Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
J'ai été réveillé par un bruit incroyable, je savais pas ce qui arrivait, en fait c'était la pluie tout simplement, et étant garé sous un arbre je reçois moins de gouttes mais elles sont plus grosses et bruyantes, je mate l'heure, 1h15, il est donc l'heure de se lever, et ce avant les reveils. A 2h10 je mets en route, dans le poligono desert et silencieux pour rejoindre l'autoroute au plus court, je passe par une route que j'avais jamais osé prendre qui coupe par le centre de Conovalles, de nuit ça se tente, et ça fait gagner au moins 45 secondes. Le pluie m'accompagne de temps en temps, et comme j'ai pas grand chose à faire je revisite la discographie de Placebo, de temps en temps ça fait du bien. Avec 5T dans la semi ça roule comme qui rigole, je monte le Perthus à la régule, un peu comme si j'avais un FH750, car c'est beau de rêver. Je passe même Montpellier sans mettre le moindre coup de frein, trop content, si bien que je debarque juste au moment ou l'alame temps de conduite clignote, 4h15 de guidon, je me jette en même temps sur une place de parking et dans la couchette.
51 minutes plus tard, il fait jourmoche, c'est tristouille de chez tristouille ce matin, pause café debarbouillage à Montelimar évidement, mais je ne trainasse pas, j'ai du pain sur la planche. Passé Tain l'Hermitage je tombe dans une bourrasque de neige, c'est joli dans le grand boeuf, rien d'alarmant quoi qu'il en soit, je deboule en même temps que Ray au dépôt, je vide l'ensemble de mes magnifiques fours encastrables pendant que Ray lui charge pour Benicarlo. Pour me consoler, Nath m'offre un magnifique nouveau badge à rajouter sur le milieu du parebrise, et le comble, c'est que ça fonctionne ! Je complete ensuite mes pleins et je me casse...
RDV est pris avec le client pour charger à 12h30 à Venissieux, ça l'arrange et moi aussi, donc tope là mon gars. Thermostat reglé sur 18, je repars pile poil pour le journal de 13h à la radio avec 6 palettes de peinture, IMPEC. Pour vider demain à Flamanville j'hésite un moment pour la route à prendre, le dernier coup j'étais pas en ADR, j'avais fait l'A89, mais là, en ADR ça me fait remonter pour redescendre, alors je me dis que le mieux c'est par la RCEA, mais avec les plaques sur la natio c'est la merde et ça fait plus de bornes, alors je me dis que Paris serait une bonne idée non ? Oui mais demain, y a grève SNCF, et ça va bouchonner sa mère sur la capitale. Donc, j'oublie l'idée de couper 11H à Mâcon et je m'avance au plus loin que me permet notre amie la reglementation européenne et surtout arriver sur Big Trash Bin en moins de 4h30... Et tout ça me fait arriver au Bessay, je me gare au plus loin pour emmerder personne avec le frigo et je vais tenter de dormir un peu, reveil réglé à 0h32.