FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
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  • Aie aie aie
    DE la pluie, trop beau !
    ça a une autre gueule que le KFC
    17h, un camion entre à Celra, du jamais vu
    Posé OKLM à Sant Joan Despi
  • Jeudi 9 Novembre 2017
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    Le parking est un peu comme mon cerveau ce matin, c'est à dire vide lorsque je demarre. Il faut aussi dire qu'il est un peu plus de 9h, ceci explique peut être celà aussi. Il fait un beau soleil de novembre et ça roule à peu près bien sur l'A9, parfois, on peut même passer 5km sans être dans une zone sans chantier, c'est vraiment cool. Le temps change après Béziers et devient franchement moche au loin, du coup, ça m'a donné envie de passer au bain, je me suis dis : "tiens, et si je m'arretais à Narbonne ?" Pas con le mec. J'ai pas trop trainé non plus, de toutes façons, ça sert à rien que je raconte ma vie au comptoir car je pense que personne en a rien à carrer.  Au plus je vais vers l'ouest, au plus il fait moche et il pleut doucement mais bien sur les Corbières. C'est comme ça que je suis arrivé dans la zone industrielle de Castelnaudary dans une usine ou j'avais déjà livré il y a longtemps pour les Suédois de GN. J'ai le temps de manger avant la reprise, mais au fond, j'avais envie d'un cassoulet, bien chaud, bien lourdingue, comme moi en fait !

    Le cariste m'a expliqué qu'ici, ils arretaient à 11h54. Ce genre d'horaire m'impressionnera toujours. A 11h53, tu lèves une fourche du Fenwick, tu la rebaisses à 13h30. J'ai juste 2 palettes de couronnes de feraille à poser, 2 coups de fourches ça va vite. De toutes façons, je m'affole pas, il faut 3h pour aller au suivant à Celra, il est 13h45 et au plus tard il faut arriver à 16h. Donc, même à 130 c'est pas possible. En plus j'ai les plaques orange, ça ferait de moi une star au journal de France 3 Carcassonne si je tentais le coup. Il refait beau après Lézignan. Heureusement que je suis pas affolé, parce que j'avais jamais monté le Perthus aussi lentement, coincé derrière une colonne de camions dès la sortie du péage au Boulou, le premier est un Range T de Frio El Ejido, on a tout grimpé à 25/30km/h, comme au temps des fumants Pegaso. Derrière y a du monde, on croirait presque une opération escargot. Côté Catalan, l'Ap7 est truffée de tags des manifestations d'hier, quelque chose me dit que c'est pas fini. Les independantistes commencent à "romper los jojones"... Finalement, je débarque à 16h50 à Celrà, il y a pas un camion dans la rue, mais je vais quand même m'inscrire pour demain. La fille de l'accueil est en train de passer les commandes au veilleur de nuit qui s'installe : "Transports DUARIG ? Si... TIENES QUE ENTRAR YA" J'y crois pas ! Pendant qu'on m'inflige la longue vidéo de la sécurité je vais pisser parce que pour ma sécurité c'est vachement important que je me pisse pas dessus. Je me mets à quai il est 17h15, c'est juste completement incroyable !

    Du coup, ça me fait bien gagner du temps pour demain cette histoire. Je coupe 45 avant de repartir, parce que sur Barcelone c'est le vrai merdier à cette heure-ci. Mon souci c'est que j'ai 4 palettes pour Esplugues, pour y aller le matin, c'est la misère, à moins que j'aille dormir au calme au dernier à Sant Boi ? Finalement la décision est prise ça sera au plus près d'Esplugues vu que ma première ramasse est à Gava. Comme prévu je passe à la fin du coup de feu autour de Barcelone, par contre pour en sortir c'est encore bien la misère. Par acquis de conscience, je vais voir si je peux squatter dans la zone toute pourrie aux rues étroites d'Esplugues, mais c'est pas la peine, je vais un peu plus loin à Sant Joan Despi, ou il y a un peu plus de place. 20h c'est bouclé, pfuuh, impecc !