FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Avec mon copain FRANITO à Burgos
    Les Asturies
    Unsine à grillage à Gijon
    Terminus face à la mer
  • Mardi 8 Juillet 2014
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    A 4h30, je m'extirpe avec difficulté du plumard. En fait, hier soir mon fils est parti de se dorer la pilule à Lloret de Mar, et forcement j'ai mal dormi, parce que ça me fait toujours soucis ce genre de plan. Au moment ou je buvais le café au bar, il arrivait du coup j'ai eu sommeil direct. Faut être con pour s'inquieter comme ça tout le temps. Une fois en route ça roule nickel vu l'heure ce qui n'est pas fait pour me deplaire, du coup j'ai un peu d'avance et j'en profite pour faire une petite sieste un peu avant Bilbao. Au reveil, il fait moche mais vraiment jour, pour tout dire j'avais même mis le webasto en route pour faire la sieste... INCROYABLE ! A 8h30, je fais ma première livraison à Amorebieta dans une zone logistique recente, propre et large. Ce qui n'est pas forcement toujours le cas. J'ai juste une palette à poser ça va vite. De là, je descends sur Miranda De Ebro chez le même client que la semaine passée, en route il pleut à verse, mais que d'eau, que d'eau !!! Il faut une bonne heure pour aller à Miranda, et ça roule tout shuss. La livraison se passe pas trop mal en une demi heure, rien à dire.

    Je fais quelques calculs avant de repartir, et finalement je passe par Burgos, c'est nettement moins tordu d'après la carte, c'est tout plat. Ou presque. Par une chance incroyable mais vrai, il y a Fran qui descends aussi sur Burgos, on se retrouve sur l'autoroute calés sagement sur le 7, le canal des camioneros de FDR. Comme nous sommes de vrais caballeros, on s'arrête pour tomar un bocadillo juste avant Burgos. Pour une fois nous avons été bien sages, 30 minutes à peine, pas de tapas, pas de 1925 nada, rien. Je quitte Fran sur la route de Léon, je m'arrête au hasard une heure plus loin dans une cafet toute neuve ou il y a des douches propres. Le soleil fait enfin une apparition et la température monte un peu, il était quasi temps.

    Si la route est plate comme une tortilla jusqu'à Léon, ensuite c'est un faux plat tout du long. Un peu partout on voit des marcheurs avec sac à dos sur le chemin de Compostelle, je rêve de faire ça avant d'être vieux. Je me demande bien combien de temps il faut prévoir, mais c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire. Il faut juste que j'achète une paire de pompes. Quand on arrive dans les asturies, le paysage devient superbe, sauvage, des pics de roches qui surplombent des lacs, c'est vraiment magnifique, epoustouflant même ! Le descente sur Oviedo est à l'image du décor, casse gueule. Par chance, c'est sec, sinon, il y a à mon avis moyen de se casser la gueule. Mon client suivant se trouve à Gijon dans une trefilerie finalement assez simple à trouver. Ici, c'est sécurité maxi, mais le cariste qui receptionne ma marchandise est un fou, tout speed, on est pas habitués de voir ça... Quand je pars de Gijon, il me reste 23 minutes à rouler pour faire 9h. Mais voilà, il y a rien pour garer, mis à part des enormes usines à feraille. Alors j'avance, j'avance, j'avance pour finalement echouer à Las Duenas ou il y a une station avec vue sur l'océan au loin... Resultat ça fait 9h25 de volant, tant pis, c'est la vie, y a plus grave.