Carnet de bord de Février 2016 | Partager sur Facebook |
Le vent n'a pas cessé de la nuit, par moments j'avais l'impression que le camion allait s'envoler, du coup j'ai mal dormi, c'est rien de le dire, mais je me fais quand même violence pour être prêt à decoller (face au vent) à 6h30, ça roule plus que tranquille ce matin, même en approchant de Lyon, on devrait interdire l'école toute l'année, et on resoudrait les problèmes de bouchons. Je mets double ration de blousons pour descendre ouvrir les portes une fois à Venissieux, ça vide bien plus vite que ce que ça a duré pour charger hier, et heureusement ! A 9h je suis vide, je vais charger chez Marius Berliet à St Priest, 2 palettes de sa bonne huile pour Valdemoro.
Mais avant d'aller à Madrid, j'ai pour mission d'aller à Meyzieux pour attaquer une journée poubelles, je decroche le frigo chez le client, je recupère une taut pleine de caisses en bois à detruire que j'amène 1km350 plus loin pour la destruction, le fait de m'activer autour de la semi me rechauffe à peine, aussitôt vide je ramène la bachée à quai, je reprends le frigo, et hasta la vista ! Il me faut aller à Belleville charger de la matière à detruire dans une grosse boutique de galavanisation, des fûts vides et pleins de merdouilles peu ragoutantes, mais comme c'est la pause dejeuner la bas, je me dis que je devrais en faire autant.
Retour plein sud au taquet, traversée de l'a46 nickel, je suis du coup suffisement en avance sur mon RDV de 16h à salaise pour me prelasser 30 minutes sous la douche histoire de me rechauffer à peine. J'ai bien fait de trainer, il y a un camion qui est avant moi chez le client. Retour au dépôt pour laisser les 2 palettes de Madrid, ensuite c'est feuille blanche, y a rien pour moi, sauf que le frigo qui m'est en principe attribué est là, et je peux donc le recuperer, c'est incroyable, depuis le 15 juillet 2015 je n'y croyais plus ! Régis est là aussi, et comme il est bien vissé, il me paye un kebab à Beaurepaire, j'ose pas lui dire non !