Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
Donc ce matin, d'énormes gouttes de pluie qui arrivent du ciel tombent sur le sol qui a pas besoin de ça et nous non plus. On se decrasse comme on peut à la station, café, et on attend gentiement. En fait j'attends 10h pour appeler Arturo pour savoir ou ma douane en est. Mais vla t'y pas que Franck Iberica Finder nous a trouvé un lot de 2,5mpl sur Santarem ? Que faire ? On a deux options, soit aller charger direct, soit attendre la douane et recuperer le lot qui n'arrivera que ce soir tard à Lisbonne. Il faut prendre une décision, et vite. Arturo me demande d'être imperatif de retour à 14h/14h30 à la douane, on met en route, et goooo.
Depuis le temps qu'on est partis j'ai toujours pas mis de gasoil et la jauge crie famine depuis un moment, or il y a pas beaucoup de stations DKV sur la route, je repars sur la N1 ou je sais qu'il y a une grande REPSOL. Bon, c'est vrai ça m'écarte un peu de ma route. Ma pauvre Bibi, passe pour la seconde fois sur le pont Vasco de Gama, et on y voit toujours que dalle, une fois sorti de Lisbonne ça roule à peu près bien, sauf qu'il pleut encore plus, des torrents de boue coulent sur la route c'est joli. Pendant que je balance du gasoil, la pluie redouble d'intensité, on se demande comme c'est techniquement faisable !? Les clients, le pompiste sont au bout de leur vie à voir toute cette flotte. On arrive quant même pour 11h à l'usine de matelas, comme j'ai qu'un seul client et surtout que c'est pas complet j'ai une place à quai, les matelas arrivent au compte goutte, à midi la sirène hurle c'est l'heure de la pause mais le cariste reste finir de charger. La fille au papiers parle un français impeccable ce qui m'arrange bien car le lot est payé pour 2m50, mais il y a 3m60.
On s'éternise pas, il est déjà 12h30 quand on repart de Varzea, il faudra tout pour être à 14h à la douane de Lisbonne. Heureusement la pluie s'est calmée un peu et surtout d'arriver heures creuses dans la capitale ça va bien. Le quartier moderne gagne toujours du terrain, et surtout l'immense rond point du 23 avril n'exsite plus, il y a des travaux partout. A 14h pile j'arrive à SOTAGUS, la douane du parc à containers, une demi heure plus tard Arturo débarque avec mes papiers, les douaniers ont renoncé à faire une visite, avec cette nouvelle loi 100% portugaise, si je sors du circuit le jeudi, j'ai pas la douane avant le lundi soir !! Truc de ouf en Europe en 2018. On sort rapidos de Lisbonne et au 3e passage sur le Pont Vasco de Gama on y voit à peu près loin. L'objectif maintenant c'est de monter le plus loin possible, fini de musarder, autoroute à TOPE ! Bibi essuie sa larmiche en quittant le Portugal à Elvas, bienvenidos en Espana... On essuie une mini tornade à Badajoz, on y voit pas à 20m, on commence à être rodés. Je refais un complément de gasoil chez le Portugais, je ferai un vrai plein lundi. On se pose à 23h30 à Sta Olalla à moins de 100km de madrid, il y en a assez pour un vendredi.