FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2017 Partager sur Facebook
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  • Etat de mon cerveau vers 4h du matin
    Coupure pas au calme à Carros
    ça fait plaisir quand même
    Le métier le plus dangereux du monde
    Allez, on va à Paullo
  • Lundi 11 Septembre 2017
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    Il est 2h ce lundi matin, c'est en pleine forme que je décolle de mon parking prêt à attaquer une nouvelle semaine, motivé comme jamais. Heu merde, qu'es ce que je raconte moi !? En vérité je suis bien parti de la maison, en titubant avec la poubelle sur l'épaule pour commencer et enfin retrouver dans la nuit noire et obscure mon camion qui grognait parce que je l'ai raveillé au beau milieu de sa nuit. Maintenant qu'il approche de ses 1 an, il commence à avoir son petit caractère. Quoi qu'il en soit, en partant à 2h j'ai croisé environ 0 être humain sur les 14 minutes que durent le trajet jusqu'au péage de Valence Sud. Et ça, c'est vrai ça. Signe que la rentrée est bien là, mis à part les camions, il y a personne, ce matin je croise bien quelques calandres connues ce qui me rassure, je ne suis pas le seul tordu debout, Adrian, Willy, Pingoin, vous êtes des vaillants, les autres aussi évidement. Signe que je me rapproche un peu de la civilisation et surtout d'une heure normale ça se reveille un peu après Fréjus, j'avais calculé de passer St Laurent du Var le plus tôt possible avant la merde du matin, je me gare avec 4h25 de routas juste avant le péage de Carros, un vrai parking iddylique.

    Un petit somme ne fait jamais de mal le lundi matin, et pendant que j'écoute le journal de France Inter je sors les rames pour contourner Nice. Même chargé à bloc j'arrive quand même à rattraper des Mercedes, c'est incroyable. Soleil en pleine poire ce matin, c'est limite pénible par moments. La chose qui me rassure et fait plaisir c'est que je suis payé pour longer la Riviera, c'est toujours aussi beau et c'est des moments comme ça qui me font reconcillier avec mon métier !

    Changement radical de météo et de décor à Gènes, il y a même du brouillard humide sur les hauteurs et la plaine du Pô. Je suis quand même sur mes gardes, la police guette dans le quartier depuis que c'est limité à 70, j'essaye toujours de me caler derrière un Italien un peu plus excité que ses collègues, en duo c'est plus rigolo. Un peu avant Binasco, je checke MAP, et c'est limpio sur la tanganziale, alors je sors pas. Tant et si bien que je me radine un peu avant 11h30 à la sortie Paullo de la nouvelle A58, on gagne un temps incroyable avec ce morceau. Le dépot ou je vide est bien pourrave, mais il y a quand même un quai. Une grosse heure pour vider quand même, mais je m'en fous je ne recharge que demain dans la banlieue de Milan. J'ai donc plus qu'à me garer au calme dans une ZI toute proche avec 8h55 de conduite, j'ai bien bossé pour une fois !