Carnet de bord de Mai 2018 | Partager sur Facebook |
Encore un gros week-end de boulot dehors, ça commence à prendre forme vegetale. La pompe de la piscine m'a laché, obsolescence programmée, on peut rien demonter. Enfin, tout ça n'est rien comparé au fait que je dois décoller ce matin à 4h, pile au même moment que mon voisin citernier, contrairement à moi, lui ça ne le gène pas de se lever bien avant le chant du coq. Comme prévu, à 5h14 je suis à la kommandantur, les quais sont tous pris et le chef pas encore là. Finalement, au lieu de faire une tournée sur le 74, je fais rien à part vider et recharger des camions, à un moment donné j'étais à deux doigts d'aller vider une semi à St Georges d'Esperanche, et puis finalement, je me suis retrouvé avec ma remorque et deux livraisons, Portes les Valence et Die. Bon, ça me va, je vais pas me perdre.
Avec le pont du 8 mai, il y a autant de monde en zone industrielle qu'un 14 aout, c'est vraiment cool ! Avant de monter à Die, je fais le crochet par METRO Valence ramasser 4 palettes de cannettes de Coca. J'arrive un peu après 11h à Die, le temps est bien lourd, pendant qu'on vide un orage éclate, quand je repars il fait toujours aussi chaud mais moite, vu la couleur de la Drôme ça donne même pas trop envie d'aller s'y rafraichir, j'ai le temps de casser la croute au bord de la rivière, les lundis comme ça, je valide !
Pour le début d'apreme, je charge un énorme atomiseur de 4m de long chez John Deer à Pont d'Isère ou c'est bien merdique avec les travaux, j'y connais à peu près autant en tracteurs qu'en tricot, mais vu la boutique, il doit y avoir des accros de la marque, des fringues, des gadgets, de quoi être un King of The labours. Je sangle la machine comme je peux dans le frigo, et au rond point de l'A7 j'ai entendu un grand bruit, je me voyais déjà signer ma lettre de licenciement pour faute lourde, mais j'ai été soulagé en voyant que la machine avait pas bronché, c'est juste le vendeur qui a posé l'espèce d'arbre qui relie au tracteur sur le marche pieds du vaporisateur. OUF. Evidement au 1er rond point, il a roulé et est tombé. J'attache ça avec de la bande de garantie, ça fait super serieux. Quand je debarque au dépôt, il y a la guerre, comme un vendredi mais en pire. Du coup, je brasse du vent beaucoup, et des palettes un peu. Mes palettes à moi arrivent les dernières, je vais me coucher bien trop tard.