80 sur l'A36, ça sert à rien sauf à engraisser l'état avec les radars, après le péage de Fontaine, c'est Mach2 et pour une fois je prends pas la direction de Bâle avec la boule au ventre car je sors bien avant pour aller livrer 10 minibigbag à Kembs, mais je sais pas comment ça se prononce. Quoi qu'il soit les types sont super gentils, parce que je suis arrivé là à midi et qu'ils ont bien voulu vider et ça m'a fait du bien de respirer un peu d'air frais. Etant fortement pris par le temps je n'ai pas le loisir de visiter le Musée du Papier Peint de Rixheim, quel dommage.
Une demi heure de bouffe plus tard quand même, j'ai plus qu'à tenter d'aller au Luxembourg en moins de 4h30. J'ai pas tellement de choix, d'ici je sais pas trop par ou passer. Vu l'état je prends au plus facile 100% autoroute. J'essaie de pas trop me faire reperer quand même au sud de Strasbourg ou c'est interdit de doubler de partout et limité à 80. Heureusement, Strasbourg ça passe nickel et ensuite c'est maximum overdrive pour rejoindre la Lorraine. Autant dire que j'ai rien vu de la route, je surveillais juste mon heure d'arrivée entre deux phases de micro sommeil. Les soucis sont surtout dans le sens des retours quand j'arrive sur Thionville et je me radine avec 4h de guidon et des bananes à Soleuvre, bien content. Pour m'achever, j'ai plus qu'à tirer les IBC, mais comme ça penche c'est encore plus lourd et chiant, et oui les IBC c'est 1000L de liquide dedans, donc ça penche aussi. J'attends pour repartir vers Arlon, c'est tout rouge sur google map pour sortir du Luxembourg. A 19h ça s'est calmé et je file chez l'Ambassadeur à Arlon, enfin, chez Ferrero. Il reste une dernière place sur le parking, juste pour moi, OUF, il y a la douche OUF, ce soir je suis comme Penelope et François : CUIT !