Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
On dort très bien à Valence SUD, il faut au moins reconnaitre ça. Ce matin, il y a du brouillard quand je démarre, rien à voir avec du gros brouillard Italien, mais quand même. Je remonte direct au dépôt ou Régis me donne un brave coup de main pour tout sortir le voyage et bien sûr recharger. Je laisse le 43 et le 71 à quai, moi mon secteur attitré c'est St Priest. Je vais pas me plaindre j'y vais alors que l'heure de pointe est loin derrière, le type n'attendait ses palettes que vendredi matin, mais là aujourd'hui c'était calme alors il les a bien voulu, je savais pas s'il fallait que lui baise les pieds tellement ça paraissait être un exploit que d'accepter la marchandise que sa boite a commandé ? De là, je vais finir à Satolas Und Bonce pour vider les charnières de Figueras, je débarque juste au moment de la pause, ici c'est 11h/11h30, c'est original....
Une fois vide j'hérite d'une de ces missions qui font plaisir, à savoir aller à Meyzieux pour faire la navette des déchets Meyzieux-Meyzieux. A la base, c'est nul comme boulot, mais quand la semi est encore pas chargée, c'est encore pire d'attendre. Fait exprès le cariste revient de la pause de midi bien en retard et bien sûr il prend son temps pour charger, c'est qu'une fois qu'il a terminé qu'il débloque le quai et que je peux atteler la semi, il est 16h quand je ramène la semi à quai, 3h pour 3km.
De là, je monte à Venissieux chez DHL, ils ont encore déménagé, c'est plus un transporteur, mais les forains du transport, je prends 10 palettes pour Castres, les palettes sont dans un piteux état, un sac est percé et coule lamentablement, ce qui ne perturbe pas du tout le cariste, les 5m annoncées se transforment en 6m50, mais tout est normal.... Un chauffeur du quai d'à côté me conseille de refuser les palettes (?) J'ai pas été plus loin dans la conversation, j'ai dit "ah oui bonne idée" Bien sûr, quand je repars l'A46 commence à bouchonner un peu, et l'A43 aussi mais à cause d'un accident, décidement quand ça veut pas... L'avantage c'est que je suis quasi le dernier pour charger à la base BOTANIC, quand je termine il me reste encore 0,80m de plancher, comme hier soir, sauf que là je dois passer par Jarcieu. Vu l'heure je passe pas par Lyon, je coupe par St Quentin Fallavier et Cours et Buis, et puis il se met à pleuvasser. Avec Philippe à quai, on se refait le voyage, il faut rentrer au chausse pieds encore 4m de plancher. Au début de ma carrière j'aurai dû compter le kilométrage de métrage de plancher que j'ai gratté. Vu l'heure, je campe à quai.