Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Demarrage en douceur ce lundi, il est 7h40 quand je fais mes premiers tours de roues. Pas besoin de GPS ne de stress, je vais livrer Avenue Victor Hugo à Valence. C'est toujours bizarre de venir dans ce coin parce que j'ai passé mon enfance dans ce quartier qui s'embourgeoise petit à petit. Dans le temps c'était un peu la zone industrielle, mais petit à petit les usines ont fermé puis des immeubles se sont batis à la place. Là, je livre chez Agrana, à l'époque c'était la STEF et son usine de pains de glace. Je revois les énormes pains de glace descendre à toute vitesse par un grand toboggan pour rafraichir les wagons alors isothèremes de la STEF ou les transporteurs routiers, c'est là que j'ai vu le tout nouveau F1220 à Heppner et je suis tombé amoureux. J'ai habité également l'usine voisine, les menuiseries françaises ou venaient vider les grumiers de chez Orard avec leurs Scania et les inombrables Debeaux charger les portes et fenêtres, bref, ce matin je suis nostalgique ! Fait exprès, y a un Dorée qui est là aussi, un ancien de la Valentinoise, on s'est bien poilés.
De là, je fais 2km pour livrer ma dernière palette de Madrid dans le zone des Auréats et je fonce chez Volvo pour ma clim. Bilan, c'est l'évaporateur, il faut tout deposer le tableau de bord, tabarnacle. Comme Alain est en RTT et qu'il est pété de thunes, il vient me rejoindre pour payer café, pizzas, pognes, et st genis. Mais bon, soucieux quand même de l'état de santé de mon FH, je traine pas trop. Le mécano fait sauter sa pause dejeuner, si bien qu'à 14h30 c'est réglé. Je mets la clim à fond, ça marche, je me pèle le cul.
De là, je file poser mes 4 palettes de Coslada à Pont d'Isère. J'apprends ensuite assez vite à quelle sauce je vais être mangé, du très bon boulot pour ce lundi en fait, je fais des ramasses pour Chabas, 3 en tout. J'attaque à Salaise chez Chanabel, puis La Mésange. En passant, je dépose mes deux palettes de Vic pour Pontarlier, j'en profite pour attraper ma lourde paye mensuelle, terminus des ramasses chez Giraud Fruits ou je me pointe avec une heure de retard sur l'horaire prévu ce qui rempli de joie l'ensemble du personnel. Alors que moi quand je dois attendre, je dois garder le sourire et la bonne humeur qui caracterise le routier moyen. Je livre le tout chez Chabas et 25 minutes plus tard je suis à la maison, il est 20h, une poignée de tomates farcies m'attendent, je kiffe la life !