Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Samedi le chef m'a dit, viens quand tu veux lundi matin direct à quai. J'ai hésité à partir à 10h30, comme ça je serais arrivé à 11h30 et ça serait toujours le matin. Non, malgré que je sois idiot je suis parti à 7h30 de la maison, enfin 7h36 parce que mon voisin avait eu la bonne idée de laisser son tracto pelle au milieu de la cour. Il a fait si chaud ce week-end que j'ai rien vraiment rien foutu à la maison, surtout samedi, incapable de faire le moindre mouvement. C'est pas bon de vieillir ! Au village c'est definitivement mort, il y a personne dans les rues. C'est bon pour ça les vacances quand même. Du coup je monte direct par la nationale 7, je suis pas trop tombé sur des grumeaux pour une fois.
J'ai la difficile mission de charger pour la GB aujourd'hui. 3 livraisons, dont le circuit de Silverstone pour la F2 et le GP3, c'est mon job presque attitré, et ça me va bien. Le tout c'est de surtout pas oublier de fûts car ils se ressemblent tous et deux lots ont été mis cote à cote. J'ai vite fait de me tromper surtout un lundi à mon âge. Nath me donne le booking pour le ferry qui part à 11h demain de Zeebruge, mais il faut y être au plus tard avant 9h. Je suis large, mais pas tant finalement... En partant je fais un quart d'heure au lavage, pas la peine de trop forcer le temps est à l'orage. Machinalement en partant je checke Google Map, et c'est rouge vif tout autour de Lyon. En fait c'est surtout la descente qui merdoie, plus un accident à la montée vers le stade à Meyzieu. Je prends donc le periph et effectivement c'est bien plus que la merde à la descente, je me moque pas trop des autres parceque dans 3 ou 4 jours ça sera mon tour d'être dans le tas à la descente aussi fatalement, à moins que je ne demande la nationalité à sa gracieuse majesté et que je devienne britanique juste avant le Brexit, non, ça serait une très mauvaise idée. Après Villefranche je suis tranquille, je fais 30 minutes de pause casse croute à Gevrey Chambertin.
Le reste de la journée et une suite ininterompue de gros orages entrecoupés de ciel moche, le tout calé à 80 je m'ennuie assez rapidement et je serai quitte pour faire un truc que je ne fais plus depuis longtemps un arrêt café qui sert à rien à Troyes. La station est blindée de CRS bruyants en deplacement, je finis mon expresso sans sucre dehors sous la pluie comme un chien. J'avoue qu'après ça j'ai eu un peu plus la pêche pour terminer ma journée. J'ai commencé à calculer ou m'arrêter après Reims, et oui, à 80 ça fait baisser la conso, mais ça fait pas guère avancer. J'ai hésité à Berry Au Bac, et puis j'ai tenté la sortie Laon ou c'était déjà blindé, j'avoue j'ai eu un moment de stress et me disant, mais putain quel con, mais une place s'est libérée IN EXTREMIS, j'avais 4h28 il était plus que temps.