Carnet de bord de Septembre 2015 | Partager sur Facebook |
Comme prévu, les ouvriers du chantier arrivent à 7h30, précis les mecs ! J'ai donc plus qu'à faire une savante marche arrière pour me mettre en place. Par un coup de chance incroyable, le bon rouleau est celui qui est du bon côté, j'ai pas fait exprès, il y a heureusement de la main d'oeuvre pour vider, et surtout recharger, à 8h c'est une affaire classée. Etant déjà bien en zone rouge niveau heures de la quatorzaine, je laisse passer les bouchons, et je demarre à 9h. J'ai le temps de mater les jeunes lycéens, rouges comme des ecrevisses, faire des tours de terrain. Une heure plus tard, ils seront tout transpirés pour affronter une journée de leçons. Lycéen, je m'étais demerdé à avoir une dispense de sport tellement je trouvais ça mal foutu, j'ai jamais courru, et pareil à l'armée, je me suis bien demerdé ! Faut être débile pour courrir comme ça, après rien ! A 9h pile, Google Map est passé au quasi vert, et je demarre, enfin, je fais une savante marche arrière pour ressortir, cette fois-ci pas en sens interdit, et traverser BY DAY la Croix Rousse, facile. Je suis quand même pas mécontent de retrouver le periphericos lyonnais.
De retour à Jarcieu, j'ai un super bon programme pour finir mes heures, je pose la taut qui est chargée, et je recupère le frigo de La Mesange pour faire un aller retour de pêches. Perso, ça ma va impeccable et en plus j'ai le temps de laver tranquille, puisque je suis prévu pour 15h à Saint Martin de Crau. Descente donc tranquille, j'ai le temps, j'ai même pas doublé à la Grande Vache, mais... J'ai hésité. Le temps de casser une croutas au super parking des Tourettes, je finis par me poser à 15H01 à St Martin, faut dire que j'étais au téléphone avec Rire et Chanson pour lui expliquer comment éviter le folle déviation de St Peray (l'officielle fait 25KM de detour)...
A 17h, je suis sur la remontée, il fait bien lourd cet aprème ici, ça sent l'orage. Le temps encore estival, change brusquement après Montélimar, et au loin je vois des éclairs, et pour finir de la pluie, j'avais pas pu laver depuis un moment, il sera pas resté propre bien longtemps mon taxi. Je passe au dépôt en vitesse mettre un peu de fuel dans le groupe qui est presque à sec et j'en profite pour prendre une douche à 0€ et saluer quelques Duarigmens en partance pour Courtepaille. Sauvage je suis né, sauvage je finirais, je vais me caler tranquille tout seul comme un grand à Chambalud au son du TK SL-200 qui hurle sa race, il est déjà 21h30 !