Carnet de bord de Juillet 2014 | Partager sur Facebook |
Je me suis reveillé bien avant le chant du taureau ce matin, aux alentours de 3h30. Il caillait quand je suis sorti du pieu, on a pas idée aussi de dormir en slibard. Un petit coup de vieux basto pendant que je dejeune, et je mets en route après une savante manoeuvre pour éviter d'accrocher ceux qui se sont mal garés dans la nuit. Ce matin, je me sens bien seul sur la route, on dit pas con comme la lune, mais seul con avec la lune. L'avantage c'est que je peux eviter aussi l'autoroute pour rejoindre Léon via la N120 droite et parralèle à l'A71, mais qui doit être encore plus deserte à cette heure là. Paisible, j'assiste au rapide lever du soleil vu que je vais plein EST à travers la Plata ou la température frôle les 5° au petit matin. En passant à Burgos je donne à boire un peu aux cheveaux qui commencent à avoir soif après 2300km et quelques... Je traine pas et je vais vite rejoindre La Brujula pour prendre le petit dej, c'est de pire en pire, tout est destroy ici. La Brujula n'est plus aussi flamboyante qu'elle a été, elle n'est que l'ombre d'elle même... Des déchets de partout, des trous sur le parking gros comme le gouffre de la sécu, des batiments qui tombent en ruine, la déchéance complète. A y être je garde la N1 pour passer Pancorbo, et je debarque à côté de Miranda à Lentaron, à la difference près qu'ici, c'est basque...
Vous n'avez jamais grillé un stop juste au nez et à la barbe d'un berêt rouge ??? Et ben, je peux le dire, je l'ai fait ! J'ai pas fait exprès bien sûr, il y avait un "tourne à gauche" pour rentrer dans la ZI, je cherchais une indication pour le nom de client, et c'st pendant que je mattais le panneau d'information qu'ils sont arrivés. Très colère... Leçon de code, CMR, papiers, moi je niais pas l'évidence... J'étais sûr et certain de lacher au moins un billet de 100, et le mec m'a tout rendu, mais la prochaine fois.... Il m'empêgue. Vu son age, je doute que ça arrive à nouveau, mais y aura bien un jeune aux incisives acérées pour le remplacer... J'étais juste à 500M du client, un GRV d'acide ou je sais pas quoi à charger, ça va vite pour suivant que c'est un gros dépôt spécialisé chimie. De là, je prends connaissance de ma ramasse suivante, à savoir 14 palettes de visserie à Elgoibar. Si j'avais sû à quoi je devais m'attendre, j'aurai appelé Pierre, Paul, Jack ou même Régis pour me plaindre, mais non, en bon candide, je suis arrivé dans ce vieux Poligono tout tordu et escarpé. Quand j'ai vu l'accès à l'usine j'ai failli être tout mourru. En fait il y a un devers enorme pour reculer, et il faut faire riper autour d'un pylone. Sauf que comme il y a du devers, à un moment donné, le dernier essieu touche plus le sol ce qui change completement le ripage. J'étais comme un gamin qui sait pas encore bien calculer sa manoeuvre, sans compter que les bequillent passent juste, j'arrête pas de lever baisser, je sais plus ou j'en suis, mais au final je suis en place. La fille qui conduit le gerbeur est pas trop adroite mais pas feneante, car je lui fait descendre mes 3 palettes de Ourense (poser des 100*120 au gerbeur c'est tout un art)...
Finalement, il me reste encore 1m de plancher. Mais il y a plus rien, alors j'ai pour ordre de sortir de la Basquie et de rejoindre la bonne ville de Toulouse. Du moins, direction Toulouse. Un petit stop casse croutas à Irun, puis une douche à Lacq, du moins à la station de l'autoroute. Il y a 3 filles molassones la dedans, jusque là c'est pas dramatique, sauf que sur 3 chiottes, un est crade, l'autre à plus de PQ, et le dernier plus de lumière, par une chance inouie, j'ai un caca qui a une bonne vue et à trouvé la flotte direct ! Bravo mon caca !!! Pour le reste c'est nettement plus compliqué. Quant à la douche, c'est comment dire, un peu comme les stations d'autoroute anglaises sauf qu'il faut payer 2€ ici... J'ai plus qu'à grimper au plus loin de mes heures, je sais pas ou atterir. Finalement je me gare avec 10H00 sur l'Aire de la Garonne. Je suis un fou, j'optimise au max !!!