FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Beziers au petit matin
    Il est arrivé avant moi, avec un 143 c'est logique
    Ils foutent le bordel 20 minutes et ils s'envolent comme une volée de moineaux
    Chez les rois de la pédale à Girona
    Soleil pour finir la journée
  • Lundi 12 Février 2018
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    Pour une fois, je demarre tôt mais pas trop, du moins c'est 4h. C'est la bonne heure, et il pleuvasse. La neige doit pas être bien loin il fait un petit 3°, je serais aussi bien sous la couette, mais voilà, je dois livrer des clients qui attendent avec febrilité mon importante cargaison. Je dis ça en blaguant parce que la dernière fois qu'un client s'est jeté sur ma marchandise ça remonte à loin en arrière, les premières cerises de l'année sur un marché à Londres. Je me cale assez prudement sur l'A7, ça patine vite vu que j'ai pas assez de poids sur l'avant et le lourd au cul. Tout se passait bien jusqu'à ce que je croise Seb à Lunel, derrière moi je vois un camion me rattraper, normal puisque je suis à 83, vouloir deboiter mais au autre encore derrière ne le laisse pas deboiter, pire, je vois qu'il le serre vers la bande d'arrêt d'urgence. Arrive un 3e camion qui depasse tout sur la 3e voie, se rabat me fait un gros doigt d'honneur au passage et fait freiner tout le monde. Il est 6h du matin, le semaine commence bien. Une fois que tout est calmé, je lache les 500cv, et par chance je rattrape les 2 nazes avec leurs FH rouges, la seconde d'avant ils avaient les plafonniers éclairés avec de gros doigts tendus en l'air, et là, ils sont planqués derrière leurs rideaux ALLRIDE pourris volés sur l'a6. Le premier m'a même fait appel de phares pour que je me rabatte, pauvre naze. Je me suis recallé à 83, un des deux entre temps à dû sortir à Vendargues, un bon vieux routier de l'extreme, et son copain a doublé de nouveau sans faire de vagues. A 7h22 je debarque à l'usine chimique de Beziers.

    8 minutes plus tard, je peux rentrer dans l'usine et me presenter au batiment "E", Logistique. Au bout d'un moment j'ai pour ordre d'aller vider dans un autre dépôt dans la zone. Bien sûr ça n'ouvre qu'à 8h, puis d'autres camions arrivent, au total, il y a 3 camions complets à vider après moi, j'ai bien fait de pas trainer de trop ce matin, car il n'y a qu'un seul quai, merdique d'accès en plus. A 8h40, j'ai 13T en moins, mais j'ai pas pû finir ma coupure à quai, du coup je suis quitte pour faire 30 minutes après Narbonne, il fait un soleil magnifique. Mais ça ne dure pas longtemps, le ciel se charge sur les Pyrénées et au péage de la Jonquera c'est tout bouché, la Guardia montre ses muscles et ses armes, ça bouchonne 15 minutes, ils plient tout et se tirent. Genre le truc qui sert à rien. Je sors pour la douane, en 5 minutes c'est réglé.

    J'arrive un peu après midi à Girona, j'ai 6 palettes de roues de vélo à vider, ça traine pas, j'ai même le temps de casser la croute après ça. Le temps s'est franchement gaté, il fait 5° et il pleut. Monter par le C25 ne serait peut être pas une très bonne idée, je garde l'Ap7 et je monte par Montblanc. A 16h je suis posé à Lérida avec 8h50 de guidon. J'apprends qu'une énorme tempête de grèle s'est abattue au nord de Tarragone, pile vers l'embranchement de l'Ap2, j'ai eu grave du bol, il a tellement neigé que même les plages sont blanches d'une épaisse couche de glace ! Ce soir validage d'une 14 qui compte 11, impecc !!