Carnet de bord de Mars 2019 | Partager sur Facebook |
Il est à peine 5h quand un hurlement déchire le calme de la nuit Saint Perollaise, les 500 cheveaux se mettent en route gentiement. Reveillez vous bande de nazes, c'est le moment de se reveiller. Je m'en fous, je suis content, ce week-end, j'ai tondu ! 14 minutes plus tard je suis sur l'A7, il y a déjà pas mal de camionneurs bien plus courageux que moi. J'aurai peut être dû partir un peu plus tôt, ça va être chaud pour passer avant les bouchons du matin. Après Cavaillon ça se charge encore un peu plus, dans quelques minutes tout ce petit monde va s'empiller après Rognac et ça va me gaver, donc, pour aller à la Mède je contourne l'étang de Berre par Istres, non seulement ça change mais en plus c'est joli et ça fait pas de detour. La dernière fois que je suis passé par là, il y avait une grande 4 voies jusqu'à Martigues, elle y est toujours sauf que depuis ils ont installé au moins 15 ronds points.
Quoi qu'il en soit à 8h pile je suis à l'enregistrement chez TOTAL, visionnage d'un document ultra passionnant sur la sécurité avec examen à la fin et remise d'un diplôme valable un an, soit environ 365 jours. Un gars vient me chercher pour m'accompagner jusque dans l'usine, on met environ 2 minutes pour vider, je repars à 9h, ce qui nous donne, 60 minutes - 2 minutes : 58 minutes de formalités. D'un autre côté si ça avait été plus rapide je me serai coltiné le bouchon des Pennes Mirabeau plus longtemps, quand je suis passé, c'était presque terminé, du moins direction Aix. Je coupe par Gardanne pour rechoper l'A8, quelle ne fût pas ma surprise de voir ce magnifique panneau interdit ADR à La Barque ! Juste pour faire 800m et arriver à l'autoroute, j'ai fait comme si de rien n'était, je fais mes 30 minutes qu'il me reste de coupure à Cambarette ou il y a du bon café.
Pour aujourd'hui il ne me reste plus que Grasse à livrer, mais les Briconautes sont fermés de midi à 13h30, ce qui me laisse 1h pour manger et discuter un peu avec un ancien de chez Ducourneau. A même pas 14h je suis reparti, c'est la bonne heure, celle qui fait passer avant le merdier à Nice. Il y a un nombre incroyable de camions cet après-midi, plus un vent de dingue et des travaux de partout, bref ça avance pas du tout. Je ne prends pas le risque de m'engager sur Genova ou c'est déjà tout rouge ce matin, tant pis je me gare avec 8h15 de guidon à Savona. Garé en paquet de merde le long du péage, mais sans risque pour la belle bâche toute neuve, les 500L de gasoil qu'il me reste et la marchandise. Oui, il faut penser à tout, et surtout au pire. 17h30 lundi fini, bien content !