Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
A priori c'est notre dernier reveil en Lisutanie. A priori. Charly, le manager de l'intendance FORD est décidé a faire tourner ses deux bagnoles à toc ce matin. Tant mieux. Plus ça tourne, mieux c'est pour nous d'autant qu'il fait sec ce matin. Une nuée de camions de l'EST sont arrivés dans la matinée pour livrer du matériel sur le chantier voisin, on les reconnait facilement c'est les seuls à se promener en gilet fluo et short sur le paddock et qui font des photos dans tous les sens, ils ont l'air contents et c'est assez normal.
En milieu de matinée j'ai déjà 8 fûts à recharger ce qui constitue un effort colossal à comparer de ce que j'ai fait depuis vendredi comme travail. La pluie fait comme prévu son apparition en début d'apreme, et du coup c'est la fin des tests pour FORD, je reprends 2 fûts de plus, ce qui fait que j'ai passé au final 5 jours ici pour 7 fûts, à titre personnel ça ne me gène absolument pas. Donc à 15h on décolle, mais etrangement je dois remonter à Lisbonne faire la douane, bon ok...
Le GPS annonce une arrivée à 18h à Lisbonne, et en roulant au taquet. J'appelle Arturo à la douane qui m'annonce à mes oreilles incrédules que la douane ne sera pas terminée avant vendredi midi dans le meilleur des cas. Bibi entend ça hallucinée ! Une femme normale aurait pété un scandale dans la cabine, mais pas Bibi, elle est restée zen de toutes façons ça sert plus à rien de se prendre la courge, la semaine est pliée. Mais on est bien dans le caca quand même. La seule chose qui nous fasse gagner du temps c'est d'envoyer par mail la copie du CMR. Du coup pas la peine de courrir, on prend la nationale. Une croisette avec Carlos qui revient de Lisbonne avec 2 clients, et après pour achever de nous degouter de la vie, il se met à dracher à mort de mort. On roule jusqu'à la station à Alcochete juste avant le Pont Vasco de Gama en esperant que la kommandantur nous trouve de quoi nous occuper demain.