Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
C'est qu'il en faut du courage pour gagner 9000€ sans les frais, croyez-moi !! Quand le reveil sonne à 2h, je me demande si c'est du lard ou bien du cochon. Dans la zone, il règne un silence absolu et c'est presque insultant que de se mettre au travail dans une ambiance pareille. Le temps de grignoter un peu et lire quelques bricoles sur les reseaux sociaux et FDR en particulier, je me mets en ordre de marche, prêt à affronter le C25 et ses montagnes russes, enfin, catalanes. Il y a personne ce matin, et malgré ma pitoyable moyenne commerciale, j'ai quand même doublé un Girteka et une betaillière entre Vic et Gerone, et pas plus. Je retrouve un peu d'animation sur l'Ap7, mais rien d'affolé. La guerre doit être finie ce matin puisque je passe Le Perthus sans contrôle, ça doit être un ordre de Poutine sans doute. J'ai pris un serieux coup de pompe après Sigean, je pensais que ça passerai, et puis ça passait pas, ça empirait même, alors dans un dernier moment de lucidité, avant de faire la une du midi libre, je me suis arrété à Narbonne, dormir 3/4h comme un caca de chien mou posé au milieu d'un trottoir.
Au reveil, le parking s'est pas mal vidé, et j'ai même rien entendu. Par contre, il pleuvasse, alors que Marie Pierre Planchon annonce à la radio un temps printanier sur l'héxagone, jusqu'au pays d'en haut, c'est dire ! Je passe Montpellier avant les bouchons, nickel, et je pense avoir merité ma pause café à Montelimar. C'est en roue libre que je termine ma montée de legumier de l'ADR à Salaise, je rentre chez le client juste avant un Polonais, j'ai bien fait de pas trainer au café. En 30 minutes c'est vide, ce qui remets les comptes à 0. Sous un soleil de plomb, je vais charger un complet de palettes de flotte au Super U de St Sorlin, on charge au transpal electrique, facile ! Je profite d'être là pour aller changer la pile de la télécommande des portes, mais il s'avère que ça marche toujours pas, même avec une batterie neuve.
Retour au dépôt, je vide tout à quai, et comme ça faisait quand même 2 semaines que je trainais mon frigo, je decroche pour prendre une des plus vieilles taut du parc. J'ai parlé de ma télécommande à mon chef, qu'il serait judicieux de changer de camion vu qu'elle fonctionne plus. Je fais juste passer une sugestion, c'est tout !! Decroche, raccroche, je fais les pleins, un coup sous la douche et je vais charger des caisses de Sanpellegrino vides, j'avais demandé au cariste de charger rapidos, je suis tombé sur un gars compréhensif et sympa, il a fait au maximum. En repartant, il me reste presque 40 minutes à rouler, alors je roule 40 minutes, ce qui me fait arriver dans un endroit idylique, au fond d'une impasse dans une zone logistique que pas beaucoup connaissent pas très loin de la sortie RIVES sur l'A48, et c'est TANT MIEUX ! Ce soir je valide LARGEMENT une onze, il me restait 10 minutes, haut la main, trop facile, et je DORS ! 15h20, finito !