FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2017 Partager sur Facebook
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  • Arthur,pilote de Renault Range T
    En place
    Elles ne soulevent pas de fûts, mais les...
    Obligé de pousser une caisse à 100.000€
  • Dimanche 1 Octobre 2017
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    C'est un dimanche classique de distibution de fûts d'essence sur un circuit. En l'occurence, aujourd'hui ce joue à quelques kilomètres d'ici un referendum important, qui va partir en live. Mais ici, rien ne filtre, de toutes façons, le revenu moyen des visiteurs doit être assez conséquent à en juger par la diffrrence d'âge de certains couples, et tout le monde s'en fout. Des messieurs disons d'un âge mur, avec des filles disons... Dont je pourrais être largement le père. Mais ce qui m'a vraiment frappé aujourd'hui, c'est d'être passé une centaine de fois devant un stand Pirelli dans lequel il y a un immense circuit de voitures de courses télécommandées, genre Polistil, vous voyez ? J'ai pas pû faire de photos. Le circuit fait environ 10m*5m. Et le plus impressionant, c'est qu'il y a un type qui commente la course, un pauvre type avec son micro qui commente toute la journée une course de voiture en plastique. Il nous a franchement autant impressionné que fait de la peine.

    Le plus dur le dimanche, c'est de remballer, faire et filmer les palettes de vides, courrir après les retours, bref, à 22h on a pas fini, mais l'essentiel est fait, on est morts !

     

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  • Il a un beau cul !!
    Alcala de Xivert
    Le chateau de Benicarlo
    Vintage
    Y adu FH neuf dans le quartier
  • Lundi 2 Octobre 2017
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    Ce matin je suis tout tordu et fourbu et me levant, la seule chose de bien ici, c'est la douche qui a une pression telle que ça fait hydromassage. Et c'est excellent pour ce que j'ai. Le paddock est deserté ou presque. Ne restent plus que des montagnes d'ordures et des fûts vides ici et là. On ramasse le reste avec Arthur, on s'était déjà bien avancés hier soir. Aurélien débarque à 8h au circuit avec mes palettes, on transvase tout direct dans ma semi et il repart vite fait livrer son client à Montornès. En attendant, il me faut tout degerber et trier. Par chance, il y a un gars de l'entretien avec son Fenwick qui passe par là, et qui prend 5 minutes pour demonter quelques palettes. Je recharge mon voyage et les vides que je transfere dans le camion full equiped d'Aurelien. Arthur a lui aussi bourré sa semi à mort, pas sûr qu'une mouche puisse rentrer gratos à Jarcieu.

    La semaine a plutôt bien commencé, j'ai roulé 1 minute et balancé 3h30 de coupure derrière. Avec les évenements d'hier à Barcelone, je pensais voir des flics de partout, mais non, pas vu l'ombre d'un képi. A titre personnel, ça ne me dérange pas du tout. L'heure de pointe étant largement passée, ça roule nickel direction le sud, ça tombe bien vu que je vais par là. J'ai juste une livraison à faire aujourd'hui à centre d'essais IDIADA à Santa Oliva. La fille à l'accueil a un decolté terrible, du coup elle peut se permettre de demander n'importe quoi, il a fallu que j'aille chercher tous les documents, cartes grises, assurances, licences, instructions ADR, bref 20kg de papier juste parce que je suis en ADR et juste pour 4 pauvres fûts. Bien sûr arriver à 13h n'était pas une bonne idée, j'ai poireauté jusqu'à 15h pour rentrer.

    Heureusement, pour vider ça a pris 3 minutes, je peux continuer ma sieste en roulant paisiblement sur l'Ap7. La température grimpe vite, je sens qu'avec la clim HS ou presque la semaine va être longue. Heureusement les jours raccourcissent. Il ne passe pas grand chose jusqu'à Valencia et c'est tant mieux, je suis en mode OFF ce lundi. La radio ne parle que des violences policières d'hier, je sais pas si vous avez vu certaines images, par contre les 90% de OUI à l'independance, j'ai un peu de mal à y croire. Après avoir pris le soleil couchant violent en pleine poire dès les premiers KM sur la route de Madrid. Je cherchais une place au calme loin de tout, j'ai trouvé mon bonheur dans la ZI de Minglanilla. 20h30 au plumard, demain y a école !

     

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  • Let's go !
    Marre du trafic !
    No stress les caballerros
    Rio Guadalquivir
    Pendant que certains ramassent les betteraves, d'autres donnent dans le coton
  • Mardi 3 Octobre 2017
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    Alors que la zone de Minglanilla se reveille tout doucement, je demarre avec 11h de coupure, il est 7h30. Tout va bien, il fait legerement friscaille, mais je sais que ça ne va pas durer d'après la météo. La péninsule est au dessus des normales saisonnières et la secheresse persiste. Justement la semaine ou ma clim refuse de fonctionner. Comme par hasard. Bien calé dans mon siège et sur les infos nationales, j'écoute attentivement les dernières news du front catalan, ça parle grève générale et barrages, effectivement Google Map est tout rouge autour de Vic, Girona, Vilafranca, à des endroits ou, sauf accident, ça ne bouchonne jamais. Je prends mon petit dej à Villarobledo, ou la télé fait tourner en boucle les infos, j'essaie de voir les reactions des autres clients, mais j'ai comme l'impression qu'ils en ont rien à carrer. Je continue donc mon bonhomme de chemin plein sud, il y a pas trop de trafic, je suis chargé juste ce qu'il faut, peinard, cool, zen. Arrêt à Andamur Bailen, histoire de se refaire une beauté.

    Plus je me rapproche de Cordoba, et plus il fait chaud. J'ai vraiment perdu l'habitude de rouler sans clim. Carreaux ouvert c'est pénible et ça fait rentrer du chaud, mais moins quand même, les vitres transforment la cabine en four. Je vais pas me plaindre, je suis quand même un français chanceux avec comme décor des plaines immenses, des champs d'oliviers à perte de vue, je savoure ce pur moment de bonheur à sa juste valeur parce que c'est rare. Il fait 32 à Cordoba, et ça monte à 35 à l'approche de Seville. Heureusement, il y a pas de bouchons, tant que ça roule ça ventile un peu. Le peu de fois ou j'ai passé le contournement de Seville, j'ai toujours remarqué un style de conduite assez particulier, aujourd'hui ça n'a pas dérogé à la règle, mais heureusement la limitation à 80 et les radars calment les ardeurs. 

    Il y a un bout d'autoroute à péage pour rejoindre Cadiz, j'ai eu tout loisir de decouvrir qu'on cultive le coton dans le coin. Et c'est la campagne de rammassage, du coup à l'inverse des bettraviers chez nous, ils doivent pas craindre la surcharge. Je me finis par me radiner sur le circuit de Jerez à 17h30, il fait bien chaud mais heureusement, il y a du vent, je vais être bien pour dormir au calme ici !!

     

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  • Des fois, je bosse
    JEREZ
    Algarve - Portugal
    Photo obligatoire !
    C'est sec de chez sec
  • Mercredi 4 Octobre 2017
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    Dès 9h, les premiers teams entrent au paddock se mettre en place, j'avais commencé un peu à me preparer les commandes, mais comme j'ai pas la feuille des emplacements ça sert pas à grand chose. J'attaque à livrer au plus tôt avant que la chaleur andalouse ne monte trop vite. Pour moi la saison est finie avec la GP2-F3, mais il leur reste une course à Abou Dabi, visiblement ça n'en enchante aucun. Y en a qui m'ont demandé si je venais, au pire, pourquoi pas, mais faudrait charger rapidos. Et puis, ça serait une première fois dans l'histoire du transport qu'on chargerait de l'essence en FRANCE à destination des Emirats... Un peu comme si on livrait du sable au Sahara. Comme il y a pas la F1, la distribution est nettement plus facile, je fais la première partie du paddock à pattes, pour le reste je mets le camion en route et j'avance petit à petit. 

    A midi c'est bouclé, il fait déjà bien trop chaud. Une bonne grosse douche et je prends plein nord direction Séville au milieu des champs de coton ! Si ça se trouve ils chantent du gospel andalou, je me demande bien ce que ça doit donner. Comme la nouvelle déviation de Seville n'est toujours pas en service, ça merdouille un peu au pont au dessus du port, mais ça va, le pire c'est ensuite à la bifurcation avec les autovias de Madrid et Huelva, c'est super dangereux, le mec qui a inventé le système devait être sacrement nevrosé. Une fois direction Huelva, il y a plus personne ou presque je casse la croute un peu avant la frontière à Lepe. Il y a tellement plus personne que même l'autogrill a fermé.

    C'est la première fois que je viens au Portugal avec mon FH, et le dernier voyage en Algarve commençait à dater un peu. C'est toujours aussi magnifique par ici, c'est proche de l'espagne, mais pourtant tellement different. Une chose est sûre c'est que de partout ou on regarde c'est sec de chez sec, mis à part les pins, il y a plus rien de vert, les rivières sont toutes ou presque à sec aussi. Je debarque au circuit vers les 17h, le team Bentley est déjà en place, mais ils sont en ville en train de prendre du bon temps. C'est le gardien qui m'ouvre le box pour que j'y mette mes palettes. Avec 33° ici, j'en peux plus de cette chaleur sans clim. Mon premier rechargement est à Madrid, le GPS annonce 9h de route. Donc, je ne reflechis pas et je fonce. J'avoue, le Portugal est nettement moins doté de radars discriminants et les descentes y sont longues comme un jour sans pain, je grapille minute après minute. Le décor est si pelé qu'on se croirait dans la Savane, d'ailleurs si au détour d'une colline je voyais un lion ou un éléphant que ça me surprendrai pas... Je fais tirer mes heures jusqu'à Escurial, à moins de 4h30 de la capitale avec 9h54 de guidon. Même arrivé à presque 1h du matin, j'ai réussi à trouver une place pour roupiller, il fait encore 25°, incroyable.

     

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  • Heure de pointe sur l'A6
    Hoooo joooooliiii
    Service minimum
    Madrid typique lol
    La Defense de madrid
  • Jeudi 5 Octobre 2017
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    Il fait déjà chaud quand je m'extirpe du plumard. A 8h, je suis face à une tasse de café et une tostada à l'huile d'olive, c'est pas pire qu'une montagne de bacon. Demarrer tard, c'est bien, mais avec des ramasses en vue ça va être tendax d'autant que j'en connais aucune. A 9h45 j'ouvre la session et les hostilités. Il y a tellement peu de trafic jusqu'à Navalmoral qu'on se croirait un dimanche. Faut bien avouer aussi qu'il y a pas grand chose à transporter dans le coin, c'est dommage d'ailleurs parce que c'est vraiment joli, sec, et parfois pelé. Au bout de 3h de route au calme, je me radine à Fuenlabrada, et là, alors que ça fait presque une semaine que je promène sur des routes desertes ou presque je suis au beau milieu d'un trafic intense, ça fout un choc. J'ai une palette à prendre pour Valence dans un vieux Poligono, on charge en double file, tout est normal. 

    De là, je vais à Coslada chez un transporteur, ça roule à peu près bien, je me radine un peu avant 14h. Le temps que je rentre et que je descende du camion, le portail était fermé derrière moi, les mecs partent bouffer, reprise à 15h30. Au moins je suis pas garé dans la rue, et ça me laisse le temps de publier le dossier de la semi à Anthony. Quand le portail finit par reouvrir, il y a 6 ou 7 camions derrière, je me dis que j'ai bien fait de pas trainer. Finalement je m'en tire pas trop mal en ressortant de ce bourbier à 16h30, il y en a qui vont finir leur journée ici c'est sûr. Il me reste encore Danone à Tres Cantos à ramasser, vu l'heure, vu le nom du client, je crains le pire. Au guichet d'entrée il y a un roumain desabusé qui me dit avoir attendu 7h avant de pouvoir entrer. Mais à ma plus grande surprise, je suis attendu !

    Sur l'annonce de transport, c'était prévu des cuves de pulpe jus de fruit, du moins d'arômes, vides, mais en fait certaines sont encore pleines, même pas ouvertes mais arrivées à date. Le tout est stocké depuis plusieurs jours en plein soleil. Je ne sais pas comment tout ça va être nettoyé, mais ça va être un sacré chantier, surtout le caramel. C'est bien la misère pour repartir d'ici à 18h, c'est tout bouché. Dès que je peux je prends le R2 à péage que personne ne prend. D'un côté tant mieux, ça m'a fait gagner au moins 20 minutes. De nouveau sur l'A2 direction Zaragoza, il y a plus personne, ma semaine normale reprends son cours, ça roule à fond jusqu'à El Navarro ou je stoppe enfin me decrasser. Ici, c'est le top. Propre, grand, chauffé, de la pression, il y a même une salle de gym. Après ça, il me reste encore 1h45 de dispo je m'avance au plus loin avec le gasoil qui crie famine, difficile de trouver une station qui prenne la DKV... J'aime pas trop mettre du gasoil le soir, mais j'ai pas tellement le choix, rouler en reserve c'est pas mon trip. Ce soir je me pose avec 9h55 juste avant Fraga. Impecc !

     

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  • A 5km de la frontière Catalane
    Moche à Vic
    Qui va effacer les tags
    ULTIMA SORTIDA de CATALUNYA, faut que corriger les fautes !!
    Bref, Montpellier
  • Vendredi 6 Octobre 2017
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    Fepacho comme on dit en espagnol à Fraga ce matin, c'est surtout ce vent de malade en fait. Et puis après 1 semaine de chaleur sans clim, ça y est à moins de 25, je grelotte. Il est 9h40 quand j'ouvre ma session, direction la maison, mais avant ça, il faut passer la douane Catalane à quelques kilomètres de là, pas de files de camions, pas de berger allemand en vue ni de militaires, aucun mirador encore de construit je passe à la régule. Pendant que les grands groupes commencent à partir de la Catalogne, le ciel s'assombrit aussi pour de bon une fois sur la C25. Il fait carrement moche arrivé sur Vic. Je fais ma dernière ramasse ici aux cuisines en KIT.

    Le cariste, catalan à 100% a le sourire jusqu'aux oreilles. Pour lui, c'est une renaissance ce qui se passe ici. J'ai donc profité de sa joie, pour lui annoncer que je dois sortir 21 palettes avant de charger les siennes. Il m'a dit no problem !!! Vraiment ça a du bon la Catalogne independante. Armé de mon transpal electrique, j'étale les cuves vides sur le trottoir, et puis on charge, je repars à 13h et j'ai les crocs, donc je mange un bon parce que c'est pas bien recommandé de rouler l'estomac vide.

    Je fais ensuite le crochet pour dire bonjour à Santi à Girona qui me raconte un peu comment ça s'est passé ici dimanche et surtout mardi. Les flics de partout, bref, ils ont mis le paquet. A propos de flics, c'est la première fois que sur un gros tour comme ça, j'en ai vu aucun sur la route. Ni mossos d'ailleurs, je pense pas qu'ils soient en RTT, mais ils doivent avoir mieux à faire que surveiller les radars. Je finis par debarquer en France, terre de mon enfance. Perpignan est toujours française vu les bouchons du soir. D'ailleurs sur l'A9 ça roule fort ce soir, gros bouchon à Montpellier et tout. A 21h59 je gare ma camionette à St Peray, car ça y est c'est le week-end, rentré à la maison avec 8h40 de guidon, ouf, respirationne. Buen fin de semana a todos !

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  • Evaporateur de clim HS, 4h de boulot
    Mon trottoir pour aller au pain quand j'étais minot
    Agrana Valence, à l'ancienne STEF
  • Lundi 9 Octobre 2017
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    Demarrage en douceur ce lundi, il est 7h40 quand je fais mes premiers tours de roues. Pas besoin de GPS ne de stress, je vais livrer Avenue Victor Hugo à Valence. C'est toujours bizarre de venir dans ce coin parce que j'ai passé mon enfance dans ce quartier qui s'embourgeoise petit à petit. Dans le temps c'était un peu la zone industrielle, mais petit à petit les usines ont fermé puis des immeubles se sont batis à la place. Là, je livre chez Agrana, à l'époque c'était la STEF et son usine de pains de glace. Je revois les énormes pains de glace descendre à toute vitesse par un grand toboggan pour rafraichir les wagons alors isothèremes de la STEF ou les transporteurs routiers, c'est là que j'ai vu le tout nouveau F1220 à Heppner et je suis tombé amoureux. J'ai habité également l'usine voisine, les menuiseries françaises ou venaient vider les grumiers de chez Orard avec leurs Scania et les inombrables Debeaux charger les portes et fenêtres, bref, ce matin je suis nostalgique ! Fait exprès, y a un Dorée qui est là aussi, un ancien de la Valentinoise, on s'est bien poilés. 

    De là, je fais 2km pour livrer ma dernière palette de Madrid dans le zone des Auréats et je fonce chez Volvo pour ma clim. Bilan, c'est l'évaporateur, il faut tout deposer le tableau de bord, tabarnacle. Comme Alain est en RTT et qu'il est pété de thunes, il vient me rejoindre pour payer café, pizzas, pognes, et st genis. Mais bon, soucieux quand même de l'état de santé de mon FH, je traine pas trop. Le mécano fait sauter sa pause dejeuner, si bien qu'à 14h30 c'est réglé. Je mets la clim à fond, ça marche, je me pèle le cul.

    De là, je file poser mes 4 palettes de Coslada à Pont d'Isère. J'apprends ensuite assez vite à quelle sauce je vais être mangé, du très bon boulot pour ce lundi en fait, je fais des ramasses pour Chabas, 3 en tout. J'attaque à Salaise chez Chanabel, puis La Mésange. En passant, je dépose mes deux palettes de Vic pour Pontarlier, j'en profite pour attraper ma lourde paye mensuelle, terminus des ramasses chez Giraud Fruits ou je me pointe avec une heure de retard sur l'horaire prévu ce qui rempli de joie l'ensemble du personnel. Alors que moi quand je dois attendre, je dois garder le sourire et la bonne humeur qui caracterise le routier moyen. Je livre le tout chez Chabas et 25 minutes plus tard je suis à la maison, il est 20h, une poignée de tomates farcies m'attendent, je kiffe la life !

     

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  • Alors Andance ?
    Mais ou je vais là ???
    Journée de la pomme
    Je vais être sur google street view
    Lionel le king de la poubelle
  • Mardi 10 Octobre 2017
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    Pour la 2e fois de la semaine je repars à 7h30 de la maison, comme c'est mardi j'ai la chance de monter la poubelle vu que c'est le jour des boueux. Il fait un peu frisquet ce matin à St Peray. Malgré que ce soit jour de grève, je vois toujours autant de trafic et autant de gamins qui vont à l'école. C'est ce soir aussi qu'on saura si la Catalogne devient indépendante ou pas. Pour l'heure, je dois aller à St Maurice l'Exil. Donc, je suis quitte pour tout remonter par la 86. Ce chiffre 86 est quand même plus connu comme étant le plus grand parking de l'Ile de France, la notre de 86 roule tranquille, à peine un petit bouchon pour traverser Tournon, mais quand même c'est la Sous Prefecture, c'est normal. Je finis par me radiner chez le client à 9h, je charge pas là mais dans un champ vers Roussillon, là, je prends juste le transpal electrique. Il m'accompagne jusqu'à la parcelle, et heureusement, sans quoi jamais j'y arrive tout seul.

    Si les pommes sont bien dans les palox, les palox, eux, sont eparpillés de partout. Il faut 1h30 pour charger, gerber etc. Je ressors full de chez full, avec un chargement optimisé, il peut neiger on patinera pas. A Condrieu je récupère l'A7 sous un soleil magnifique encore aujourd'hui. Il est midi 04 quand j'arrive sur les hauteurs à St Genis, je suis à peine descendu du camion que déjà 2 transpalettes étaient en train de vider, en 15 minutes c'est fait, nickel. Retour à vide à Carrefour Salaise pour charger un complet de flotte que je ramène au dépôt pour Philou, le king de la blague, le roi de l'extincteur !

    Les rouleaux étant enfin réparés, je me voyais déjà astiquer tranquillement l'attelage qui m'est attribué, mais non, une mission urgente m'est destinée, je dois charger des poubelles pour Nantes à Venissieux. Au départ je devais charger à Venissieux, puis ça a changé, chargement à St Genis. Lionel est là aussi, on fait le même voyage, on a les mêmes heures, la même amplitude on va donc faire la route ensemble, il va devoir me supporter. Ce qui me gène surtout, c'est le contenu de mes poubelles. Des déchêts hospitaliers, c'est pas super ragoutant, il y a de tout la dedans je vous passe les details. Vaut surement mieux faire les poubelles de l'Elysée. Vu qu'on est plaqués, on monte par St Etienne, à 19h ça roule à peu près. A 22h fin des opérations, on se pose sur l'Aire de l'Allier ou il reste encore quelques places.

     

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  • C'est bon ? On peut y aller Chaud Devant ?
    C'est pas qu'on se fait chier sur l'A85, mais quasi
    Pause comida à Angers
    ça pue !
    Vas y chouchou scanne les ordures
  • Mercredi 11 Octobre 2017
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    A 7h pétantes, nous voilà repartis. Il fait moche. Après Montluçon, tout le monde est sorti c'est donc bien tranquille, le jour se lève tout doucement, il y a des nappes de brouillard dans les champs et c'est joli, au loin on devine la grosse cathédrale de Bourges, ce qui signifie que le centre routier est proche aussi, on est pas tout seul pour sortir à Bourges, même les gendarmes sont là pour nous accueillir, mais ils restent bien sages et du coup 2 minutes plus tard, je suis accoudé au comptoir face à un café et face à Lionel aussi.

    Café douche vite envoyés, on repart frais comme des jeunes premiers pour terminer notre sieste sur l'A85 calés à 85. On aurait été sur l'A104 on se serait calés à 104 aussi. Car on respecte les limitations. Autant dire qu'on se fait vite chier sur ce morceau d'autoroute d'autant que le TX de Lionel est rouillé, et que le reseau de téléphone est assez merdique dans le quartier. Les chasseurs sont de sortie, les biches appeurées ne manquent pas le long de l'autoroute, Bambi ça fait de la peine. Heureusement, tout le long il y a des zones de chantier ça occupe. Le tachy crie au scandale après le péage, mais le parking de la station juste avant Angers est déjà FULL, alors on va se garer vers la foire pour becter rapidos.

    De là, on fonce sur Nantes, on arrive pour 14h au centre de recyclage. Ici tout est automatique, il faut scanner chaque container, comme c'est trop compliqué pour moi, c'est Lionel qui scanne, moi je me contente de vider. Il y a des odeurs qui me degoutent, les dechets hospitaliers en font parti. Quand je pense qu'il y a des gars qui font ça tous les jours, ils ont le moral. Une fois vide, on reprend les mêmes containers desinfectés qui se,tiraient presque bon. J'ai chopé des boutons, c'est psychologique. 4h plus tard on rebrousse chemin, A85 rebelote, mais à 90 cette fois vu qu'on est plus dangereux. tant et si bien qu'en poussant au max, on debarque à la Total de Romorantin en 8h58 à 22h. On a la classe ou pas !!!??

     

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  • Je suis le guide
    Allez, un dernier effort
    Coucher de soleil sur St Quentin Fallavier
    Classe !
    Cours et Buis centrum
  • Jeudi 12 Octobre 2017
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    Ce matin, c'est plutôt tranquillos vu qu'on à RDV à 14h à St Genis, on demarre à 7h15, le parking s'est nettement vidé, la preuve qu'on est des feneants. Premier arrêt douchascacas au centre routier à Bourges. Je rate la croisure avec Controlman, le DREALMAN officiel de FDR, je voulais faire la surprise à Lionel, tant pis. Pendant qu'on boit tranquillement notre petit café, nos 2 voisins se racontent bruyament les aventures de justiciers de la route, mais qui ont pas été reçu au concours de la police, on se demandent si eux-mêmes croient leurs histoires de mytho. A 8h du matin, t'as des types déjà à fond dans la connerie, rien que pour ça, t'as pas envie de partager une table le soir... Pour mieux me faire comprendre, je vous donne un extrait de la conversation : 

    - L'aut jour, y avait un mec en ADR qui me collait au cul [déjà pour avoir un ADR qui te colle au cul, faut ramer] alors ça m'a enervé, je me suis arrété, il était bloqué, il gueulait que j'avançais pas, j'avais mon pied de biche, je lui ai cassé les phares. 

    Bref, voilà, de quoi être vaccinés. Douche vite prise, et ciao les routiers, on se recale sur l'autoroute, le temps redevient lumineux une fois passé la capitale du sud Frankreich : Vichy. On est tellement chargé lourd qu'on traverse toute la Limagne à la régule. - Même le Mercedes est surpris ! - Tant et si bien qu'on se pose au calme pour becter sur l'Aire du Forez, à midi pile comme tout frenchie qui se respecte. Comme prévu, à 14h on est à St Genis, juste après Mister Jimmy qui a chargé pour remonter à Nantes. Les ramasseurs des hopitaux sont au chomage technique vu que c'est nous qui avons les Bacs, autant dire que ça traine pas pour vider. Notre PACS avec Lionel s'achève ici, lui va recharger à Chavannay, perso je vais à Meyzieux charger un morceau de pelleteuse URGENT pour St Gervais ou un chantier est arrété. Je complète ensuite avec 48 IBC vides à St Laurent de Mure, ça rentre pilepoil, mais faut que je bouge le bout de pelleteuse qui pèse une blinde, j'ai cru que j'allais y tomber mes testicules tellement j'ai forcé pour bouger la palette.

    Retour à la kommandantur ou Dédé m'attend de pied ferme pour boucler son chargement. Le lavage remarche enfin, je me jette dessous j'ai donc un ensemble 100% propre, sauf que je decroche ma semi à quai pour en reprendre une autre avec un déménagement à livrerà Chaponost. Pas dans la ZI bien sûr, mais en plein centre. Je me gratte la tête 10 minutes, j'appelle le client qui me confirme que c'est mieux de monter par Craponne, Brindas. Vu l'heure en plus ça devrait aller. Evidement l'A7 est coupée après St Fons, il faut faire un mic-mac, ça bouchonne, ça me saoule ces travaux. J'essaie surtout de pas me perdre ensuite, c'est vrai qu'en temps que routier de base depuis 28ans je connais assez bien l'EST Lyonnais, mais l'OUEST c'est plus compliqué vu qu'il y a pas de zones industrielles. A 21h45 je suis Rue du Stade comme prévu, OUF.

     

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  • 100m3 à 10 facile !
    St Galmier
    Je trouve qu'elle lui va super bien la Vivaplantes
    Elliot en formation avec Franck
    La saison des transferts est ouverte
  • Vendredi 13 Octobre 2017
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    Comme beaucoup, je ne suis pas sursticieux, par contre j'aime pas le vendredi 13, c'est idiot, mais qui a dit que j'étais intelligent ? Quoi qu'il en soit, à 7h30, le client est pile à l'heure. J'embarque les enfants avec moi trop contents d'avoir un camion rien que pour eux et je le suis à travers les rues de Chaponost. L'accès est finalement assez facile en semi je m'attendais à pire. L'odeur du café à fait rappliquer les bras qu'il y avait commandé, finalement on se retrouve à une dizaine pour vider la semi, chacun a eu sa formation "télécommande du hayon" du coup ça va assez vite. La météo est surtout favorable, vu  qu'il fait beau il y a pas mal de meubles qui peuvent attendre un peu dehor savant de savoir ou ils vont être posés.

    Finalement, à 10H ma semi et moi avons un point commun, on sonne creux. Ce qui signifie que c'est vide et que doncje peux aller recharger. Soulagement quand je vois que je recharge à Andrezieux, je suis du bon côté je traverse alors des contrées inconnues pour rejoindre le departement 42. Messimy, Thurins, c'est joli ça se voit tout de suite que c'est du côté Massif Central. Ensuite je rejoins la civilisation à St Symphorien, et la maison Cochonou. A midi, j'ai fini ma ramasse à Andrezieux avec 2 jolis lots pour la GB, mais ça sera pour un autre frigoman, je bosse pas ce week-end. 

    Pour completer, je prends 3 palettes de pavés à Clonas juste après Auberives sur la RN7 et je rentre en tout début d'apreme au dépôt. S'en suit alors une grosse après-midi de quai ou se bousculent toutes les vedettes de la maison DUARIG, bonne humeur aujourd'hui et c'est tant mieux. C'est enfin mon tour de charger, un complet 2 palettes pour le Bricomarché d'Aouste à pas livrer avant 9h lundi matin, j'hésite quand même à partir dimanche soir. A 20h je finis par me radiner à la maison, détendu du string, et il s'est passé environ aucun drame ce vendredi 13 finalement.

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  • C'est le cirque pour rejoindre le 26 ce matin
    Aouste
    Bougé, c'est la pomme, St Sorlin, c'est la poire
    Ah si je connaissais le con qui a fait sauter le pont !
  • Lundi 16 Octobre 2017
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    Parce qu'il faut bien demarrer un jour, je me suis dit que partir à 7h30 un lundi, ça serait pas mal. Il faut dire aussi que je dois seulement decharger 2 palettes à Aouste, c'était pas forcement utile de decoller dimanche soir non plus. Ce matin, c'est particulièrement la merde pour sortir de St Peray. L'ardechois part en masse gagner sa croute de l'autre côté du Rhône, car, ici on preserve l'environnement il y a aucun industrie pour polluer l'air et le paysage. Quoi qu'il en soit j'ai mis 30 minutes pour arriver vers le péage de Valence Sud, sachant que la nuit à 2h du matin j'en met 13. Ensuite, ça va nettement mieux, je traverse même Crest sans m'arrêter à l'unique feu tricolore de la ville, si bien que j'attends une vingtaine de minutes l'ouverture du Bricomarché. 

    En 2 minutes c'est livré, cariste super sympa. Je recharge rien dans le coin, mais j'ai un lot à prendre à Anneyron pour le 59. J'opte pour la route tranquille à travers la Drôme des Collines, c'est pas le plus rapide, mais c'est tranquille pour un lundi. Quand j'arrive à Romans, je reçois un texto qui m'indique un CHANGEMENT DE PROGRAMME, ce qui est extremement rare chez nous, ça n'arrive rarement plus que 2 fois par jour. Finalement je charge un complet de congelé à Agnin à livrer foulée à Bourg En Bresse. Perso, ça me va bien. Bien qu'il y ait pas mal de monde, je passe en priorité, et à midi je décolle.

    Quand je débarque à St Etienne du Bois, il y a déjà un camion à quai, au final je vais moisir 2h30 ici. Il est déjà 16h30 quand je reprends l'A39 direction Lyon. Je sais pas si vous avez vu, mais la passerelle LA BRESSE a disparu, je sais pas pourquoi ils l'ont fait sauter, c'était bien, ça faisait de la pub pour La Bresse. Je dois rejoindre Péli à Reyrieux pour lui filer mon frigo, mais voilà, un changement de programme me fait rentrer direct au dépôt. Je pose le vieux frigo pour reprendre le mien vide, et rentrer au bercail. Il y a 2 camions au gasoil avant moi, c'est looong, enfin, c'est surtout suffisement long pour que je puisse pas caser une 11h à la maison ce soir ou je déboule à 21h. C'est cool ça !

     

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  • Donc, il reste 4m pour aller à Madrid
    Flower power
    Secos à St Peray (80% de recolte de chataigne en moins cette année pour info)
    Et oui, je t'ai grillé Jean Paul !
  • Mardi 17 Octobre 2017
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    J'ai décollé exactement à la même heure qu'hier. C'est pas souvent que ça m'arrive ce genre de configuration, et je me sens déjà un vieux. J'ose pas imaginer si je signais un contrat pour faire du régulier. Le pire c'est que ce matin aussi je vais à Crest. La seule difference c'est que ça roule nettement mieux qu'hier, si bien que je debarque chez notre client à Eurre à 8h30 avec donc 30 minutes d'avance. Mais tout le monde est déjà en place, c'est prêt on charge. La semi est loin d'être pleine, il me reste 4m de plancher, je remonte à la kommandantur, par l'autoroute. Dans le boeuf je suis descendu plus doucement que je qu'on est monté, c'est à dire à moins de 50, y a des mecs qui poussent au crime sans deconner, je veux pas balancer mais y a des claques qui se perdent, au pire le type s'il a peur, qu'il change de metier...

    Je decroche mon frigo pour aller faire une ramasse avec La Mesange, 20 rolls de plantes 5 ou 6 clients autour de la capitale de la France, et je ramène tout ça à quai pour un heureux veinard. De mon côté, je prends juste une palette pour Terrassa et je vais completer à Romans, 4 palettes pour Figueras en Catalogne (je veux pas d'emmerdes). A 16h c'est bon, j'ai plus qu'à rentrer tranquillement à la sonmai, et oui ! J'ai même réussi l'exploit incroyable de rentrer juste devant Jean-Paul de chez XPO pour me garer au parking devant chez moi, il en faut peu pour me rendre heureux. Truc completement incroyable je peux même rejoindre ma petite famille qui, le mardi donne bénévollement de son temps pour une asso à Chateauneuf/Isère ! C'est pas tous les jours que ça arrive ce genre de plan !!!

     

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  • Catalunya
    Magnifique, mais bon avec la poubelle devant ça le fait pas
    Catalans, pas contents
    Catalans, pas contents
    De la pluie, ENFIN !
  • Mercredi 18 Octobre 2017
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    Fini la rigolade, ce matin, je demarre à 5h. J'aurai pû partir à 7h, mais j'ai préféré opter pour la sécurité et assurer le coup. La pluie est annoncée aujourd'hui sur le sud, et y a vraiment besoin. La route est legerement humide autour de Montpellier, mais rien de catastrophique, par contre il fait vraiment trés moche et le jour a un mal fou à se lever. Par un coup de bol inoui j'attrape le dernier pain au raisin au centre routier à Narbonne. Quelques minutes plus tard, un client arrive, demande un croissant. "J'ai bouffé le dernier, il était super bon !" Il a eu un pain beurre, ça va, il est pas mort de faim.

    Côté Catalan, le ciel se dégage un peu, et les Mossos ont repris du service, il y a même la bascule d'installée. A voir le nombre de bennes garées, ils sont pas venus pour rien visiblement. Je sors à Figueras sud pour aller faire mon client à Ordis, comme partout, y a un méchant devers pour rentrer, mais ça va, je suis pas chargé lourd. Un petit quart d'heure pour vider, ça va vite. Je fais un crochet par chez Santi, on évite le sujet "independance" parce que je sens bien que ça le chagrine et qu'il a le sentiment de s'être fait un peu niquer, je finis par atterir à Terrassa à 14h.

    A 15h c'est la reprise, il y a deux complets avant moi, et j'ai qu'une palette. Les caristes ici nous aiment bien, du coup, on me prend ma seule palette dans la rue. Il se met à tomber de grosses gouttes au même moment. Il y a un bail qu'il a pas plu ici non plus, ça fait une drôle d'odeur. Plus je roule ensuite vers l'Ouest et plus ça pleut, c'est même carrement le déluge aux abords de Lérida, et ça roule vraiment mal, et surtout je souspsonne la route de devenir une véritable patinoire rapidement. Heureusement j'arrive au bout des heures avec la ferme intention de me planquer au fin fond de la ZI de Rosselo, au calme !

     

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  • Aragon
    Le virage de la mort qui tue
    Viva Espana
    Sur l'A2
    Je voulais prendre une piaule ici, mais ils prennent pas la DKV
  • Jeudi 19 Octobre 2017
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    Il aura plu une bonne partie de la nuit, et ça continue encore de pleuvasser ce matin. J'aurai largement pu faire la grasse matinée ce matin, mais plus ça va, et plus je me rapproche de ces gens qui sont souvent agés et les premiers à l'ouverture des commerces le samedi matin, vous voyez le genre ? Donc, j'attends midi pour decoller et garder de l'amplitude pour ce soir. J'ai qu'une chose à faire, écouter les infos, Madrid et Barcelone se font la guerre, en France on a le 49/3, ici c'est le 155 qui enlève de l'autonomie à la Catalogne. Du coup j'ai été marcher un peu, j'ai ma petite laine, il faisait pas chaud.

    Comme prévu, à midi je ripe. Bizarement la pluie cesse au moment de passer la frontière avec l'Aragon, comme je suis pas lourd et que j'ai le temps je me cale à 80 sur la N2, il y avait un bail que j'avais pas tenté. Rien à changé, il y a toujours les virages de la mort qui tue après Bujaraloz, et toujours des companeros qui se loupent ici à en juger par les restes de marchandises éparpillées un peu partout dans les champs. Le soleil revient un peu vers Zaragoza et ça roule vraiment pépère ce jeudi, c'est bon d'avoir GRAVE le temps, pour une fois. Je prends ma douche de luxe à El Navarro, c'est vraiment du 4**** ici. Reste ensuite à se rapprocher de Madrid, je me gare dans une zone tranquille d'Alcala de Henares en attendant l'heure.

    Mes instructions sont claires, je n'ai pas le droit de venir livrer sur le Paseo Del Prado avant 23h, les instructions sont assez claires et précises, j'ai même un pass pour afficher au pare brise. Du reste quand je regarde les couleurs du trafic dans la zone, j'ai pas spécialement envie d'y aller de suite. Alors je patiente, la ZI calme se transforme assez vite en défilé de la gay pride, je garde bien le nez dans mon écran de PC en attendant. Je me suis laissé 45 minutes de trajet donc à 22h15, feu. Je garde l'A2 jusqu'au bout à l'embranchement du vieux periph M30. Bien sûr c'est mal indiqué, il y a des sorties dans les sorties, faut pas se louper, moi je dois suivre ATOCHA la gare centrale de Madrid vu que je livre juste à côté, ça roule encore pas mal même à cette heure là, les terrassses sont encore pleines, ça vit dans le coin, on est loin de St Agrève... Je me pose sur le couloir de bus juste après que soit venu le livreur du Fenwick, je regarde l'heure : 23H00, alors, hein ?? En 30 minutes la semi est vide, j'ai pas vu la queue d'un képi, j'ai plus qu'à revenir au parking le plus proche à 10km de là tout près du Mercamadrid, il est minuit.

     

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  • Mercamadrid, c'est marqué
    Tout seul au calme
    Du groupage old school
  • Vendredi 20 Octobre 2017
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    J'étais en stand bye ce matin, douché et rasé de loin au cas ou arrive une hypothétique ramasse. Tout autour ça bouge, le parking est en pleine effervecence et moi je sais pas trop quoi faire. Mais à 10h14, je reçois un texto de Franck, m'invitant à me mouver jusqu'à Coslada accompagné de mon camion bien évidement celà va de soi. Coup du hasard ou de bol ou pas du tout peut être, je suis déjà venu charger là il y a 2 ou 3 semaines. Pas besoin de me casser la tête, comme dirait Mr Vlantana "We know the way". Le dernier coup, c'était la guerre quand je suis venu là, des camions dans tous les sens, aujourd'hui y a que moi et les caristes glandent comme il faut au bureau. Je repars au bout de 20 minutes avec 4t, 3m20 de plancher pile poil, le tout pour Pont d'Isère et St Vallier, le 26, la Drôme !

    Retour à mon bercail de parking, j'ai fait une énorme journée de 56 minutes de volant, chuis archi naze !

     

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  • Samedi 21 Octobre 2017
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    Journée glandouille absolue. Je voulais aller me ballader à Madrid, mais l'idée de me taper une heure de trajet en bus m'a decouragé, d'autant que l'arrêt le plus proche est assez éloigné et que finalement j'ai pas mal de boulot en retard son mon site internet qui n'est pas mort car il bouge encore. Et puis c'est samedi, donc, c'est repos j'ai le droit.

     

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  • Un dimanche matin à 5h à Madrid, c'est blindé !
    Sympa l'hotel pour le week-end, merci patron !!
    La maison secondaire de Pierre70
    C'est le pied la N2 le dimanche
    DREAL au Boulou
  • Dimanche 22 Octobre 2017
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    C'est avec 40h de repos du coup, que je décolle du parking, il est 4h30, je dois être à 5h en bas la ou j'ai vidé sur le Paseo Del Prado. J'ai pas mis longtemps, juste 15 minutes pour arriver. Naïvement je pensais trouver une ville deserte, mais alors pas du tout. Des bagnoles, des taxis, des flics, et des bus pleins de partout, merde, 4h45 un dimanche matin ! Bon OK c'est la capitale mais quand même ! Nous à St Peray, à 4h45 du matin, tu peux t'allonger au milieu de la Rue de la République, tu crains rien, le premier bus est à 9h45... Bien que j'ai l'autorisation officielle, et tout, ça empêche pas les taxis et les bus de klaxonner parce que je suis tanqué sur la voie reservée. Les mecs ils doivent avoir des pois chiche à la place du cerveau, je vois pas d'autre solution.

    Une heure plus tard, le semi est pleine, mimis à l'équipe qui a bossé toute la nuit et va dormir, je me taille vite de là. Il y a un trafic incroyable pour sortir de la ville, et ça s'arrête net après Alcala, et après Guadalajara, y plus un con, sauf moi. Nous sommes donc bien un dimanche matin, et pas un lundi, c'est sûr OUF. Le jour pointe le bout de son nez vers Alcolea Del Pinar, je dors 20 minutes le temps que ça passe, webasto à fond il fait 2°, il faut dire qu'on est quand même à presque 1200m ici. Contrairement à ce que je pensais il y a pas grand monde à El Navarro, j'en profite pour faire ma pause petit dej douche ici, j'ai mis ça sur le compte de Pierre70. 

    Après Zaragoza, je récupère la N2, et franchement un dimanche c'est le top, pas de files inninterompues de camions collés les uns aux autres, je suis détendu du slibard ça fait un bien fou fou fou ! En plus, il fait presque beau. Comme d'hab en ce moment, je passe par vertigineuse C25, quasi à la régule là aussi. C'est qu'une fois sur l'AP7 que je vois du monde, pas mal de français vu que c'est DEJA les vacances (vu la météo de toutes façons, j'ai pas vu moins de trafic depuis fin aout). C'est tellement blindé en passant chez Padrosa que je décide d'exterminer une 10h, en passant à la Jonquera j'ai 8h50, j'ai surtout pas envie d'y poser une roue vu comme c'est blindé. J'ai failli le regretter amèrement vu qu'il y avait les DREALMENS au Boulou, mais ils avaient déjà des clients, la situation va bientôt se corser, j'ai vu que sur le parking du village Catalan a été bati une aire de contrôle, avec quai, et tout le bazar, à moins que ce soit la future aire de contrôle de la douane Catalane vu que les catalans français ont déjà offert leur hospitalité au parlement Catalan espagnol. Je me pose pour la nuit au péage de Port La Nouvelle, 9h45 de guidon, un dimanche productif !

     

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  • Allex
    Un bon vieux frigo en stand bye à Pont d'Isère
    Mais je le connais ce camion !!
    Ah voilà le pilote !
  • Lundi 23 Octobre 2017
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    Que ce soit à Granada, Silverstone, ou St Peray, le lundi, c'est HARDOS. Et ce lundi ne déroge pas à la règle, pourquoi ? Je ne sais pas. Il est 4h30 quand je décolle de la sortie 39 Port La Nouvelle. à 4h31, je suis sur l'A9 et je continue ma sieste pendant que le Languedoc sur reveille tout doucement, je fais une vraie sieste à Tavel en attendant le lever du jour. Après ça va nettement mieux, et je peux sereinement affronter la difficile traversée de la Vallée du Rhône. Si on était sur M6, je parlerai de route de tous les dangers, mais là je préfère employer le second degrés, parce que si on excèpte le fait que ce soit les vacances scolaires et que de fait il y a un toujours et encore quelques caravanes et camping cars perdus, il se passe pas grand chose, on devrait parler d'A7, autoroute plate. Je quitte l'autoroute à Montélimar Nord, à 8h30 je suis à Eurre la cité dortoir de Crest, ou je dois decharger le matos de Madrid.

    Un bon café avec les gars de chez TILT qui a duré nettement plus longtemps que le déchargement lui-même, et je file plein nord vers cette mégalopole qui a connu ses heures de gloire au milieu des années 70 : Valence. Au loin, je vois le chateau de Crussol qui se détache nettement du décor avec le soleil du matin, et je chante la chanson de Michel Blanc : "Quand te reverai je, pays merveilleux ?" Je livre 7 palettes de verres en tout genre sur une plate forme à  Pont d'Isère qui partiront un jour dans un container vers le Maghreb. De là, j'ai encore 4 palettes pour le Centrakor de St Vallier, l'extrème nord de la Drôme. J'appelle le client qui m'envoie peter, la livraison est prévue mercredi, la reserve est pleine, même pour 4 palettes. Du coup, je vais pas livrer, mais je vais tout de même faire une ramasse pour Madrid dans le secteur, à St Uze, specialiste dans la vaisselle de luxe.

    Quand je me mets à quai, je vois un superbe Mercedes Benz de 510cv. Pas de doute c'est l'homme aux 50 chèvres et aux 1.200.000 photos : Mich07. Comme ma commande est pas prète et celle de Michou non plus, ça laisse un peu de temps pour boire un café, là, cruel dilemme devant la machine à café payante, qui des deux va payer le café ? On a joué à pile ou face, c'est tombé sur moi, j'ai dû lacher 0,50€ soit pas loint de 3F28 si vous êtes vieux, ou 328f si vous êtes vraiment très trés vieux comme Samu88 par exemple. A midi Mich décolle pour St Vulbas, je pars 30 minutes derrière direction le dépôt, je vide tout mon bazar sur la quai, un coup de gasoil et je rentre direct à St Peray (Ardèche) ou je me pose à 15h30, yes, week-end.

     

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  • Chargement de poubelles chez Gerflor
    Le Turbostar de SMX
    ça sent le roussi pour la passerelle de l'isardrome
    Vla le bestiau !
    St Etienne en Forez
  • Mercredi 25 Octobre 2017
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    A 7h30 je suis avec mon voisin pour le café. Philippe il s'appelle aussi, et il est pas du genre bavard, un peu comme moi. Du coup, ça prend qu'une demi heure pour avaler une tasse de café. A 8h j'entends le début des infos à la radio. Comme c'est les vacances ça roule à peu près bien pour sortir du village. Ce matin, je vais charger des poubelles à St Paul 3 chateaux chez Gerflor. Je sais pas ce qu'il s'est passé mais c'est blindé de bagnoles garées en paquet de merde sur le parking PL, plein "d'intervenants exterieur en costard cravate", mais qui sont obligé comme n'importe quel chauffeur roumain, bulgare ou ardechois de porter un Gilet fluo et de laisser leur document d'identité à l'entrée, qui systématiquement ils ont laissé dans leurs voitures. Il sont pas habitués à être traités comme des bandits potentiels à en juger par les "pfff", et les "y font chier" entrecoupés de regards dépités en attente d'une éventuelle approbation des autres. Moi ça me fait bien rigoler. Et oui, nous on est habitués à êtres pris pour des merdes !!

    Je fais nettement moins le malin une fois en place pour charger. Le dernier coup, je suis venu en taut charger des IBC vides, là, je suis en fourgon pour charger du plein. Sur chaque IBC le poids est inscrit au marqueur, certains font plus de 1000kg, ça met en forme, d'autant que certains IBC sont completement eclatés et difficile à attraper au tire pal manuel. Le cariste est rapide pour faire les aller retours, en 45 minutes c'est chargé, je mets mes jolies plaques orange et je monte tranquillos car j'ai RDV à 16h à Salaise. Du fait que le RDV de 13h15 est à la bourre, la miss de l'entrée me donne le feu vert à 13h30. Entre temps, Aurélien débarque aussi, et je me laisse payer le café, car je ne me suis encore pas remis de mes dépenses de lundi avec Mich. J'ai deux pesées à faire, mais ici c'est à chaque fois une épopée, vu qu'il y a qu'une seule bascule et des dizaines de camions sur le site. A 15h je suis vide, et je monte à Andrezieux pour recharger.

    La semi est pleine comme un oeuf pour rentrer avec 4 clients sur la catalogne. Mais j'apprends assez rapidement que ça ne sera pas pour moi, j'ai même le choix d'aller soit en taut à Mérignac, soit en plateau à Bergamo. Cruel dileme, auquel je réponds la plupart du temps par un "comme ça t'arrange". Bien que la traversée de la capitale du Forez, St Etienne, soit pénible c'est rien par rapport à l'autre sens, ou il y a un bouchon de presque 10km à cause d'un très grave accident. Aurélien attend mes palettes avec impatience, ça traine pas pour vider. Je rends la saccoche de la Schmitz Cargobull DP292YV, et je prends à la place un plateau avec 2 énormes moules pour la destruction. J'ai qu'a me dire que je fais un complet de moules et imiter le bruit du Thermo King, j'aurai l'impression de faire de la marée. A 20h30 après avoir glandé sur le quai je démarre tranquille, vu l'heure je traverse Grenoble comme qui rigole, et je me pose sur le petit parking tranquille de la sortie Aiton à 22h45, il y en a assez pour un Luncredi.

     

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  • Courageuse la mamy de se lancer sur l'A4
    Le mini Paris de Bergamo
    Terminus
    C'est déjà reservé à FIAT
    ça a pas été simple
  • Jeudi 26 Octobre 2017
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    A 7h45 je mets le cap plein EST afin de proceder à l'ascension de l'A43. Il fait beau ce matin, et pas froid, les rares taches de neige sur les cimes ne vont pas rester bien longtemps. Ce matin, je peux pas dire que j'ai battu le record du temps de parcours d'Aiton à la plate forme du tunnel. Sur les 3 voies d'ouvertes, il y a 3 problèmes de paiements, et derrière tout le monde s'excite évidement. A peine 11km plus loin c'est l'Italie, ou il fait aussi un beau soleil, au loin on devine la vallée dans le brouillard, sauf que, arrivé à Suse, il y a bien une sorte de brume mais parfumée, une odeur de bois brulé, bizarre et ça dure jusqu'à Turin. En fait il y a bien des feux de forêts, c'est la radio qui le dit. Ici aussi, c'est bien sec, alors que d'ordinaire à cette période, il fait que pleuvoir dans le coin. Vu l'heure je passe Torino les doigts dans le nez, et comme il est l'heure de la douche je m'arrête après Carisio. Mauvaise pioche, celle de l'autogrill et celle de la sation sont en "panne?", un arrêt pour rien, je retente ma chance à Novara, OUF, les mouches ne finiront pas le voyage avec moi !

    Vu que Milano passe aussi comme une lettre par UPS, je tape dedans, et puis j'en ai surtout marre d'être balloté, on est quand même mieux porté avec un chargement bien reparti. Je quitte l'A4 à Seriate après Bergamo, direction Lovere. ça tombe super bien, vu que c'est la bas que je vais. La route est belle mais pas large et bordée d'arbres bien serrés qui ne demandent qu'à éclater des retros. C'est bien content que débarque chez le client à 14h. Direct en bascule, y a personne. 

    Comme c'est du déchet, la procédure dure. Je me mets en place sous le hangar, je vire les chaines, et une énorme pince tente sans succès de soulever le moule qui doit peser un peu plus de 15T. La pince glisse, mais rien ne se passe. Il faut pour l'aider un énorme Fenwick Volvo, à eux deux, ils arrivent à peine à soulever la bête, les roues arrières du Volvo ne touchent plus le sol, impressionant. Le second moule devait être un peu moins lourd, mais quand même. Je récupère les anneaux consignés, et je reviens sur mes pas direction Bergamo. J'ai juste passé le grand péage de Milano à Monza quand j'ai du m'arrêter en catastrophe le long de l'A4 en attente d'un "truc" qui vient de tomber. Du temps que j'attends l'adresse, le trafic s'amplifie à vue d'oeil et ça bouchonne. Je recharge à 10km de là, direction Milano Centre, putain. J'ai pas trop le choix que d'aller me caler au plus près en misant sur une baraka habituelle. J'ai essayé de stresser le moins possible et je me suis posé à 50m du client dans une rue ultra bruyante, mais dans le quartier y a pas trop le choix. 

     

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  • Dans la cour de chez Branca
    Sympas les mecs du 91
    Big controle à Rondissonne
    ça brule dans le Val de Susa
    Yvan en plein effort
  • Vendredi 27 Octobre 2017
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    Donc, c'est ma période grosse ville commençant par M. Dimanche matin c'est Madrid centre, ce matin Milan, c'est quoi la prochaine étape ? Marseille ? Mulhouse ? Manille ? Le trafic est déjà trés soutenu dans la rue, à 7h je vais voir du côté du gardien, il y a déjà 3 autres camions en attente dans la rue face au portail. Je sens que je vais me faire passer le tour, mais le gardien est réglo, il savait que j'étais là depuis hier soir. Un chauffeur m'a dit être surpris que j'avais pas été dégagé par les flics.  A 7h30, je peux rentrer dans l'étroite porte, il faut prendre un sens interdit et couper un couloir bus à double sens, mais visiblement les conducteurs du 91 sont habutués et compréhensifs.

    Pour une fois que j'ai un plateau au cul, je charge à quai. L'usine est telle quelle que 160 ans plus tôt quand elle a été crée. Autant dire qu'elle est pas trop adaptée aux camions actuels et encore moins aux EMS suédois. Le cariste charge tranquillement les piles de palettes consignées quand au moment au je tends une sangle j'entends un CRACK assez violent, à un moment j'ai cru que ma force herculeenne avait fait cederun bout de la remorque, mais non, c'est une planche qui a cassé, le cariste et son fenwick sont échoués au milieu de la remorque comme une baleine dans le port de Marseille. Finalement c'est au autre Fenwick, une grosse plaque en accier et 5 ou 6 curieux trop contents de faire un peu autre chose que le cariste est dégagé de ce mauvais pas. Du coup, je finis le chargement au transpal à main, c'est l'histoire de ma vie le transpal, même en plateau.

    Mine de rien ça a pris 1h30 quand je peux enfin sortir, les autres camions sont toujours en attente dehors, en double file. Le bon client de merde Branca, et je regrette pas d'avoir mal ronflé ici. Aucun bouchon pour sortir de Milan, c'est juste au top ! Dans le Val de Susa, il y a toujours des incendies, et le vent qui s'est levé ne va pas arranger les choses. A 17h je pose le plateau pour récuperer mon frigo déjà chargé par Georges, il est brave Georges. Pendant qu'au bureau tout le monde se raconte des conneries, seule Juju bosse silencieusement, si tout le monde dans ce pays bossait aussi serieusement qu'elle, on serait le pays NUMBER ONE dans l'univers. Voilà, j'espere que j'en ai pas trop fait... Retour au bercail à 19h30, tranquille !! Bon week-end plus long d'une heure en plus, et ça, c'est vraiment cool !

     

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  • RTT Collectifs
    Rue de Port St Louis à Shangai
    Camargou
    Le meilleur employeur de Livron après Debeaux (il parait)
    Le bedot est frileux
  • Lundi 30 Octobre 2017
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    1h de week-end gratos en plus, je valide ! Du coup je décolle bien content de la maison à 5h30, RDV à 8h à Aigues-Vives parce que ça fait plus touriste que Gallargues, je suis largement dans les clous. Donc, me voilà noyé dans le trafic ce matin, comme c'est la vacances, y a déjà pas mal de vacanciers, de toutes façons, y a tout le temps des vacanciers, vivement le gasoil à 5€. Ces chers vacanciers, si prompts à donner des leçons de conduite aux camionneurs, mais qui font de plus en plus chier à se prendre pour des gendarmes. C'est fou le nombre d'entre eux qui ont raté leur vocation, ils sont plus royalistes que le roi ! Quoi qu'il en soit, je débarque à 7h45 sur le parking de Syngenta, je suis la premier, hé hé hé. Pas du genre à arriver en retard moi. J'attends sagement au camion, et à 7h59 je sonne au portail, pas de réponse, je trouve quand même étrange qu'il y ait si peu de monde. Je fais donc les 99 pas quand je vois une pancarte avec un numéro d'urgence, numéro, urgence, ça me parle :

    - "Bonjour, je suis au portail, je viens livrer 19IBC.

    - Faudra attendre jeudi, là, ils sont en RTT collectif"

    Je viens donc de me lever à 4h du matin, pour des types qui sont en RTT collectifs. Je regarde mon BL : Livraison LUNDI-MERCREDI-VENDREDI, rien de plus. Il faut donc trouver une solution, au bout d'une heure j'ai le plaisir d'aller vider à Vitrolles. Il y a un monde dingue entre Nimes et Salon, vivement qu'il se mette à pleuvoir, et faire moche ça devient insupportable ce trafic. Heureusement à Vitrolles ils sont au courant et ça vide rapidos. J'ai plus qu'à aller à Port St Louis faire le dernier, je débarque avec 2h de retard sur le RDV, mais ici pas de problème.

    Après manger au calme rue de Shangaï, je remonte la vallée du rhône pour charger 8 palettes de médocs à Livron. Le tout à destination de l'afrique du sud. Je suppose que je vais pas livrer en direct, je sais même pas si c'est réalisable par la route. Donc, finalement il faudra livrer au Havre. Mais avant ça faire la douane à Valence. De là, je vais ramasser 2 palettes pour l'Italie à La Voulte, à 5km de là, sauf que le pont du Rhône est interdit aux +19t, faut faire le grand tour par le barrage de Charmes. Le temps de charger, c'est trop tard pour la douane, retour au dépôt ou je débarque avec 9h05 de routas. Je garde les medocs vu que je vais devoir redescendre à Valence pour la douane, et je complete avec un gros lot pour St Marcel Lès valence. Il me manque 15/20 minutes pour rentrer à la maison, du coup je reste là, je passe la soirée avec les collègues au calme, ici y a pas de RTT collectifs.

     

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  • Sun is shining à Valence
    La mgnifique gare PLM de Saillans
    Grumiers ardechois
    Le diois, whahh
    Ils sont pas heureux les types là ?
  • Mardi 31 Octobre 2017
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    Mis à part Aurélien qui a décollé vers 2h du matin, tout le reste de l'équipe ce matin part à 7h, à titre perso, pour aller poser des papiers de douane à Valence ça servait pas à grand chose que je demarre plus tôt, car je crois savoir que peu de douaniers sont opérationnels avant 8h. Le transitaire à Valence me met au parfum direct, j'en ai pour 1h30. Je pourrai aussi bien aller faire mon autre client à St Marcel, mais si d'un coup il fallait presenter la semi pour une visite, j'aurai pas l'air malin. Effectivement, il aura fallu 90 minutes pour les papiers, je peux ensuite sereinement aller vider les copieurs à St Marcel. L'accès est large et facile, ce qui est rare dans les nouvelles zones d'activité. Ici aussi, il y a de la RTT, et c'est le boss de la boite qui contrôlele dechargement, moi je me contente de piloter transpal et hayon.

    De là, j'ai l'immense joie de devoir aller charger une petite moitié de semi en IBC vides pour Cunéo à Die. Autant dire le paradis. Remonter la vallée de la Drôme ou il y a presque plus d'eau mais avec les couleurs de l'automne, c'est comment dirais-je ? Magnifique !? Les hollandais ont deserté l'endroit depuis un moment, c'est assez calme aujourd'hui. Je debarque à midi, pile au moment ou tout le monde part manger sa portion de picodon arrosée de Clairette. J'ai donc le temps de manger, changer quelques ampoules rebelles et même, faire la sieste après avoir entendu Carles Puigdemon dont le commandant du Costa Concordia Francesco Schettino est son mentor !

    A la reprise, il y a un Mazet qui vient prendre une palette, chuis pas chien, je le laisse passer. Il est même pas 14h quand je repars, Jarcieu DIRECT. Je roule par Romans ou c'est bien le bordel, les RTT People se sont tous donné RDV pour faire les courses et ça me saoule. J'ai mis finalement 2h pour faire Die-Jarcieu, ça va. Finalement, je laisse mon frigo à Antho mais je veux pas reprendre sa Schmitz S.KO EXPRESS, donc je récupère la semi à Lionel, chargée avec des fûts pour Barcelone. On tasse un peu pour rajouter un lot pour chez XPO et je peux rentrer. Il y a un bouchon énorme dans la vallée du Rhône, un pauvre routier est mort, le camion brule et l'A7 est coupée. Je repasse par Hauterives ou ça roule à peu près, je finis par ma radiner à 20h à la maison, IMPECC.