Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Du fait que je n'ai pas gagné au loto ce week-end, je me vois dans l'obligation de devoir partir travailler ce matin, aux alentours de 1h59 ou 2h01 je sais plus. Tout ce que je sais, c'est que j'ai fait un peu trop de jardin ce week-end, bouger de la terre, piocher, tout ça c'est plus de mon age ! Alors du coup je suis fourbu et courbu. Heureusement, ça roule plutôt tranquille vu l'heure et je me cale vite fait bien fait sur l'autoroute avec un Mistral qui m'aide à baisser la conso. Il faut dire aussi que cette nuit, le truc le plus lourd il est derrière le volant. Le trafic se charge petit à petit, mais Montpellier passe sans freiner ou presque. Me petits yeux commencent à piccoter vers Narbonne, mais je tiens le bout de bois d'une main ferme jusqu'à la Repsol de La Jonquera ou je m'octroie une petite demi heure de sieste amplement méritée !
Au réveil je m'envoie un vieux café solo, il fait presque jour et c'est parti ! Je suis pas le seul à avoir eu le même idée, j'ai l'impression que toute la Jonquera se vide d'un coup à 7h, je rattrape Aurelien vers Maçanet de la Selva qui roule en monde fonctionaire en ADR, j'ai pas eu de mal à le doubler du coup. Passé La Roca, c'est franchement le bordel, et en plus il se met à pleuvasser on se croirait (presque) sur la M25, et ça bouchonne au point de me faire perdre 10 bonnes et précieuses minutes, quoi qu'il en soit j'arrive à 9h15 chez mon premier client à Terrassa, 2 palettes à poser, en 2 minutes c'est fait. De là, je fonce plein sud vers Sant Boï De Llobregat, à ne pas confondre avec Sant Boï de Lluçanet plus au nord, ou Boï George mais ça n'a rien à voir, ça bouchonne encore, c'est miséré ce matin Barcelone, pourtant, mercredi c'est férié ici ! J'ai une dizaine de tonnes à poser ici, et ce matin ça bricole pas, je suis même pas resté 10 minutes à quai ce qui est incroyable.
Me voilà fin prêt à faire le dernier au gymnase de Cervera, j'ai appelé Jambon, le responsable, enfin Ramon pour mieux coller au terroir, il m'a dit pour midi OK, il y aura un toro pour decharger. Je suis arrivé par le mauvais sens à Cervera je pense, mais j'ai pû visiter le centre ville sous les yeux incredules des mémés qui vont aux courses et qui ont plus dû voir de semi remorque depuis la deviation de la N2 il y a un quart de siècle. Arrivé à midi 05, il n'y a pas de toro pour vider, les installateurs l'attendent aussi depuis ce matin en fait. Il finit par debarquer vers 13h30, normal, no stress. Par contre le type est rapide, ou il a faim, 1/4h plus tard c'est tout vidé je peux riper par le bon côté ce coup-ci en deux coups de cuiller à pot je suis sur l'A2, aucune mémé n'est surprise. Faut pas que je lambine, je recharge à Maials une quarantaine de km au sud de Lérida, j'ai déà un peu des heures depuis ce matin, je pourrais charger aussi bien mardi, mais bon, soyons fous, tentons. Je sais que l'usine ferme à 17h, donc ça devrait cadrer pile avec la fin de mon amplitude, tout feu tout flamme sur la nationale deserte, A TOPE avec mon Bolbo éfaché. 15h sur la bascule, le cariste est chaud bouillant et me confirme qu'à 17h il se tire, je charge de gros big bag de poudre de pneus, c'est cradingue il me faut sortir 11 sangles, ça ira je roulerai plus calmement demain matin, y a interêt. C'est 16h30 quand tout est plié, CMR rempli et tout, je me parque le long du trottoir de l'usine à l'ombre et au calme, il fait encore tiède en cette fin d'apreme, j'en ai plein les chaussures de sécu aujourd'hui !