A 7h du matin, je suis prêt à decoller, je traine pas, j'ai pas envie de me farcir le pire du trafic à Montpellier, tant que l'A750 sera pas reliée à l'A9, ça sera la misère cette ville !!  20 minutes plus tard, je me jette dans la gueule du loup, mais je passe pas trop mal, dans l'autre sens c'est pas la même histoire par contre, un vrai parking entre Juvignac et Laverune... Je suis tellement content d'aller à Bedarieux que ça aurait été dommage de gacher le plaisir, après Clermont l'Herault, c'est un véritable régal, tant pour le pilotage que pour les yeux. Il y a si longtemps que je suis pas venu dans le coin !! En plus, on traverse plus Bedarieux, c'était joli et pittoresque, mais quel bordel... Desormais, il y a une déviation toute neuve, toute belle. Je suis à la lettre le radioguidage de Larage pour rejoindre la source Vernière en face de Lamalou les Bains, Lamalou pour les Tamalou, je devrais y envoyer mon chien en cure... J'ai 12 palettes à vider 6 au sol, ça va super bien pour vider, et le cariste trés gentil, car une des palettes gerbée a chié pendant le voyage, je me suis rendu compte qu'ils avaient gerbé des palettes trop grande par rapport aux bobines inferieures, heureusement que j'avais mis une barre, on a pû redresser à coup d'epaules...

J'ai plus qu'à redescendre tranquille dans la vallée et la chaleur avec mes 2 bouteilles d'eau gazeuses offertes. La classe ! Vu que de toutes façons, je suis obligé de couper 45 avant Girona, autant faire ça sous la douche à Narbonne !! Pas con le type quand même !... A Perpignan, il y a toujours le chantier, je me demande si ça sera fini pour cet été, sinon, ça va être un gros merdier, mais ne soyons pas medisants, ils sont au taquet. Comme je suis dans les temps, je passe faire un tour chez Santi pour ramener une cartouche de clopes et une bouteille de Ricard à mon voisin, et j'ai craqué une nouvelle fois sur la nouvelle collection ALTAYA, 25€ pour un Magnifique 141 Scania avec une bachée TRADISA. C'est pas raisonnable à mon âge, mais voilà, on à tous nos addictions. C'est la pause quand j'arrive à Sant Gregori, mais je peux me mettre tranquille à quai et en profiter pour manger à mon tour.

14h30, je suis presque vide, il me reste plus que les 2 palettes pour Mataro. Comme toute la Catalogne mange ou fait la sieste, je roule tranquillos sur la N2, et je longe la mer d'en haut, en me disant que je serais bien allé tremper mes petits pieds. Bien sûr j'ai pas le temps, à peine les 2 palettes vidées, je dois aller recharger au Mercabarna, impec quand même, j'ai un peu du boulot normal de frigoman. Je debarque là, presque sans bouchons, et la commande est prête, y de tout, des pêches, des abricots, des tomates, des patates, des carottes et ça sent bon ! Je revis. La came est pas froide, le frigo va bien tourner pendant le trajet. Pour repartir, je me tape bien sûr les bouchons, j'avais visé Figueras pour la nuit, mais je vais devoir abaisser mes previsions, un peu comme un politicien qui verait une baisse du chomage qui n'arriverait jamais. Mes voyants sont à l'orange arrivé sur Girona, je me magne de rejoindre la zone de Celra ou le frigo pourra gueuler autant qu'il voudra sans gêner personne à part moi, j'ai 9h00 pile poil quand je me gare en vrac, OUF.

Reveil à 4h ce jeudi 4. Une énorme flaque d'eau git en bas du frigo, ça degivre à mort, je serais moins frileux je pourrais presque prendre ma douche dessous les évacuations. Alors, par précaution, je vais rouler 2h pour rejoindre une douche chaude à Narbonne et ainsi éviter la pneumonie. Mis à part les douaniers au Boulou, RAS. Je me demande bien à quoi ils servent toute la nuit là, tout le monde sait qu'ils sont là, et mis à part les ptits vieux ils arrêtent pas grand monde du coup. Un croissant, une douche plus tard, rien de plus pour rendre un Phil26 zen. Je croise Tophe et sa Tophinelle avec son frigo qui descend en Catalogne, je sais pas pourquoi mais je me dis que Pont de Claix ne lui manque pas !!! Il nous raconterai tout ça dans un CDB que ça serait pas mal non ??? Je termine ma première période à Ledenon, ou il fait déjà bien chaud ce matin. Vu que j'ai rien à faire de particulier j'en profite pour passer un coup de balai sur le pare brise, j'y vois plus rien !

Encore presque 3h d'efforts pour rejoindre Venissieux sous un soleil de plomb. Croisette avec mon Jéjé préféré à Valence, juste au moment ou j'ai un peu des nouvelles optimistes de mon chien qui va légèrement mieux. Vu son âge avancé, je me fais quand même guère d'illusions et ça me mine. J'ai un petit quart d'heure de retard par rapport à l'heure ou je m'étais annoncé pour vider chez Tradif, mais y a pas mort d'homme. En une demi heure je suis vide et le Thermo King peut se reposer un peu. De là, j'ai du boulot à ma mesure et qui tombe bien pour caser une 11h de coupure potable. Je monte pendant que l'A47 est deserte à Andrezieux charger un groupage pour Bellegarde/Valserine. C'est pas exotique, mais ça ma va. De toutes façons, tout me va, je suis pas contrariant. Bien entendu, y a rien de prêt avant 18h 18h30. Donc, je decroche quai 66, et je vais essayer de me trouver une gache presque calme et ombragée, cet après-midi, il fait une chaleur à crever, l'été a posé ses valises avec un peu d'avance, comme ça on aura un temps pourri en aout. Avec cette chaleur j'ai bien du mal à dormir, d'autant que je reçois plein de coups de fil cet apreme, ohhhh mais c'est quoi ce delire !!!

J'ai les papiers en fin d'après-midi et la semi est finie à 19h quasiment, j'ai bien fait de decrocher !! Le gars du parc qui bouge les semis est soigneux, RAS !

Il fait frais et calme à 2h du matin, un vrai temps propice au dodo, mais voilà, il faut aller au charbon. Un café et je demarre pour me jeter dans une deviation de l'A72 particulièrement tordue à travers les faubourgs de St Etienne, ils sont tarés ici aussi, j'ai bien bouffé 10 minutes de temps. Heureusement après, ça roule nickel, tu m'étonnes, traverser le periph à 3h du matin, c'est du velours. Je finis par arriver à Bellegarde juste un peu avant 5h, j'ai mis plus de 2h30 avec cette saleté de déviation. Ici, il faut mettre 2 cales pour la sécurité, on a pas idée aussi de faire des quais en pente comme ça ! Pendant que ça vide je me perfectionne au tetris et une heure plus tard le soleil s'est levé, le chef de quai me rend mon CMR en me disant "a demain"... Merde, il connait mon programme !?

Retour sur l'A40 encore calme pour rejoindre la bonne ville de Mâcon, j'ai une bonne heure d'avance pour aller charger chez BMV, alors plutôt que de moisir la bas comme un con, je fais le crochet par ma residence secondaire à la BP donc. Je me prelasse sous la douche, et à 8h petantes je suis dans la cour chez BMV. Mais j'avais pas calculé qu'ici c'est les rois de la messagerie et que c'est le coup de feu. Je suis donc bon pour une nouvelle partie endiablée de Tetris pendant que ça charge du colis dans tous les sens, je suis zen et j'ai honte. Finalement c'est une jeune nenette qui s'occupe de mon cas et colle les étiquettes sur mes 35pal. A 9h j'ai 7m20 de plancher et je file droit vers l'A46, seconde ramasse à Genas. J'ai pourtant attaqué l'A46 plein de bonne volonté à 80, mais très vite j'ai rattrapé une longue file de camions qui roulent en accordéon. Cligno à gauche, calage à 9kg, et au bout, un MAN Roumain, moitié en panne que personne ose doubler, pourquoi, on sait pas ! Bref, je charge vite fait mes 4 palettes ADR et je rentre au dépôt pour completer et laver.

En partant, je mets le frigo en route parce qu'il fait vraiment trés chaud et que les fûts ADR que j'ai chargé craignent justement le chaud. Mais le frigo demarre et s'arrête aussitôt, bizarre, il desamorce. Comme il est sous garantie, je vais à Tain chez Camion Service, c'est sur ma route pour rentrer. Effectivement, il y a deux tuyaux qui sont mal en point à la sortie du reservoir de fuel, ça passe en garantie, mais selon moi, ça ressemble plus à du "sabotage"... Pas cool du tout. Mais cette "panne" m'a permi de rencontrer mister Magicfan et papoter un moment à la machine à café, y a encore des bons dans ce metier et ça fait plaisir ! A 17h comme un bon fonctionaire je rentre au bercail et je peux me tremper dans la piscine ça fait du bien.

Allez, fini la rigolade, ce matin, il faut aller travailler. Le point positif, c'est que mon vieux chien Elliot va beaucoup mieux. Il ne sera plus jamais le même, de toutes façons, 14,5ans pour un chien, c'est déjà joli, mais hier, non seulement il a reclamé de la merguez à midi pendant le barbecue, mais en plus, il a aboyé contre le pittbull du voisin, j'ai rarement été aussi heureux d'entendre mon chien aboyer un dimanche après midi ! Quoi qu'il en soit, après avoir essayé de dormir un peu en fin de soirée, je pars explosé à 1h30 ce matin, il fait encore 24°... A ma plus grande surprise, il y a du monde encore sur l'A7 dans les 2 sens, et j'aurai rarement l'occasion de balancer les oscars pour y voir plus clair. Je suis passé juste après un bon carton vers Beziers, j'entendais les bouts de plastique craquer sous mes roues. Je passe Narbonne alors que les premières lueurs du jour pointent dans mon retro, et je m'ecroule presque 1h sur mon volant.

Quand je repars, il fait presque jour, et si j'en juge à la densité du trafic, la semaine à bien commencé pour la plupart d'entre nous, ça roule fort en direction de l'Espagne. Je fais le crochet chez Santi pour acheter des clopes, et je sais pas pourquoi, je me suis payé un paquet de Gitanes Filtres, une lubie, une connerie de plus !!! Il fait déjà chaud ce matin, ça va cogner aujourd'hui, 30° quand j'arrive à 9h30 à Parets Dèl Vallès chez mon premier client, 9 palettes ADR, c'est torché en 15 minutes ! Bon, bien !!! Je file au second dans la zone de Martorelles, pareil, impeccable bien, en 20 minutes c'est fait, il me reste encore mon plus gros lot à vider à Montornès, et si on excepte le fait ue le portail de l'entrée principale a fait game over, nous obligeant à passer par une entrée à la one again, ça a été torché vite fait la encore, juste le temps de pisser et prendre un kawa ! Je sais pas si c'est le fait que le Barsa a encore gagné, mais les Barcelonais, ils sont au taquet aujourd'hui !

J'ai juste à aller recharger au fin fond de la zone de Franqueses chez un client habituel, je vais pouvoir charger avant la pause de 13h, et ça, c'est Ségo ! Enfin, Royal quoi ! Au loin sur les montagnes, les nuages s'accumulent et le tonnerre gronde, vivement une bonne radée ! A 13h, je repars, mais ma baraka se termine là, mon complement à Fugueras est foiré sachant que l'usine ferme à 14h. J'ai bien fait d'appeler avant, sans quoi je bousillais une 10h pour rien. Je suis donc remonté tranquillement jusqu'à Sils, ou il y a un bon plan pour dormir au calme, et assez loin des grands axes. Le vent s'est levé, et l'orage est vite arrivé, il a plus un bon moment, du coup j'ai fait une sieste incroyable cet après-midi !

C'est que je serais bien resté au plumard ce matin moi ! Pas un bruit, pas de vent, pas chaud, pas froid, le top. Mais voilà, il faut aller au charbon, c'est comme ça, y a pas le choix, le France a besoin de moi. Je demarre sans trop y croire quand même à 5h, je decouvre une 4 voies toute belle toute neuve, c'en est terminé des travaux sur la NII, ça aura duré un sacré moment cette histoire, mais une fois que ça a repris, ça aura pas trainé. Ils sont bons au foot, et aussi en root les espagnols, on leur arrive pas à la cheville. En 3/4h j'arrive à Figueras je me mets en place sur l'espece de plateforme qui sert de quai. Hier on m'a pas mentu au téléphone, à 6h les types sont là, et 10 minutes plus tard je décolle. Bien qu'il me reste encore 2M de plateau je remonte comme ça, il me faut vider mes deux clients cet aprème, facile à priori. Comme d'habitude, je fais le crochet par le centre routier de Narbonne, histoire de sentir un peu moins mauvais, mais toutefois, je traine pas une heure quand même.

Du moment ou j'ai repris l'A9, il y avait grave du monde alors que 40 minutes avant c'était encore tranquille, et même pire que ça, ça bouchonne pire que grave encore sur Montpellier. La canicule a déjà diminué, il fait juste un petit 25° quand je m'arrête casser la croute à Tavel. En même temps, je reçois mon rechargement à Andrezieux, j'aurai environ 0km à vide à faire. Je croise dans un mouchoir de poche Sweden et Tonin, ça sent la croisure café à plein nez !!! Comme prévu je me ramène pile pour la reprise à 14h chez SAM outillage pour poser ma palette, c'est pas du transport rapide express ça ? Dans le quartier, une grande partie du patrimoine indistriel a été sauvegardé, le mot ouvrier a encore une signification à St Etienne, j'aime bien cette ville. A Andrezieux par contre, c'est la cagade, 1h d'attente pour vider et autant pour recharger, je sais d'avance que je vais choper la merde pour repartir... Au guichet des expeditions, il y a un Iranien qui a chargé pour chez lui, sacré voyage avec chose rare, un DAF super space cab, on est plus habitués à les voir en FH. Mais le gars est en stress, j'y crois pas, le mec a son GPS en rade, et du coup il est en galère pour aller au bateau à Toulon. J'essaie tant bien que mal de lui faire un crobard, et je me souviens que j'ai un Atlas d'avance, du coup, cadeau. 

Pas le temps ensuite de trainasser, je peux rouler 2h20 d'ici pour faire 10h, comme prévu je me mange quelques bouchons sur St Etienne, mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a pas la deviation PL au Puy, et je peux passer à l'ancienne par dessus la gare du Puy, impec !!! Passé Le Puy je suis enfin seul sur la 88 et je peux faire un peu parler la poudre. Tant et si bien que j'arrive sur un petit parking bien tranquille juste après langogne, il était temps de se poser. Je traine pas, demain, faut se lever à 4h zzzzzzzzzzzz    

Dans la nuit il y a eu un ENORME orage, des eclairs de partout, si j'avais été seul au milieu de la forêt j'aurai presque flippé. Mais calé au fond de ma couchette, j'étais bien. Quand je pars à 4h30, la route est encore un peu humide, mais surtout, il y a pas mal de brouillard. Heureusement, il y a personne ce matin sur la 88 et passé Mende, les premières lueurs du jour apparaissent et disent au revoir au brouillard qui se dissipe rapidos. Plutôt que de reprendre l'A75 au Monastier, je garde la natio jusqu'à La Canourgue ça fait toujours 2 côtes d'évitées vu le poids... Ce n'est qu'un peu avant Rodez que j'ai le plaisir de suivre mes premiers collègues, qui ont parfois du mal le matin, je prends mon mal en patience comme je peux. Heureusement, il y a encore pas trop de trafic et quelques faux plats pour m'aider. Après Rodez, j'ai la joie de voir que de nouveaux bouts de 4 voies sont en service et que d'autres vont pas tarder. Je passe Albi juste juste avant le merdier et je finis par debarquer tout mouillé de chaud en un peu moins de 4h à Castres.

Ce matin, c'est branle bas le commbat, y a des camions dans tous les sens, plus des artisans, il en faut pas plus pour que le gardien soit litteralement debordé, en plus, il doit faire ouvrir chaque vehicule pour "verifier", bref c'est long. Par je ne sais quel miracle, on me fait passer presque avant tout le monde, je pense pas que ce soit pour mes beaux yeux, à moins qu'il n'y ait que des pervers dans cette usine, toujours est il que ça m'a bien arrangé. Prochaine destination : Franqueses Del Vallès. En 4h30 ça passe pas, donc, pas d'affolage je rejoins l'A61 sous un ciel bien chargé, mais il pleut pas, dommage ça m'aurai rincé le pare brise. Je balance un peu de gasoil à Narbonne, et je tombe sur Alain de chez Olano qui m'apprends qu'il charge plus du tout au cochon pour la Bretagne, coup de bol finalement, il aurait trés bien pû tomber sur des eleveurs bretons en colère...

Passé la frontière, le soleil revient et la chaleur aussi, en même temps, faut pas aller en Espagne pour chercher la fraicheur. J'arrive pile pour la reprise de 15h à Franqueses, il y a personne et je rentre direct, le temps que j'ouvre mes portes 3 camions arrivent en même temps, j'ai eu du bol. Rapide calcul sur les heures, et j'ai de quoi aller vider le dernier à Sant Boï de Llobregrat, en plus pour rien gacher, ça roule nickel cet apreme, je debarque à 16h15, sachant que ça ferme à 16h30, mais voilà, pas de bol c'est fermé. Finalement une nana sort du bureau toute surprise "on est en inventaire cet après-midi, on leur a dit au fournisseur..." Mais à moi, on l'a pas dit, et j'ai plus qu'à croupire ici tranquille jusqu'à demain 8h. Pour fêter ça, je me fais une bonne salade de fraises du pays ! 

A 8h je peux enfin me mettre en place, forcement c'est l'heure de l'embauche dans la zone, et je dois faire gaffe à tous les fous qui traversent l'avenue à 180 parce qu'ils sont à la bourre. En 15 minutes la semi est vidée, ça valait bien la peine de me planter là 15h. Enfin, bon. Du coup, j'ai l'immense privilège de me jeter dans les bouchons du matin de Barcelone, et ce matin, c'est particulièrement le binz. Il ya eu un carton sur Rubi, et ça bloque de partout, comme si tout le monde allait à Rubi, alors que Rubi, franchement, c'est moche. Bref, il m'a fallu presque 1h30 pour rejoindre Castellar Del Vallès, j'ai une énorme commande à prendre, soit 2 fûts de retour. Ramasse suivante à Barbera, les bouchons ont disparu, impec. J'ai un lot à prendre chez GEFCO, y a personne dans la cour et j'ai un quai direct fae à mon lot. Sauf que, ça charge pas. Y a des caristes, mais personne pour charger, pourtant c'est facile, j'ai recompté les colisn tout y est, et l'heure tourne, et je monte en stress parce que ma ramasse suivante doit se faire avant 13h à Les Franqueses, c'est pas loin, mais quand même. Au bout d'un moment, je trouve l'affreteur, le Pascal Barcelonais, mais je peux pas charger moi-même, il faut flasher chaque carton, ça me rend fou ces conneries, et finalement je repars de là à 12h15, vas y fais tourner les bielles. Heureusement pour moi, la ramasse suivante est dispo, et le mec pas trop idiot, il fait 15 minutes de rab, ouf.

Pour continuer mes ramasses, je fais chemin inverse pour rejoindre La Llagosta, une palette à prendre dans une imprimerie, l'accès est compliqué, mais heuresement, le cariste a eu pitié  et m'a chargé la palette dans la rue. Il me faut ensuite completer plus au nord à Cassa de Selva. J'ai les crocs, je stoppe manger au premier parking après le péage de La Roca. A peine arrété, un type descend de sa bagnole et se grattant lentement le fion, mais je fais comme si j'avais rien vu, trop occupé à couper ma tomate en morceaux, et au cas ou je n'ai pas compris, il se gratte la bite, pfff ça me saoule. Du coup le type se rabat vers un autre véhicule. Je traine donc pas à table, et je suis les renseignements d'Aurelien pour aller charger    les 4 palettes d'isolation. Comme prévu, le chef des caristes, gueule, menace de pas charger, je fais l'autiste et j'attends au cul de la semi avec mon transpal rouge Ferrari. 5 minutes plus tard je ferme les portes, et direction le dépôt vu que j'ai plus rien à charger. Je suis en quète d'un chargeur de téléphone, le mien est décédé. C'est finalement Santi Tabaco Dealer qui me depanne et me pretant le sien à condition que je lui ramène. 

Arrêt habituel à Narbonne pour me faire beau comme un Iveco Turbostar, et je tire mes heures au maximum, ce qui me fait arriver garé en paquet de merde à Mornas, je deteste ça, mais j'avais pas l'amplitude pour sortir à Bolenou em Provençou ! Alors garé en merdou !                      

A 8h, je peux enfin degager d'ici. Pour un mec qui se vante de jamais dormir sur l'autoroute, là, j'ai fait fort en plein milieu des places VL. C'est un peu comme si je m'étais arrété prendre un café en vrac sauf que j'y suis resté 9h. Il pleuvasse ce matin, et mon chef a changé son fusil d'épaule, ce qui est assez rare. En fait si vous avez attentivement lu ma journée d'hier, j'ai chargé au tablier 12 palettes pour Valence, je voulais les charger toutes d'un côté puisqu'elles sont pour Valence. Mais mon chef m'avait dit de pas me faire chier car c'est à vider lundi. Mais ce matin, il voudrait bien que je tente le coup. Sauf que :

a/ Il va falloir que je sorte au moins 6 palettes au hayon pour faire de la place pour pouvoir les attraper

b/ Le client répond pas au téléphone

c/ C'est au beau milieu de la zone commerciale pourrie de Valence EST.

A 9h je suis sur place, et j'essaie de deviner la porte de la reception. Je pose sur le parking quelques palettes, et à 10h enfin, le magasin ouvre. Et la fille du magasin est en panique, la reserve est pleine, c'était prévu lundi monsieur !! Moi pas au courant madame, moi rouler toute la nuit !! Finalement en rangeant un peu la reserve, on arrive a tout caser, par miracle aucun autre livreur n'est passé pour me stresser un peu plus, d'autant que d'ici je peux pas surveiller les palettes que j'ai posé plus loin, bref. Tout va pour le mieu, j'ai plus qu'à tout bien ranger, et partir pour une nouvelle mission impossible que j'ai accepté, il me reste 6m50 de plancher, il y a 8m à charger au Teil.

En gerbant 3 palettes ça doit passer, mais le cariste ici est un vrai stressé de la vie, je lui ai dit que je prenais l'entière responsabilité, mais ça a été compliqué. Retour au dépôt, je pose tout et je recharge un completos avec 2 livraisons sur Lucca lundi. Mais en 10h de hez moi, ça va être chaud the night, encore une mission impossible que j'ai accepté parce qans adredaline, la vie ne vaut pas d'être vécue !! Je rejoins mon home sweet home à 19h et il tombe des cordes, sympa la météo pour les premiers fremissements des départs de vacanciers vers le sud !      

Il m'a fallu me servir de mon programme mis au point pendant des années. Un programme avec plus d'algorithmes que Facebook et Google réunis. L'énoncé est simple, il me faut vider lundi 2 clients à Porcarri dans la banlieue de Lucca en Italie. Je suis chargé au taquet, à quelle heure partir ? Si tout va bien ça doit se faire en 10h pile, mais je connais pas avec precision les destinataires, je pourrais perdre les dernières précieuses minutes. Puis passer Nice à 7h c'est la merde, Gènes, pareil. Sachant qu'il me reste des heures pour finir ma quatrozaine, j'aurai aussi pu partir samedi matin. Mais j'avais pas envie, alors, je suis parti après mes 45h à la maison, à 17h. Pendant des années, je suis parti dans ces heures là le dimanche chez Lubac sans me poser de questions.

C'est au beau milieu d'un bon orage que je suis parti avec les glands du dimanche. Ils sont mous le dimanche !!! Et quand il pleut, c'est pire. Sur l'A7 il y a foule dans la remontée, je croise aussi ceux qui rentrent de l'expo de Montelimar, y a du lourd ! Y a même tellement de monde que ça bouchonne sur Montélimar et on est qu'à la mi juin. De mon côté, aucun souci, ça descend tranquille. Je prends une pause café à Rousset parce qu'il y a une station Carrefour avec un rayon téléphone, j'ai perdu le petit stylet pour taper sur le téléphone, et ça m'enerve. J'ai retourné toute la cabine, introuvable, pas de bol, il vendent tout depuis le GPS jusqu'à la tablette en passant par les chageurs, mais pas de stylet... Je prends mon repas en haut de l'Esterel, au calme et au milieu de mes couverts, je trouve mon stylet, c'est normal quand on est bordelique.

Une salade de tomates plus tard, ça va nettement mieux, bien que ce fut moins bon que le porc au caramel de midi. Je peux affronter la partie la plus hardie du trajet. Après Nice, il n'y a plus personne et je me sens bien seul, une fois en Italie je me suis payé un bon café vers San Remo histoire de terminer mon trajet à peu près en forme jusqu'à Genova ou je suis bloqué avec d'autres derière un enorme convoi exceptionnel qui passe juste juste dans les courbes des tunnels tellement il haut et large. J'aimerai pas être à se place, chapeau mec. Je fais tirer jusqu'après Recco ou il y a un parking mal famé, mais assez calme, et surtout avec encore un peu de place car tout est plein comme en semaine ici. A 2h40 j'ai fini, je peux aller dormir un chouya.

La nuit aura été courte, la chaleur m'a reveillé, puis les téléphones, bref, c'est lundi. Tourne vire, tourne vire, et impossible de redormir un peu. J'attends comme un con les 9h de coupure. Le temps est bizarre, et les écarts de temperature impressionants en moins de 10 minutes. Dès que la coupure est bonne je demarre pour passer les derniers coups de cul avant de plonger sur La Spezia. Ce matin, ça roule nickel vu que tout le monde s'arrête pour bouffer. Dans la vallée, il fait bien lourd et il y a pas de soleil, mortel. Arrivé sur Porcarri, je me rends compte que la rue que j'avais repéré sur google map a disparue, il faut faire un grand tour pour arriver chez le client. Je suis pas en retard, la reprise est à 14h30, ça me laisse le temps de casse crouter. 

Avant de rentrer vider, y a une chef qui vient verifier sur le parking les papiers, et je peux aller me mettre à quai. Y a pas trop de place, mais surtout un devers enorme, les pneus morflent, le coffre à palette de la Schmitz pourtant haut passe tout juste ainsi que les bequilles. Vu comme c'est gratté par terre, y en plus d'un qui a du frotter. Une fois à quai, ça va très vite, en 25 minutes j'ai 20T en moins, le FH respire. Je file livrer le dernier, sur le papier c'est facile sauf que le pont d'accès est si peut engageant que je m'y engage pas, je fais le tour du propriétaire et il y a pas le choix, je tente le coup, ça passe finot. 5 minutes plus tard je suis vide, et j'ai plus qu'à rouler vers Pomezia pour recharger demain, royal. Plus je m'approche de Florence, plus le ciel se charge, et il tombe des trombes d'eau dès que je suis sur l'A1, on y voit pas à 20m tellement il pleut fort, impressionant d'autant que le trafic du soir commence à se charger. Après Arrezzo le soleil revient, et c'est moi qui m'arrête pour prendre mon bain.

J'ai trainé un peu, histoir d'être certain de passer Rome après le coup de feu. Je termine ma journée sous un magnifique soleil pour arriver dans la ville de Cesar. Mais la nuit tombe vite ici, quand je me pose le long du client à Pomezia à 21h il fait déjà bien sombre. Je me suis amusé à compter mes heures et je regrette pas d'être parti hier apreme, j'ai mis un peu de 10h pour faire St Peray+mes 2 clients, je suis content parce que finalement, mon algorithme il est pas si mauvais.

A 9h, la miss du bureau finit par debarquer. Le temps qu'elle se remaquille, elle peut s'occuper de mon cas. Je regarde tout ça de loin depuis la machine à café. Au bout d'un moment, le cariste vient me voir parce qu'il y a un raté dans la commande, sur les 16 que j'ai à chargé, 9 sont déjà parties. Du coup, ça me fait 7 palettes à charger si je compte bien. En 5 minutes c'est réglé, mais j'attends encore 1h pratiquement pour les papiers.

L'avantage en repartant à cette heure là, c'est que l'heure de pointe est passée, et je traverse la tangenziale de Rome au taquet. J'ai une petite ramasse à faire en passant à Empoli. J'attrape la carte vite fait et à peine parti, j'hésite. J'ai 3 options, passer par Florence, autoroute tout le long, passer par Livorno, c'est un mix autoroute et 4 voies, ou passer par la côte aussi et Siene. J'hésite, j'hésite, j'hésite. Déjà d'emblée, j'étais déjà sur la bretelle de Civitavecchia, donc, ça sera par la côte. Je fais mumuse un peu avec la GPS, et je me decide finalement à couper à travers via Siene, pour la bonne et simple raison que je ne connais pas. Pour moi, Siene, c'est la couleur Terre de Siene dont nous gavait la prof de dessin, alors autant voir à quoi ça ressemble ! C'est un gros chantier qui m'attend après Groseto, il va y avoir de la 4 voies toute neuve, et vertigineuse par endroits, il y a un viaduc si haut qu'on a du mal à distinguer le bas, et y a des mecs qui bossent sur les piles de pont... Et ben je leur laisse volontier la place.

Après avoit traversé la Toscane bien tranquillos, j'arrive à l'usine à 16h à Empoli, je cherchais un gros machin, alors qu'en fait c'était un tout petit atelier. Ici on fait dans le design interieur, et c'est vraiment superbe original, bref je suis tombé raide dingue des idées déco, du polyster, du lichen et c'est le top, trop beau ! Les types sont super sympas, et ça traine pas. Je me suis mis en tête d'aller dormir à Grasse, au GPS ça le fait, avec 3 minutes de marge. J'aviserai en route. Je roule donc au taquet en surveillant de près les heures car, je ne suis plus routier, mais surveillant de pendule. Pour mettre toutes mes chances de mon côté, je me pose une heure un  peu avant Genova, histoire de passer après la pointe du soir. J'ai bien fait, j'ai passé Gènes à la régule, ou presque et pour finir ça à roulé à topé jusqu'à Nice en fait, il faut dire qu'avec 1200kg dans la semi, ça drope. C'est avec la banane que je passe Villeneuve Loubet, mais ça c'est avant le drame, j'ai face à moi un ENORME bouchon à cause des PUTAIN de travaux de merde qui me font perdre toute ma belle avance. Du coup, je me ramasse à Grasse avec 10h10 de route, heureusement que j'avais calculé mon coup, sinon, qu'es ce que ça serait !!! Vive le 06, le pays ou on peut se garer nulle part.

Ce matin, ça a pas trainé pour poser à Grasse. L'explication est simple, l'artisan à autre chose à foutre que de chaper avec un petit chauffeur. De mon côté ça ne me dérange pas plus que ça et je peux me tirer dès que la coupure est bonne, j'ai pas envie de trainer dans la zone, c'est pas large et ce matin, ça roule dans tous les sens. Contrairement à mes previsions, ça roule à donf pour rejoindre l'A8 à Mougins, pas le moindre bouchoninet, rien. C'est mercredi, ça joue peut-être un peu. Et c'est sous un soleil magnifique que je remonte direction Aubenas ou je suis prévu à 14h. On fait pas toujours attention à certaines choses, et je me suis rendu compte que c'est une rare fois ou je reviens de Nice avec le soleil dans le dos, du coup, les couleurs sont particulièrement vives ce matin, et franchement ça ne gâche rien. Petit dej douche à la station à Rousset. Il y a 3 bus de touristes anglais, et je traine pas, la douche est pas top, un coup à tremper toutes ses affaires, mais qui va se plaindre mis à part les PECO ?? De toutes façons tout le monde se fout de tout dans ce boulot. Quand on voit le nombre de vidéos sur les clandés à Calais, je pense sincerement que si les routiers étaient des fonctionnaires ou du moins, plus protégés par de vrais syndicats, il y a un moment que les choses auraient bougé. Un bon boycott de 15 jours de la GB, ferait le plus grand bien.

Il y a un vent terrible dans la vallée du Rhône aujourd'hui, c'est bien sûr signe de beau temps, mais c'est surtout bien pénible ! Heureusement, je sors à Bollène pour rejoindre l'Ardèche ou le vent est un peu moins présent, j'en profite pour casser la graine à l'ombre, ça tape ici !

Comme prévu, je déboule à 14h à Aubenas, le temps d'un café et c'est vide. Oui, 7 palettes, ça va vite à vider. Je redescends dare dare sur Montélimar prendre un lot pour le 64 et je rentre face à un Mistral ultra violent cet aprème à Jarcieu. Il y a du monde sur l'A7, c'est presque chiant. Je laisse mon lot à Chouchou l'inquiet 01, et à ma plus grande surprise, je monte au dessus de Lyon avec 3 clients dans l'EST. Je suis même obligé de sortir l'atlas de France ! Vu l'heure déjà bien avancée, je passe Lyon comme une fleur et j'ai même l'embarras du choix pour me garer à Macon. Fin des opérations 21h, journée finalement très tranquille !

Il est 6h quand je me decide à decoller. L'heure des braves, mais c'est encore calme sur l'A6, une excellente journée qui se profile à l'horizon pour me changer du seteur et d'idée. Le sud, le soleil, y en a marre, place à la grisaille un peu ! Il fait frisquet ce matin, et plus je grimpe, plus il fait moche. Mon premier client ce matin est à l'est de Besançon, vu l'heure, je fais le crochet par Marcheaux pour éviter le bordel matinal. En plus avec les plaques orange je sais pas si on a le droit de passer Besançon, et puis avec le tram, bref. Les nouvelles à la radio se matin sont une fois de plus deseperantes, c'est d'une tristesse absolue. Je livre mes 6 palettes de brochures conforama en vitesse, ça peut toujours servir pour la barbecue, mais ça sera pas pour aujourd'hui car la pluie fait vite son apparition quand j'arrive chez le second client à Etupes. J'ai bien bien galéré pour trouver, le panneau d'indication est en fait collé sur un arbre, dont les feuilles masquent le panneau. Je l'ai signalé au cariste qui m'a dit que j'étais pas le premier à leur dire... En clair, ils en ont rien à branler. A eux aussi, je leur laisse des pubs confo, et je me sauve me poser en direction d'Epinal sur le parking des Mont et par vaux sur l'autoroute de Haute Saone.

Pendant que je fais cuire mes raviolis je regarde l'adresse suivante à Mirecourt m'inquiète un peu. Je fais le benet sans trop me forcer, et le type est en zone residentielle. Comme c'est compliqué il me propose de le rapeller quand je serais sur place. Je mange donc tranquillos en regardant la pluie tomber, et je reprends la route au rythme de essuie glace. Super temps pour les escargots ! Comme prévu, j'appele le client qui vient 2 minutes plus tard à ma rencontre, en fait c'est un entreprise de netoyage, il stocke dans son garage, transpal hayon, à deux, ça va bien en prenant un peu d'élan, heureusement les palettes sont bien filmées... J'ai ensuite pour mission de monter sur Dombasle, pas Arielle, celle d'a côté de Nancy, bref dans le 54 et le tout sous des trombes d'eau.

Bonne surprise une fois sur place, 4 carsites, 33 palettes, 20 minutes avec les papiers, respect, rien à dire. Je coupe à travers champs pour rejoindre l'A31 à Colombey les Belles, et je roule au max que je peux. Heureusement avec 9T je peux garder une bonne moyenne, ce qui me fait échouer à Dijon, ou il y a quelques zones industrielles particulièrement tranquilles pour se reposer sans stress !

C'est du 4 etoiles cette zi à Dijon. J'ai vraiment bien dormi, et ce matin, il ne pleut plus. C'est signe qu'on est vendredi et qu'il est temps de rentrer à la maison, mais voilà, en partant à 6h d'ici, ça me fait tomber en plein bordel à Lyon et j'ai RDV chez Casino à St Etienne. Je croise Mister Mouthmouth calé sur le 19, c'est un king et c'est son anniv en plus ! Fort de mon experience de Rhodanien et d'une odeur particulièrement desagréable de dessous les bras, je décide unilateralement de m'arrêter 30 minutes à Macon, pour gagner des heures de volant et me refaire une beauté, car il faut être joli pour livrer Casino. Comme prévu ça bouchonne un peu à Lyon, mais c'est la fin, et bien calé sur la voie de gauche de lA46 de bout en bout, je perds finalement assez peu de temps, je debarque  9h50 au poste de garde, impec.

Une heure et des boulettes je suis vide, j'ai plus qu'à aller charger 22T à Andrezieux. Il y a une équipe entre midi et 2, du coup à 13h et des boulettes, je peux aller encore faire une ramasse dans St Etienne, 4 palettes d'articles de sport, rapidos. Et retour au dépôt. Finalement après avoir changé d'avis environ 56 fois en 1h, je me vois amputé de mes 22T pour Milan. J'ai donc tout loisir de depenser mon énergie sur le lavage et sur la quai, et c'est finalement avec 5 palettes pour Charmes sur Rhône que je rejoins mon domicile conjugal, impec, j'aurai pas à me lever trop tôt lundi !!! Bon week-end, gros mimis à tous.

Demarrage en douceur ce matin, et oui, c'est l'été on va pas se fatiguer ! A 7h30 je me jette dans le trafic matinal de mon village qui resonne encore de la fête de la musique, il y avait tellement de monde, qu'on a dû bloquer les entrées du village... Je vais pas loin ce matin et je reste du bon côté du Rhône, premiere livraison de la semaine à Charmes sur Rhône. Comme son nom l'indique Charmes c'est charmant. Mais par chance, je ne vais pas au centre du village, mais chez Antartic. J'y ai pas foutu un pied depuis 1997, date à laquelle je livrais le riz en pulvé en retour d'Italie, autant dire que l'eau a coulé sous les ponts depuis. Le poste de garde a disparu, remplacé par un bête interphone... Vu que j'ai que 7 palettes à sortir ça va extremement vite, et je peux ensuite rejoindre la bonne vieille ville de Crest pour y recharger un complet de cartons à livrer foulée à Salaise. Bon, ça c'est ce qui est prévu, dans la réalité, le cariste m'annonce dépité qu'ils sont en pleine installation d'un système informatique qui merdoie, que ma commande est prête mais qu'il peut pas charger. Finalement, à 11h je suis parti, fin prêt à ne pas pouvoir vider avant midi à Salaise et me coltiner les premiers camping caristes dans le quartier... Et oui, il fait beau et chaud, nous voilà parti pour 3 mois de vociferations contenues dont je ne dresserai pas la liste ici.

C'est en plein pendant ma sieste digestive que le cariste commence à vider. J'apprends par la même occasion que je recharge sur place, 2 livraisons chez des producteurs, à Bourg les Valence et Etoile Sur Rhône. Soit, OK. Mais voilà, les palettes font 2,6999m de haut et j'ai 2,70 d'interieur, et c'est vite chiant et trainer les palettes qui frontent au plafond, je suis obligé de lever à fond pour ecraser un peu les colis et pouvoir rouler les palettes, j'ai pas un metier facile... En plus il fait chaud bref faut se menager on est lundi. Je redescends donc une nouvelle fois sur l'A7 sortie Valence nord pour poser Creno puis le dernier et ses palettes de 2,69999m, pour vider ça a été plus simple. Je pensais recharger un autre complet de cartons à Crest, mais non, je me contente de 2 palettes pour Madrid à Montelimar. Sur la N7 c'est grumeau land, 1h pour faire 43km.

Heureusement, les palettes sont dispo et pour pas me prendre la tête, je rentre ventre à terre à Jarcieu par Montelimar sud. Pour finir la journée en beauté, je prends 2 lots pour Andrezieux, et comme j'ai les heures (tu m'etonnes) je monte la bas, sauf que c'est pas le jour pour rouler, l'A7 est coupée après Vienne pour ause d'animaux errants le long du Rhône (sans doute des dauphins) et ensuite, j'ai eu droit à la fermeture de l'A47 et la visite de Rive de Gier centre. J'ai fini par me poser en catastrophe en bout de bout de bout d'amplitude chez xpo !

Vingt di diousse, il caille ce matin ! C'est à y perdre son latin. Hier soir j'ai eu du mal à m'endormir avec la chaleur et ce matin, c'est l'hiver. A 8h je suis en route, et je debarque 2 minutes plus tard chez Afrac pour y laisser 7 palettes, ça va vite, je suis le premier. De là, je traverse la zone pour livrer 20 palettes de papier, il y a déjà un complet avant moi et après c'est à mon tour. Je me suis quand même fait enfler par un type qui a été pleurnicher auprès du cariste, il a que 9 palettes, mais il aurait au moins pû avoir la courtoise de me demander mon avis, je lui ai fait remarquer, en plus je suis pas d'humeur, y a pas d'espagne à recharger demain c'est férié. Donc ça sera visiblement ma semaine de zone courte ! J'ai juste à charger un complet de medocs pour la destruction à Chapponay à 13h30, je vais pouvoir faire 3h à quai, ça sera déjà ça de pris. En attendant, ça bouchonne grave sur l'A47, pereception de la N88 jusque Givors, emballé, c'est pesé.

Je faisais la sièste les orteils au vent quand le cariste a commencé à charger à 13h31 comme prévu. C'est bien les gens à l'heure... Papiers, plombs et me voilà parti pour faire Chaponnay-Salaise Sur Sanne, d'une traite, et oui ! Je suis pas seul à Salaise, y a déjà Le Dur et Cyril, mais on vide chacun de notre côté. Comme des grands. Finalement, je recharge un complet de cartons pour une coop à Cliousclat. Pas moyen de revider ce soir, alors, pas de stress, je rentre à la sonmai, et ben ouais, tranquillos !!! C'est la gros merdier pour rentrer ce soir, c'est bouché de partout et quand c'est pas bouché, y a toujours ce grumeau sorti de nulle part... Je rentre épuisé à 19h à la maison, pile poil !

Il est 6h45 quand je quitte le domicile conjugal pour le 2e fois cette semaine, et forcement je me crois lundi. Mais nous sommes mercredi, au beau milieu donc de cette palpitante semaine. Il fait déjà un temps magnifique sur la vallée du Rhône, ce qui est somme toutes assez agréable. Première opération, commencer par livrer à Clisousclat mon complet de carton. Comme prévu à 7h30 on me receptionne dans la joie et la bonne humeur, la signature des papiers se fait avec une bonne rasade de café, boisson dont j'ai extremement besoin ce matin. Surprise, je pensais recharger du carton, vu que c'est la saison, mais finalement, j'ai un lot à prendre à St Cyr dans le 07 pour Survilliers. Tiens, ça me changera les idées. Mon pote est juste devant moi, il paye sa tournée de cafés à l'Isardrome, entre temps mon programe a rechangé, et je charge à nouveau des cartons à Salaise.

Après une bonne pause bien méritée, je laisse mon copain aller à Reyrieux et je m'engouffre sur la N7 direction Salaise. Dans le temps, la N7 entre Chanas et Salaise était une longue et belle ligne droite. Mais depuis, une zone commerciale s'est montée, et ce matin, c'est les soldes et c'est tout bouché. Je charge pour le sud finalement, enfin, le sud de la Drôme, faut pas deconner. Je descends dare dare pour profiter de la pause la bas sur place pour manger au calme. A 13h c'est déjà la reprise et je peux vider. Une fois vide grosse suprise, je recharge un truc incroyable : Un complet de cartons, mais pas à Crest, non, à Loriol ! Le chargement est long comme un jour sans pain, le cariste ramène les palettes depuis le fin fond de l'entrepôt, puis je remonte à MachIII à Salaise, ou c'est encore bouché à ce putain de rond point avec cette putain de zone commerciale qui se fait passer pour bio avec son toit vegetal, y a rien de plus econocif qu'une zone commerciale et ses produits made in china.

A quai, je suis rejoint par Dur Dur un autre Duarig de l'impossible, qui fait lui aussi sa semaine en carton, il charge pour Loriol, et moi Donzère, ce qui est beaucoup plus au sud à l'échelle d'un insecte. Mine de rien, j'ai déjà 1000km depuis lundi, je fais donc le crochet au dépôt histoire de mettre un peu de gasoil, ensuite, j'ai plus qu'à rouler presque 2h non stop pour rejoindre Les Iles à Donzère et dormir au calme sans internet ce soir, ZEN !

Comme prévu, on dort profondement à Donzère. Du moins, planqué au fond des Iles. Ce qui est pris, est pris, faut pas deconner avec ça. A 8h pile, le cariste debarque et y a plus qu'à vider. Comme je suis pas trop mal équipé, et qu'on vide au transpal, je sors le hayon, c'est bien plus facile pour tourner les palettes. Café et nectarines au ptit dej, et c'est parti. J'ai 2 ramasses en vue, du carton bien sûr !!! Mais, comme il ne faut jamais s'affoler dans la vie, je commence par m'arrêter sous la douche à Montélimar, j'ai vraiment bien fait car pendant que je faisais mon cacounet le programme a changé, j'ai plus qu'une ramasse à faire, à Aouste chez Perrenot. Il y a un bon dieu pour les feneants dont je fais parti. Je rejoins donc la banlieue EST de Crest, ou il commence à faire bien chaud, ce qui ne gache rien. La commande est perdue on ne sait pas ou, mais elle est là, le nouveau système informatique fait bug sur bug, le programmeur va devoir repousser ses congés à mon avis. Aux dernières infos, le destinataire attend sa commande depuis une semaine. Je suis donc sensé charger et monter vider ASAP (as soon as possible) à Chambalud avec au final, 6 palettes de cartons à plat et une palette de colle, de quoi occuper les enfants pendant les congés.

A midi, je suis chargé, et bien que ce soit URGENTISSIME, je casse la graine en route. J'ai bien fait, arrivé à 13h45 chez le client, il y a personne avant 14h, et cerise sur le chapeau, y a rien qui presse, comme d'hab, normal. Une fois vide, je dois revenir quai 2 à Jarcieu. Mes palettes sont déjà là, incroyable mais vrai ! Je commence demain à Perpignan, whahh c'est loin ça. Je verifie si j'ai mon passeport tout ça et 30 minutes plus tard, j'attaque la descente je peux rouler un peu, ça fait bizarre ! En même temps, il me faut renouer avec une vieille habitude que j'avais un peu zappé depuis lundi : calculer la RSE. Déjà, j'ai bien capté que vu la tournée, je rentrerai pas vendredi soir à ma casbah et il me faut caler encore une 11h...

Donc fort de ce savant calcul, je décide de m'arrêter à Narbonne, c'est etonnant non ? J'aurai bien eu les heures pour dscendre au moins jusqu'à Girona, mais voilà, c'est pas possible ! Alors pas la peine de se mettre la rate au court bouillon !

RSE Ok, Café OK, Croissant OK, 7h28, je peux decoller. Le parking du centre routier est déjà vide, je suis quasi le dernier à riper, ça traine pas le vendredi. 2 minutes plus tard je suis à 90 sur l'A9 et il fait déjà chaud, avec le soleil dans la poire je zappe les appels de phares de Domi81, j'ai honte !! Mais c'est de sa faute aussi, en principe c'est le jeudi qu'il est en Catalogne, pas le vendredi !!! Alors si tout le monde change ses horaires, moi je vais jamais m'y retrouver. J'arrive tout mouillé de chaud à l'ouverture chez le client à Perpignan, je livre mes 3 palettes "urgentes"... Le cariste passe un coup de grelot, et je comprends que c'est trop tard pour le chantier sans doute. Pourtant, hier j'avais gentiement proposé de venir livrer à 21h. Va comprendre, à 21h c'est pas urgent, à 8h c'est trop tard.. Bref, je m'en fous, j'ai fait mon job. Pour renquiller l'A9 direction l'Espagne, depuis Polygone nord, je remonte à Perpi Nord, ça bouhe déjà grave direction St Charles et TIME IS MONEY... Arrêt rapidos chez Santi, clopes et Mack SAN JOSE. Mais je traine pas, je dois encore livrer à Artès. Aller à Artès, c'est pas une punition, j'aime bien aller la bas, c'est joli tout plein et ils sont gentils, par contre à 13h c'est fermé jusqu'au lendemain.

Une fois Artès posé, il ne me reste plus que la Zona Franca à poser. Sauf que, j'ai une ramasse de 6 palettes à Terrassa. J'appele à tout hasard le client, ça l'arrange que je vienne pendant la pause de midi, mais par contre il me faut faire du Tetris, il hésite et finalement est OK, ça m'arrange, surtout parce que ça m'évite 2 allers retours zona franca-Terrassa sachant que mon complement est aussi dans la zona franca, oui je sais, c'est compliqué. Le client m'avait dit qu'il y avait un quai, chaleur pour y acceder avec tout le poids à l'avant. Le lot est lourd, 8T sur 3m, je fais sortir toutes les palettes d'un côté, je mets les siennes dans le trou et je complète avec le lot que j'ai sorti, en 3/4h c'est fait au prix d'une bonne suée vu qu'il fait un petit 35°. Chez le client au port, c'est franc le bordel, avant on entrait se garer direct dans le dépôt, maintenant, il y a une barrière automatique, du moins, du moment qu'on a une carte d'accès, carte que les gardiens ne parviennent pas à delivrer, bref, un bordel sans nom et une heure juste pour s'enregistrer....

Une fois vide, enfin, vide avec mes 3M devant que j'ai ramassé à Terrassa je vais completer chez notre groupeur habituel. Bonne nouvelle, tout est là ! Mais il y a pas de place à quai et c'est le boxon absolu... au bout d'une heure j'ai un quai, et le cariste attaque, il y a un colis de 5M de long à charger, mais par côté avec le frigo, c'est pas évident, vu que c'est pas lourd on y arrive avec le hayon et le fenwick qui pousse derrière, on a fait le "show" ! Finalement, il manque 7 pauvres colis, et ce n'est qu'à 19h et des boulettes que je finis par decoller. C'est le boxon pour sortir de Barcelone, jusqu'à Maçanet, le Barcelonais va à la mer à Lloret via Maçanet, ils me surprendront toujours. Mon amplitude a pris un serieux coup derrière les oreilles, mais juste bien pour remonter après Perpignan de manière a être sûr de rentrer en moins de 4h30 demain, posage au frais à Port la Nouvelle, hasta manana !

A 7h17 j'ai mes 9h de coupure, je me sens donc déjà un peu en week-end. En principe d'ici, en moins de 4h je suis à la maison, pile poil pour l'apéro, quel calcul, pas vrai !?? Il fait pas vraiment beau, mais il fait pas vraiment moche non plus... Y a plus qu'à remonter tranquille, et ce proportionnelement à un trafic qui se charge, bizarement plus à la montée qu'à la descente. Le journal à la radio ce matin, est sinistre, j'en reviens encore pas de tous ces fous ui defraient la chronique tous les jours, entre la tuerie dans l'eglise aux USA, les attantats partout dans le monde et hier ce pauvre Hervé à St Quentin... Y a de quoi deprimer.               

Je croise Aurel pile à mi chemin, il sera rentré pour l'apéro aussi ! Après Orange le trafic se complique encore, ça roule en accordéon, et pour me detendre un peu, je m'arrête à l'arrache à la Shell à Montélimar. 10km plus loin, tout est arrété, ça roule au pas, j'ai mis 20 minutes pour faire les 2 derniers KM pour arriver à Montélimar Nord ou je quitte l'A7 et je coupe par Le Pouzin, ou je me coltine tous les grumeaux possibles et imaginables. C'est pas compliqué, j'ai fini par me poser à St Peray avec 4h27 !!! J'ai failli devenir fou ! En attendant bon week end, et on se reparle lundi !

Renté tard samedi, je pars pas de bonne heure aujourd'hui, et ça c'est royal canin ! Je fais donc sagement ma coupure de 45H et je demarre à 9h, ce qui m'arrange à double titre, j'ai pas la grande forme étant donné que j'ai réussi à choper une mega crève ce week-end, avec la chaleur ou je sais pas quoi, ça m'était jamais arrivé avant ce genre de plan, et ça m'arrange aussi parce qu'en commençant tard, avec les chaleurs annoncées je pourrais finir tard le soir en évitant de dormir par +45°. Pas con le type ! Sur l'A7 il y a déjà pas mal de trafic, j'en ai déjà marre. Je pose tous mes clients à quai au dépôt sauf le groupage que je garde et que j'arrive à livrer avant la pause de midi à St Bonnet de Mure, mais promis, j'ai pas fait exprès !

De là, je file à Andrezieux pour recharger un complet 5 clients en Catalogne pour finir à Tarragonne. Je me voyais déjà cheveux au vent filant au volant de mon FH16-3 vers la penisule iberique, mais c'était sans compter mon chef qui voyait pas les choses comme ça, reviens à quai qu'il a dit. Après Vienne, j'entends la voix reconnaissable de Marcello sur le 19, il est juste devant moi, du coup on se chope un café à Roussillon pour fêter l'evenement, mais conscience professionelle oblige, je traine pas, parce que je sais comment ça se termine les soirées avec Marcello, et je file au dépôt !

Finalement, je descends quand même en Catalogne, j'ai refilé 4 de mes clients à Nimbus dont le Tarragonne, mais je m'en fous, je commence demain avant midi à Artès et j'aime bien aller la bas. Rapide calcul sur mes heures quand même, si je marche bien, je peux carresser l'espoir de coincer la bulle ce soir au centre des camionneurs à Narbonne. Alors, je marche bien et je finis par me poser à 22h37 sur le parking de Narbonne avec 8h57 de routas, alors, j'optimisme ou bien pas ??

Aujourd'hui, ça fait 25 ans que je suis fiancé avec ma moitié d'orange Bibi, mais je sais que ce soir on ira pas au resto, quand je pense qu'elle me supporte depuis toutes ces années, on devrait lui donner la legion d'honneur. Petit dej douchas tranquillos, à 7h52 je decolle avec un peu plus de 9h de coupure, c'est la faute à Fred de chez TDV, il arrivait quand je partais, on est pas des sauvages quand même ! C'est grand beau temps ce matin pour rouler, ce qui ne gache rien, en plus ça roule tranquille, moi qui pensais bêtement trouver du trafic direction l'Espagne, personne ou presque. Je rejoins laborieusement Artès callé sur RN3 et aussi sur la position "P" de la boite du FH sachant que je suis assez pesant, je finis par arriver à 11h chez Rossignol. Malgré la météo c'est la grosse saison de production en vue de l'hiver qui va assez vite arriver finalement. Le dechargement est assez rapide, je file ensuite cheveux au vent à Olesa de Monserrat par la magnifique route ui justement longe le Montserrat, ce matin, les couleurs sont vraiment magnifiques et definitivement j'adore l'endroit.

Une fois à l'usine à Olesa, changement de musique. Il y a des camions dans tous les sens, ça pue. J'ai déjà vidé plusieurs fois ici, à chaque fois c'est la merde. Déjà, j'ai attendu qusi une heure pour que le type de la logistique finisse par daigner lever les yeux pour prendre mes papiers (pour les autres, c'est le même tarif, rien à voir avec ma gueule de con). Au bout d'une heure, le type m'apprend que je suis prévu à 15h, même si j'ai que 5 palettes, on s'en fout. Le seul avantage de tout ça, c'est que j'ai eu le temps de bouffer et de faire 3h de coupure. Finalement, je suis sorti à 16h soit 4h après mon arrivée, ils m'ont rendu fou.

Mon client suivant est à Terrassa, c'est pas loin, mais l'heure limite est à 16h30 pour vider. Le GPS m'indique 16h38. J'appelle, et je tombe sur le chef de la logistique qui me dit OK pour 3 palettes. Quand j'arrive, le gardien est au courant et ça traine pas pour aller vider, impec. Par contre pour le dernier c'est mort à Les Franqueses, le chef à dit, demain 8h. Merda. Du coup je vais tenter de vider chez un voisin transporteur qui propose 100€ la relivraison, forcement. Mon chef veut pas et du coup je foire le rechargement de ce soir. J'ai plus qu'à me positionner pour vider en premier demain. Alors que j'étais en train de battre un record au Tetris, un cariste vient me voir me demander ce que je fous là, je lui explique le topo, et comme il est cool et qu'il m'aime bien sans doute, il me fait rentrer après leur pause casse croute pour vider à l'arrache, alors que le soir ils sont la que pour approvisionner la production. J'ai une fois de plus le cul bordé de nouilles ! En 15 minutes j'ai sorti mes 12 palettes et je file à la zona franca recharger mon groupage, je suis bon dernier, il faut arriver avant 20h, je me suis pointé à 19h49, ouf respire ! Du coup, ça a pas trop trainer pour recharger et je remonte au maximum de l'amplitude, ce qui me fait echouer dans la très tranquille ZI de Sils ! A mi, me gusta mucho mi trabajo !!!