| Carnet de bord de Décembre 2017 | Partager sur Facebook |
En partant ce matin à 7h45, la zone commerciale de Narbonne dort encore, mais ça ne va pas durer. Avec les fêtes de fin d'année qui approche, il faut être severement burné pour s'aventurer dans ce genre d'endroits. Pour le moment, et vu qu'il me reste 2m de plancher, je dois appeler de Nimes, au cas ou. Mais à Nimes, il y avait rien, on entrevoit la possibilité que j'aille livrer direct à Roanne, mais pas sûr. Ne pas savoir, ne rien prévoir, c'est la story of my life. Finalement c'est arrivé à Tain que j'ai la confirmation, je dois monter vider à Roanne, avant 16h, mais aussi avant ça passer au dépôt poser les 4 palettes de Vic. Au dépôt, Antho joue les équilibristes, un vrai sportif, la taut ça lui manque ça se voit. J'ai de mon côté juste le temps de poser les palettes, mettre du gasoil pendant que je finis ma coupure. Régis et Antho viennent me narguer : "Tu viens pas bouffer avec nous ???"
Si ce matin, c'était relativement calme sur l'A7, c'est pas la même cette après-midi. De plus en plus de trafic, et de plus en plus de glands. Quand je dis glands, c'est tous les pères la vertu qui roulent à 75 sur l'A47 avec leur grosses bagnoles diesel et qui crient au scandale parce que tu doubles, et quand tu doubles tu as forcement le connard gland qui arrive derrière toi à la vitesse folle de 91km/h qui te fais de gros appels de phares parce que LUI il est encore plus pressé. Des jours j'ai envie d'en ecraser un, juste pour l'exemple. Mais je me contiens. Heureusement ça passe pas trop mal à St Etienne, et je suis à peu près tranquille jusqu'à St Germain Laval. Pour aller dans l'ouest de Roanne, c'est le mieux. Le temps est bien changeant, il neige par moments avec du soleil, mais arrivé à Roanne, il neige pour de bon. Le cariste gueule comme un veau parce que c'était prévu à vider lundi. "Ce qui est faite n'est plus à faire..." Mais visiblement c'est pas son souci.
A 16h15, je suis vide, et je peux partir de la tannerie, il neige encore, mais ça tient pas. Du moins en ville, aussitôt que je monte un peu, ça colle. Je file direct me mettre à quai chez XPO à Andrezieux, dans l'autre sens il y a un monde fou, et dans la zone de chantier, juste avant Montbrison, ça bascule de 2 à 1 voie. Il y a un type en bagnole qui roule au pas, le doigt bien tendu en l'air, et un camion derrière qui fait des appels de phares. Derrière le bouchon s'étend jusqu'au péage de Veauchette casiment. Comment ne pas devenir violent par moments ?? Du coup je me repose un peu quai 63 pendant que ça charge. A 19h30 c'est plié, je peux me rentrer. Le trafic s'est calmé un peu, j'ai passé Givors presque sans freiner, un exploit ! Il est 21h38 quand je me gare à la maison avec 9h45 de guidon, et c'est enfin le temps de debrancher un peu. Ce soir, il y a qu'un seul chien qui vient me dire bonjour, ça fait bizarre.