FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
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  • Tout cassé Aurélien
    La bonne vieille N7
    C'est 90 à Valence, bientôt 50 puis 0 !
    Rien ne se perd, rien ne se crée
  • Mercredi 15 Juin 2016
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    Pour être franc, je ne regrette pas de m'être posé ici au calme cette nuit, y a pas un bruit. C'est même à se demander si la fin du monde n'a pas eu lieu pendant mon sommeil tellement c'est silencieux. Alors que Francisco Escanellas né à Arta, berger puis coffreur aurait fêté ses 101 ans aujourd'hui, je quitte son pays à 5h tranquille. 2 rues plus loin je constate que la fin du monde n'a pas eu lieu, il y a déjà un bon nombre de banlieusards qui vont bosser (ou qui en reviennent!), il y a du monde jusqu'au péage de La Roca, ensuite, c'est fini j'ai l'AP7 pour moi tout seul et mon gros camion. Le temps est bien moche ce matin, il est un peu comme moi, bas de plafond. Les cammionneurs sont de sortie après La Jonquera et passé le Boulou, je me demande bien encore combien de temps on va devoir attendre que les quilles soient enlevées, on peut pas dire qu'elles servent à grand chose mis à part faire chier sur 14km. Pratiquement 3h plus tard, je me pose à Narbonne pour me nettoyer un peu. Au bar il y a ce pauvre Aurélien qui peut plus bouger, il a dû se deplacer un nerf, on dirait un ptit vieux le pauvre !!! Etant un trés mauvais kiné, je préfère pas le tripoter et puis ça ferait un peu mauvais genre quand même...

    C'est juste un peu avant midi que je me pointe à la gigantesque base logistique de Bollène qui compte pas moins d'environ 2 entrepôts. Je vais à celui de droite, ça va nickel ici du moment qu'on est juste prévu au planing, et je ne suis pas prévu bien évidement. Après 2 coups de fil au chef du service achats, je suis à quai et 15 minutes plus tard, je ripe. Livraison suivante à St Priest, je fais ma dernière demi heure gastronomique à Saulce. Je voyais pas trop ou se trouvaient les transports Clot à St Priest et finalement j'ai compris pourquoi, ils sont juste à la place de Mory. Lavoisier avait bien raison quand il disait que rien ne se crée, tout se transforme ! Sauf qu'il y a juste un peu plus de chomeurs parce qu'ici il y a juste 2 caristes. Je sors mes palettes et je profite du transpalette electrique pour étaler mes 12t restantes sur tout le plancher ! 

    Il ne me reste plus que 1h10 à rouler pour rejoindre le dernier client à Tossiat, ça va être chaud pour y arriver, d'autant que ça ferme à 15h30 et qu'il est 16h. Donc, j'ai plus qu'à aller finir au plus près, avec un peu de chance je devrais pouvoir me coller avec 1 minute de marge face au portail. Sauf qu'il y a 10km de bouchon vers Pont d'Ain, donc, plan B, je sors à l'arrache à Amberieu, et je cherche en catastrophe une place potable. C'est finalement le long des transports Galy que je trouve mon bonheur avec 8h57 au compteur, facile !!! ce soir je cale même une 11 ! Yala yala yala ! Quand ça veut rire, ça va tout de suite mieux quand même, i love my job !