Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Allez, du courage que diabolo, je demarre à 2h47 ce matin, au poil ! J'ai RDV à 11h à Gignac, je me laisse volontairement de la marge pour rouler tout doux ce matin avec mes big bag de 2m40 de haut, faut pas que ça balance, alors contrairement à hier apreme je vais pas le malin du tout dans les virages juqu'à Lérida, l'avantage c'est que ce matin je suis seul au monde ici et j'emmerde personne, le contraire se verifie aussi. J'ai quand même hésité un moment à reprendre l'autoroute via Villafranca, mais quand même, faut pas deconner, je prends le C25 avec 25T ça decrassera ce moteur encore poussif. J'ai calé ma régule à 85 en mode super économique, en gros dans les descentes il court jusqu'à 91/92, du coup je me suis rendu compte que j'ai pas mis un seul coup de frein jusqu'à Girona, et pourtant il y a de sacrés descentes, j'ai quand même dû freiner un petit coup dans la bretelle tout au bout du C25, sans quoi je serai probablement mort eparpillé en Catalogne à l'heure qu'il est. Après avoir revisité ma complile INTERPOL, je finis par me radiner avec presque 4h de route chez Padrosa à Figueras, ça tombe bien c'est ouvert pour le petit dej et le reste !
Je suis arrivé en même temps qu'un bus à La Jonquera, je devais prendre des clopes pour payer le tracto et son pilote de samedi passé, donc, j'ai tapé un sprint pour arriver avant les passagers du bus, et bien que je ne sois ni sportif, ni jeune j'étais preums ! Ce matin ça souffle fort sur le Roussillon et c'est bien chiant, j'ai un mal de chien à faire baisser la conso, je sais pas si vous avez vu, mais le gasoil est sacrement reparti à la hausse. Je finis par me radiner au stade de Gignac vers 10h30, j'ai été bien inspiré de trainer ce matin, le Manuscopic a une roue crevée, et le depanneur s'affaire dessus déjà depuis un moment, j'ai largement le temps de dessangler et enrouler les sangles du coup. La rue est pas large, et c'est la merdasse pour vider, vu comme les big bag sont instables c'est assez flippant quand le manuscopique passe les bosses avec, mais par miracle et probablement parce que le cariste est un bon, aucun ne sera tombé au sol !
Mine de rien, il est déjà midi quand je repars direction Le Pouzin, mais avant ça, il faut traverser Montpellier, pénible mais ans trop de dégats. Je casse la graine à Nimes en 22 minutes, ensuite c'est pied à la planche pour rejoindre le fabuleux departement de l'Ardèche. La commande est prête, ce qui est déjà pas mal, mais j'ai pas les heures pour les ramener au dépôt, je vise Isardrôme, mais ça va être tendu du slip, faut rien qui arrive, du coup j'ai doublé un peu dans le boeuf histoire de pas perdre une seule minute, c'est comme ça, c'est mal, mais tant pis. Vu qu'il était juste 17h, le parking était encore vide et j'ai pû me poser sur la meilleure place (enfin selon moi) celle au fin fond du parking avec plein d'herbe côté droit !!