FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Pendant que ça bouchonne sur l'A9, les Benneux roulent à donf
    Y a t il un pilote roumain dans l'avion ?
    Vu à Figueras
    Google car C155
    Posey au port Barceloney
  • Mardi 12 Avril 2016
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    Finalement, on dort bien à Estezargues, bon, sauf que c'est trop visible de l'autoroute du coup, j'entends les coups de klaxons sympathiques de ceux qui me reconnaissent pour dire bonjour, sauf que.... Je dors un peu en fait ! A 7h57 je décolle, il fait moche ce matin, la pluie ne doit pas être bien loin. Calé à 84km/h je suis à peu près tranquille jusqu'à Montpellier ou ça bouchonne ce matin, à 9h les Montpellierains ne sont encore pas tous au boulot ! Non, mais vraiment c'est pas bien serieux tout ça... Jusqu'à Narbonne c'est ensuite une succession interminable de chantiers, je me suis retrouvé pendant 10km à 75km/h derrière un Dupessey, c'est abusé quand même ! Y un gus qui a pété les plombs dans les travaux et qui a doublé toute la file, ça servait à rien, mais ça a dû le soulager. Je fais mon stop habituel à Narbonne, au moment de payer la douche la fille me demande : "et avec ça ?" J'ai pas pû m'empecher de lui répondre, "c'est toi qui voit", en posant la question elle s'est bien sûr rendu compte de sa connerie... Enfin, faut bien rigoler de temps en temps.

    Il est déjà 13h quand j'arrive à Celrà après avoir été faire mon plein de Ricard et de clopes chez mon fournisseur habituel. Je lui ai commandé 2 maquettes du SCANIA 141 Tradisa depuis déjà 2 mois, mais ça traine, c'est pas serieux, enfin, c'est l'espagne. Chez le client à Celrà c'est la panique totale, y a des camions plein la cour, et c'est la pause dejeuner. Mais malgré tout, vu que j'ai pas besoin de quai, Luis me fait passer entre deux, j'ai quand même poireauté 30 minutes, ce qui m'a arrangé pour remettre les compteurs à 0. De là, je file à COBEGA, enfin Coca Cola à Martorelles, seconde fois de ma vie que je viens ici, le dernier coup j'y ai passé la journée pour finalement ne pas charger, là, j'ai deux palettes de bobines de film plastique à vider, en 30 minutes c'est plié. Le soleil est definitivement le gagnant cet après-midi, et ça monte vite à 24° ça devient bon tout ça ! Je fais le crochet par Polinya pour vider 6 palettes, ça va pas mal, mis à part que j'ai pas vidé à quai, mon transpal était pas dans la semi, j'ai eu celui reservé aux chauffeurs, comment dire ? Pourri de chez pourri, du coup j'avais l'impression de pousser des palettes de 2T.

    L'heure a déjà bien avancé, il me reste encore 3 clients à faire. J'ai une palette pour Transalliance à Palau, je pensais que ça irait vite, mais non, 20 minutes. Il me faut encore tenter Olesa de Montserrat de l'autre côté de Barcelone, j'y vais sans trop y croire. Quand je me radine au bureau, il est 18h, sur la feuille j'ai marqué 17h55, ça fait plus serieux. Au bureau le chef regarde la feuille des RDV, j'étais prévu ici à 11h. Bon, ça va, ça fait que 7h de retard. Je pensais me faire lourder, mais non. Une heure plus tard j'ai l'immense honneur d'aller me mettre en place pour decharger. Quand je pense, qu'ici, en étant à l'heure j'y ai eu passé plus de 4h d'attente, c'est fini, je viendrais toujours à la bourre. Du coup, j'ai largement le temps d'aller me caler au Port à Barcelone pour poser le dernier demain matin, bon, c'est pas le joli port touristique, non, le port chimique, mais on s'en fout la mer est pas loin, et c'est la même que pour les touristes ! 20h, fin des opération, kikikonten.