Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
Y a des lundis ou je dois vraiment me faire violence pour decoller, ce lundi en fait parti, j'ai eu un mal de chien à me lever ! J'ai pas touché terre ce week-end, si bien que j'ai pas eu l'impression de me reposer, mais la bonne chose, c'est que pour vous mettre dans la confidence, on a bien réorganisé notre forum, et ajouté plein de nouveaux gourrous qui feront le job à ma place !!! La bonne chose aussi, c'est que j'ai trouvé une boite à vitesses pour ma 2cv, et que j'ai tout demonté ce week-end sans rien casser, c'est incroyable non ? A 5h35 je quitte mon magnifique village, trop beau pour être classé à l'UNESCO, et puis y en a tellement qui le sont que ça veut plus rien dire !
Ce matin, j'ai une tournée qui s'annonce plutôt facile, et ça tombe vraiment bien. Je pensais être un peu ennuyé pour passer Avignon au niveau des Angles, mais comme un idiot j'ai zappé que c'est les vacances des gosses, donc, il y a personne et je debarque avec un petit 15 minutes d'avance à Beaucaire ; à 8h je decharge mon lot de palox vides, le vent est violent et dans la remorque c'est l'hotel des courants d'air. Heureusement le soleil est de la partie pour ensuite m'accompagner à ma livraison suivante à St Martin de Crau, c'est devenu un copié collé architectural de Satolas et Bonce, le Mistral et le soleil en plus. Je pose 3 palettes de sauces qui viennent de GB, autant dire que prefère pas savoir qui quoi comment, mais j'en veux pas dans mon pain. Il ne me reste plus que Marseille Porte 4 à livrer, il faut prevenir une heure avant, j'avertis et RDV est pris sur le parking à l'entrée du port. A l'heure dite, un gars arrive et je le suis pous aller livrer dans un vieil entrepôt, en 5 minutes c'est fait et je suis vidos, il est 11h. A y être, je vais faire un saut vers l'ancien quai à Transcosatal, ou, jeune je chargeais des complets d'avocats et autres pour la GB ou le Benelux, en me plaçant face au batiment je vois encore les files de camions en attente, et la plupart de ces entreprises ont disparu aussi, Mani, Heppner et tant d'autres, j'entends aussi Armand, l'ancien maitre des lieux, hurler et reclamer sa part du gateau pour te faire passer plus vite, un sacré personnage !
Mais je dois vite ranger la boite à souvenirs et filer chez GEFCO à Vitrolles, sans surprise c'est pas prêt, je dois revenir à 17h, whaoh ! J'ai donc le temps de becter tranquille, et même de faire un sieste magnifique avec le soleil qui vient rechauffer mes orteils. A 18h30 je suis enfin chargé et je peux monter direction Lyon, toujours face à un horrible Mistral, il y avait longtemps que ça avait pas soufflé comme ça, et dans le coin ça peut durer des semaines entières, c'est ultra chiant. Il me reste plus qu'un quart d'heure d'amplitude arrivé à Montélimar, donc pas la peine de forcer plus, je me pose au parking sécurisé, il y a grave de la place même sur la premier parking gratos, à 20h30 en semaine, c'est plutôt rare, mais il faut pas s'inquiter il parait !