FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2015 Partager sur Facebook
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  • Il me trouble ce truc... Val de Reuil, c'est une secte qui a fait ça ?
    Il n'y a ps de E, trop chr la lttr, on remplace le e par des d C'Dst Simpld !
    Oh du soleil !
    ça respire pas la santé ici...
  • Jeudi 12 Février 2015
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    C'est sans AUCUNE conviction que je vais porter les papiers à la reception ce matin à 9h. Hier, dans mes divers messages, si on m'a pas dit RDV 11h au moins 10 fois, on m'a rien dit. Bien sympathique le jeune receptionaire me désigne le quai, je peux courir au camion et me mettre en place. Hier, je comprenais pas le lien entre mes deux ramasses pour le même destinataires avec des produits aussi éloignés que peuvent être des fins de série de fringues et des accéssoires electroniques, j'ai eu la réponse, c'est un dépôt NOZ. Vous connaissez pas NOZ ? Votre moitié d'orange vous à jamais trainé dans un NOZ ?? Surtout dites non, tout ce que vous y acheterez finira rapidos à la dechetterie. Enfin, je vais pas cracher dans la soupe, ça fait des cadeaux de Noel à pas cher !!! En 15 minutes c'est posé, je peux rejoindre la magnifique zone pharmaceutique de Val de Reuil. Ici, faut être hyper inteligent pour y bosser, et faire des trucs bien compliqués, c'est HI TECH. La preuve, je devais livrer "cellule E". D'après moi, la cellule "E" devrait se situer, grosso merdo entre la "D" et la "F". J'ai fait deux fois le tour avant d'échouer au hasard, en manque complet de lexomil à la "D". La fille à l'accueil m'a dit oui oui oui, le "E" c'est au "D". J'ai cru devenir fou moi !!! Heureusement ici, c'est pas la Drôme, c'est des bosseurs, en 15 minutes c'est torché et je suis vide.

    Ma mission suivante est completement exotique, je dois retourner pratiquement d'où je viens, à Oudalle. Charmant et pittoresque village qui ressemble à s'y méprendre à Notre Dame de Gravenchon, avec ses interminables zones logistiques, ces sites chimiques, de l'exotisme à l'état BRUT. En passant je balance un peu de fioul à Tancarville, le GO à pris 10c en rien de temps. Les affaires reprennent à 13h à Oudalle. La miss de l'affretement ouvre son guichet un peu avant, et à peine je me suis annoncé, branle bas le combat, tout le monde sur la brêche, y a urgence. Au cinéma, on a pu voir "il faut sauver le soldat Ryann", aujourd'hui, le maitre mot c'est "il faut charger Duarig en priorité". J'avais jamais vu un truc pareil dans un endroit pareil. Le big boss lui même hurle au micro de mettre en place immediatement le container pour le vider au plus vite, et à moi de me magner de faire le CMR et de me positionner quai 14, frigo sur +15. 30 minutes plus tard, j'ai les palettes, les papiers et 4h30 de dispo à rouler. Il est 13h56, je dois être à 16h30 à Corbeil, glups, le GPS dit 16h26, reglups. Pas de quoi trainer, d'autant que traverser la capitale n'est pas une science exacte. Je jette un oeil à Google map au niveau de Poissy, allez, plus droit à l'erreur. Je joue la carte de sécurité, A12/A86/N118/N104... J'ai juste eu un bouchoninet au bout de la N104, pas de quoi fouetter un chat, je debarque à 16h40 à Corbeil. Le gardien me dit "demain", j'ai repondu ça m'etonnerai. Et j'ai eu raison, on m'a vidé en 5 minutes. Derrière moi, les gars ont fermé la boutique, y avait rien qui urgeait, sauf l'apéro. Comme d'hab, mais j'en ai rien à carrer, j'ai fait le job.

    Comme il me reste du plancher de dispo et que mon chef a horreur du vide, il me trouve un complement à prendre en passant à Chalon pour Valence, le reste du lot chargé à Oudalle lui est pour Grenoble. Vu que j'ai pas bouffé, et que je dois de toutes façons couper, j'en profite pour me caler tranquillos au péage à Fleury. Ensuite, du classique, calage de CD musical, douche à Auxerre, café bulage et discutage avec un fan de FDR, du classique tranquille Emile, pour atterir à 23h à Sevrey sur la parking à Jardiland.