Carnet de bord de Mai 2018 | Partager sur Facebook |
Pas la peine de s'affoler de bon matin, le client n'ouvre pas avant 8h30. Je devais vraiment ecraser parce que dans la nuit un Hongrois est arrivé et j'ai rien entendu. Donc à 8h32 je sonne à l'interphone, ou j'attends pas loin de 10 minutes que le portail s'ouvre le temps que la secretaire obtienne toutes les infos, en fait c'est une vraie concièrge qui veut tout savoir et rien payer ! Je finis quand même par avoir un quai, ma commande pour Gournay dans le département 76 n'est pas prête, ce qui me permet largement d'aller vers Xavi faire les papiers et surtout d'aller sous la douche. Il est presque 10h quand le semi est chargée, le chauffeur est propre avec un polo Duarig bien repassé. Il y a grand soleil en plus, et ça donne envie de faire tourner les bielles !
Donc, ça tombe vraiment bien, parce que j'ai le feu aujourd'hui. Je suis tendu comme la ficelle d'un string de taille 34 qu'on aurait mis sur un top model de taille 48. J'ai hésité pas longtemps entre redescendre sur Barcelone ou époumoner mon 500 entre Manresa, Vic et Girona, j'ai opté pour la seconde solution, c'est encore la merde sur Sabadell et j'ai pas envie de me prendre la tête, donc, un peu d'escalade me fera le plus grand bien d'autant qu'il y a pas beaucoup de trafic ce matin, bien sûr ça dure pas longtemps, je retrouve la populasse sur Girona. Après la frontière, le vent est bien present entre Perpigan et Narbonne, un vent de folie, vraiment je pourrais pas supporter de vivre dans le coin, en ce moment il y a soit du vent, soit de la flotte, au choix ! Je me pose à Fabrègues avec 4h10, ça faisait un peu short pour Ambrussum, de toutes façons, j'ai les crocs.
46 minutes de pause plus tard, je remets le couvert, le vent s'est un peu calmé et c'est tant mieux, je pense avoir battu mon record de mauvaise conso sur ce tour. On se rattrapera plus tard. Comme je suis un peu tendax aujourd'hui, je suis à peine arrivé que Régis et Max se sont jetés sur moi, enfin, mes palettes quoi ! On sort le complet pour le 76, devant on charge des fûts pour le GT4 à Spielberg, RedBull Ring, du Tavaux et comme ça suffisait pas, 2 palettes pour Beaune. En principe je suis sensé arriver jeudi matin en Autriche, et je me dis que c'est loin d'être gagné mon affaire. Je termine mes heures comme je peux, mais le plus loin possible, je traverse Lyon juste après le coup de feu du soir, si bien que je me gare au parking du collège de Belleville avec 8h57, je pouvais guère mieux faire.