FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2015 Partager sur Facebook
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  • ciao banbinettes
    a7 déjà full mi juin
    orgon
    un vrai café sinon rien
    genova, 2h du matin...
  • Dimanche 14 Juin 2015
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    Il m'a fallu me servir de mon programme mis au point pendant des années. Un programme avec plus d'algorithmes que Facebook et Google réunis. L'énoncé est simple, il me faut vider lundi 2 clients à Porcarri dans la banlieue de Lucca en Italie. Je suis chargé au taquet, à quelle heure partir ? Si tout va bien ça doit se faire en 10h pile, mais je connais pas avec precision les destinataires, je pourrais perdre les dernières précieuses minutes. Puis passer Nice à 7h c'est la merde, Gènes, pareil. Sachant qu'il me reste des heures pour finir ma quatrozaine, j'aurai aussi pu partir samedi matin. Mais j'avais pas envie, alors, je suis parti après mes 45h à la maison, à 17h. Pendant des années, je suis parti dans ces heures là le dimanche chez Lubac sans me poser de questions.

    C'est au beau milieu d'un bon orage que je suis parti avec les glands du dimanche. Ils sont mous le dimanche !!! Et quand il pleut, c'est pire. Sur l'A7 il y a foule dans la remontée, je croise aussi ceux qui rentrent de l'expo de Montelimar, y a du lourd ! Y a même tellement de monde que ça bouchonne sur Montélimar et on est qu'à la mi juin. De mon côté, aucun souci, ça descend tranquille. Je prends une pause café à Rousset parce qu'il y a une station Carrefour avec un rayon téléphone, j'ai perdu le petit stylet pour taper sur le téléphone, et ça m'enerve. J'ai retourné toute la cabine, introuvable, pas de bol, il vendent tout depuis le GPS jusqu'à la tablette en passant par les chageurs, mais pas de stylet... Je prends mon repas en haut de l'Esterel, au calme et au milieu de mes couverts, je trouve mon stylet, c'est normal quand on est bordelique.

    Une salade de tomates plus tard, ça va nettement mieux, bien que ce fut moins bon que le porc au caramel de midi. Je peux affronter la partie la plus hardie du trajet. Après Nice, il n'y a plus personne et je me sens bien seul, une fois en Italie je me suis payé un bon café vers San Remo histoire de terminer mon trajet à peu près en forme jusqu'à Genova ou je suis bloqué avec d'autres derière un enorme convoi exceptionnel qui passe juste juste dans les courbes des tunnels tellement il haut et large. J'aimerai pas être à se place, chapeau mec. Je fais tirer jusqu'après Recco ou il y a un parking mal famé, mais assez calme, et surtout avec encore un peu de place car tout est plein comme en semaine ici. A 2h40 j'ai fini, je peux aller dormir un chouya.