FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Fonton Iranien
    Le King de la porcelaine
    Pour collectionneur
    Retenu par la glissière !
    Je suis le guide supreme
  • Mardi 14 Novembre 2017
  •  

    A 5h ce matin je mets en route mon FH IV €6 de 500cv. 1km à l'air libre et je m'engouffre sur la SP510 qui n'est qu'une succession de longs tunnels jusqu'à Brescia. Dans le coin ça doit pas beaucoup contrôler parce qu'il y a un paquet de caisseux qui m'ont doublé comme des malades dans les tunnels, même avec 2 grosses lignes blanches, sans stress. Il règne quand même une athmosphère de fin du monde ici, car, si j'en crois les infos de RTL102.5, l'Italie est éliminée des qualifications en vue de la coupe du monde de football. L'entraineur, d'une voix blanche, s'excuse platement. Lui, il peut se faire hara kiri ou alors tout vendre et aller se planquer au fin fond du Turkmenistan. Quand j'arrive sur l'A4, ça roule déjà pas mal, mais le pire c'est les 80km de l'autoroute du Brenner ou c'est interdit de doubler, ça roule pas beaucoup, mais la vitesse n'arrête pas de changer, c'est autant chiant que dangereux et stressant. Je sors à Campogaliano rejoindre Adrien qui roupille à la douane.

    Le parking est envahi de camions Iraniens, c'est visiblement leur point de chute. Si certains ont des camions qui passent inaperçu, style DAF 105 avec des Schmitz, il y a des camions anciens, 113, FH12 et quelques camions bizaroïdes comme ce Fonton, moteur Mercedes apparement. Le chauffeur est un vieux de la vieille qui ne se laisse pas abattre, il est chargé, ferry à Trieste pour la Turquie et retour Iran, tranquille ! Un café croissant, et nous voilà partis à travers champs pour Casalgrande le pays du carrelage. Un peu comme Castellon, mais en moins grand. On charge le même voyage dans une énorme usine. Habitué à l'Espagne, je me suis dit qu'on allait camper ici un moment, mais en fait, en une heure on a chargé, papiers faits et tout, à peine le temps de prendre un café.

    Retour sur l'A1 à Reggio Emilia, un peu plus loin, il y a un gros bouchon, un accident spectaculaire sans dommage pour la chauffeur qui a du se faire une sacré frayeur, son camion tient par miracle par la clissière du sécurité, lui il peut bruler un cierge ! Il fait un temps magnifique ce mardi, pas de vent, calme, et ça roule plutôt tranquillement. Après mangé, c'est mise en place du pilotage automatique. Turin passe crème, impecc !! Finalement, je me pose à Aiton, au calme avec quasi 9h du volant, Adrien m'abandonne comme un chien début juillet attaché à un arbre ! Enfin, le lot de consolation, c'est que je valide largement ma deuxième 11, c'est facile les complets en plateau ! C'est ou qu'on signe ??