Carnet de bord de Mai 2015 | Partager sur Facebook |
Quand je me suis resolu à demarrer à 7h30 ce matin, les pecheurs commençaient déjà a se mettre en place au bord du lac. Il fait froid, et personnelement, l'idée de me geler toute la journée en bouffant des Krispoll et surveiller l'hameçon, ne me seduit pas du tout, et encore moins s'il faut se lever à 6h le samedi. Mis à part les pêcheurs, il y a personne sur la 26, et je debarque tranquillement au terminal de Halmstad, quai n°1, le quai des stars. Du moins, le seul quai dispo ce matin. Pendant que je bois mon café sous la douche rapidement, le chargement va a un bon rythme, si bon que c'est fini quand je sors de là. Mais malgré tout le cariste m'annonce qu'il faut attendre, il manque une palette. J'ai l'habitude, c'était déjà comme ça mercredi à Romans, il manquait une palette, d'ailleurs, dans mes années folles à Perpignan, il manquait souvent aussi, une palette, souvent une palette de fraises d'ailleurs... Là, pour le coup, c'est pas une palette de fraises, mais elle est pas là, le camion est encore à 100km d'ici, j'ai plus qu'a attendre.
Quand le camion finit par arriver, les carsites se jettent dessus, et me sortent la palette manquante en priorité ; je serai resté 2h22 au quai n°1, le quai des loosers finalement, direction la maison, go south, go ardèche ! Entre temps, le trafic s'est considerablement chargé, il y a du monde sur l'autoroute du soleil suédois, ce monde me suit jusqu'au port de Helsinborg, sans doute pour me dire au revoir, mais non. Les allées du ferry sont pleines dans un sens, comme dans l'autre d'ailleurs, bizarre.
Côté Danois, je suis accueilli par la pluie, et ça roule toujours autant, même pire ça bouchonne sur Copenhague ! Merde, moi qui pensais être tranquille pour rouler samedi, et bien même pas ! Arrivé de l'autre côté à Rodby, c'est la cata, non seulement il y a du monde, mais comme il y a du vent et un peu de mer les bateaux ont pris du retard. Pour le moment, ce qui me tracasse, c'est jusqu'ou prendre la maut sachant que ma quatorzaine fait la grimace. Pour bien faire faudrait que je m'arrête un peu avant Hambourg, mais de là, ça fait chaud pour rejoindre Kehlen, tant pis, je prends un ticket jusqu'à Rade, j'irai squatter chez Hoyer. Il y a tellement de monde que je prends pas le 1er ferry, mais le second, du coup je monte même pas, je reste faire du tetris dans ma cabine tranquillement, comme en plus ça bouge un peu, ça doit vomir là haut. Mis à part le bordel pour sortir de Puttgarden ou j'ai d'ailleurs eu droit à une queue de poisson severe d'un touriste, immatriculé en 34, tsss... Mis à part ça côté teuton ça roule comme sur un billard, et tant pis, je vais pas plus loin que Rade, j'ai 90h55, stop, week-end.