Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
Ma journée a officielement demarré à 7h, et des les premières minutes j'étais dans le bouchon du matin de la N6 direction Lyon, mais ça n'a pas duré bien longtemps puisque j'ai bifurqué vers la droite direction Tarare 500m plus loin. Je n'aurai jamais pensé trouver une usine Gerflor en plein centre de la ville, l'avantage c'est que la deviation PL fait passer par la Gare SNCF qui est juste superbe, Tarare est un haut lieu pour les passionnés de trains avec plus loin la célèbre rampe des Sauvages. Mais pour le moment, il s'agit de tirer les 10 IBC au transpal parce qu'il y a pas de quai, un peu d'effort ça fait du bien et puis la machine à café est juste à côté. En 20 minutes c'est bouclé, je dois aller sur Andrezieux pour recharger. Avec le soleil matinal c'est vraiment magnifique, on se croirait presque au paradis tellement c'est beau le coin je m'en lasserai jamais, y a des endoits comme ça... Alors que bizarement ça me fait jamais ça quand j'arrive le matin sur Toul ! Je fais ma douche sur l'aire de la Loire juste avant Balbigny.
Ma première ramasse m'amène chez Marrel, oui, les bennes bien lourde bien costaudes, je charge des caisses de verins pour l'armée Britanique, bien sûr ça rentre pas dans le frigo, et alors que le chef s'appretait à me virer manu militari, un vieux cariste est arrivé et il a dit de pas ecouter les chefs et qu'on allait trouver une solution, j'aime quand ça se passe comme ça et bien sûr qu'on a trouvé une solution en mettant des palettes sous les caisses, pff, ils ont pas d'idée ces chefs ! De là, je vais dans la zone en face charger des palettes de cartons pour la chocolaterie à Perpignan, la commande est prête ce qui est une excellente chose. Retour à Jarcieu pour vider tout ce bazar après une pause gastro bien méritée sous le soleil à Roussillon.
Finalement, je descends en catalogne ce soir, quelle surprise ! Bon, ça va, j'ai connu pire comme tournée, celle-ci sera light, et j'ai même mon retour pour demain, c'est incroyable d'avoir le programme sur un delai aussi long. Mais j'ai beau faire et refaire le truc dans ma petite tête de moineau chetif j'aurai jamais les heures pour remonter vendredi soir à la maison, c'est dommage que je commence à Perpignan, j'avais les heures pour descendre plus bas ce soir ! C'est donc calé à environ 83km/h que je me suis fait le descente, tranquille à l'économie. J'ai atteri en 4h20 à Narbonne et basta, je suis resté là, à quoi bon descendre à perpignan et avoir les boules demain soir de dormir à Montelimar ?? Oh non, ça serait trop triste !