FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Santa Perpetua de Mogoda
    C'est la pause, et y pas de salle de pause
    Relais avec Alexis
    Boulot avec Aurel
    Gros chantier
  • Jeudi 13 Octobre 2016
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    Il sera tombé des seaux d'eau toute la nuit, incroyable, mais par chance au reveil ce matin, fini, il fait moche mais je sors au sec pour porter mes papiers, il y a déjà deux chauffeurs qui tentent de parlementer mais, quoi qu'il en soit, je suis arrivé preums, donc je vide preums, 8h à quai, 8h05 4 palettes en moins et hasta luego. J'ai plus qu'à me jeter dans les bouchons du matin qui sont particulièrement costauds au lendemain du 14 juillet espagnol qui se fête le 12 octobre, on a pas idée. Je vais mettre presque une heure pour rejoindre Canovalles, je croise Aurélien qui livrait au même endroit que moi, il m'a pas attendu pour payer son café sous pretexte qu'il a encore 5 clients derrière à livrer. Une fois à quai, j'en ai pour une grosse demi heure, j'en profite pour aller me payer un bon bocadillo completement pas dietetique, mais aujourd'hui, je m'en fous, j'en avais envie depuis bien longtemps et parfois faut se faire plaisir.

    Je recharge à Vacarisses, au dessus de Terrassa. Naïvement, je pensais que ça serait finit des bouchons, mais non, c'est encore bien pourri, je pense que la pluie et tout, même si elle a cessé perturbe le Catalan. Je me cogne presque une heure de bouchon, car un 4x4 a decidé de pousser une benne qui devait pas rouler assez vite. Dans la zone à Vacarisses, c'est le merdier absolu, il y a des camions dans tous les sens, vivent les semaines avec un jour férié au milieu, ça fout une merde pas possible, il y a 4 camions à charger avant moi, dont les transports Joie. Quand c'est enfin mon tour, le cariste me fait signe d'ouvrir le côté une fois en place, sauf que je vais avoir du mal à ouvrir le frigo, je me suis donc envoyé 19 palettes pour 23T au transpal à main, non seulement ça calme, mais ça annule mon écart culinaire de ce matin. Une bonne nouvelle venant rarement seule, je dois faire un relais avec Alexis à Maçanet de la Selva en remontant. On se met d'accord pour qu'il commence à attendre chez le client ou il est censé prendre un lot de 6m de plancher. On decroche vite fait, et je vois la larme à l'oeil s'éloigner mon frigo que j'ai quand même gardé presque 24h. Bon, j'ai le fourgon Frappa, ça va, je suis du coup immatriculé 07 de la tête aux pieds. Je dois quand même faire modifier l'enregistrement, et je peux enfin rentrer au quai 17. Le chargement traine en longueur, et dans tous les sens du terme, de 6m annoncés, on passe à 8m50, et je dois encore completer à Perpignan chez Gefco avec 3 palettes, le tout pour St jean de Vedas.

    Mais voilà, une autre bonne nouvelle est venu s'ajouter aux autres aujourd'hui. Aurélien doit charger absolument un cochon demain, et il faut que je reprenne ses deux ramasses, qui font dans les 9m. C'est là que tu dis, mais pourquoi on a pas des 25,25m chez nous ? parce qu'on y mettrait 40m dedans ! La seule solution qu'on trouve, c'est que je redescende chez Aurélien tout remettre d'aplomb, au transpal et Fenwick. On se rejoint donc, au moment ou le pire orage de la planète nous tombe sur la tête, on se met comme ont peut à l'abri et on gerbe à mort en se grattant bien la tête quand même. Lui au Fen, moi au transpal. Au bout de presque 3h d'efforts on est arrivé à nos fins, je suis bien eclaté aussi, mais le boulot est fait c'est tout ce qui compte. Après une douche bien chaude et méritée, j'ai plus qu'à m'ecrouler au plumard pour pas très longtemps.