FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La Jonquera au reveil
    N420, c'est parti !!
    La coope de Gandesa, vino tinto
    Sans trucage
  • Mardi 16 Octobre 2018
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    Pas la peine de s'affoler ce matin j'ai le douane à faire à La Jonquera, je pars donc juste au dernier moment de manière à stationner le moins longtemps possible, il est 6h40 quand je décolle, il ne pleut plus et c'est plutôt une bonne chose pour le département de l'Aude qui a bien trop souffert. Le jour se lève bien péniblement quand je passe les Albères et je trouve miraculeusement une place potable juste au coin du batiment du transitaire. Transitaire qui est en retard ce matin, elle a pas eu le temps de se sêcher les cheveux. A 8h15 je repars et j'en profite pour checker MAP c'est grave le merdier sur Barcelone. On va dire que ça tombe plutôt mal, j'ai RDV entre 8h30 et 10h30 chez un client particulièrement mou et chiant. Même si la longueur du bouchon a diminué au fur et à mesure de l'avancée de l'heure de pointe, c'est encore bien le brin, je donne mes papiers à 10h45, mais ça a passé crème.

    Il aura fallu presque une heure pour vider 6 palettes, quand je reprends mes papiers, un Bouché Partners pête un plomb quand il apprend qu'il a 30 minutes pour faire envoyer un mail ici pour prendre RDV, sans quoi ça sera pour demain ou plus tard. Ils sont vraiment tarés ici. Je quitte la ZAL sur ces constatations pour rejoindre AKZO NOBEL, il y a juste 5km à faire. Je débarque à midi, un camion faisait 1/2 tour juste quand j'arrivais et la première chose que m'a demandé le gardien c'est : "T'es pressé ?" Là, tu te dis que ça pue. Il y a je sais pas quoi, une citerne qui bloque le quai. J'ai juste 3 palettes, j'ai proposé de vider au hayon transpalettes, mais non, faut attendre. Y a un DSV devant moi avant 7 palettes, il attend déjà depuis 1h30. Je m'en sors pas trop mal finalement, je repars à 14h direction Castellbisbal. Ce coup-ci c'est la merde pour sortir de Barcelone, mais là, c'est à cause d'un camion en panne. Je fais pas le malin arrivé sur place, je suis prévu à vider demain, mais vu qu'il y a personne, on vide. Certes il a fallu que je vide à deux endroits de l'usine et que j'accepte de coller des étiquettes sur les fûts, mais au moins c'est livré.

    Moi qui pensais ce matin arriver à livrer Alcaniz aujourd'hui, je dois revoir mes prévisions à la baisse. Du coup, j'ai hésité pour le chemin à pendre. Souvent je passe par Lérida, Caspe, mais là, j'ai eu envie de changer un peu et passer par Tarragonne, Reus. C'est un peu plus court et puis il y a longtemps que je l'ai pas prise, avec 1T ça devrait aller. y a pas trop de monde, ça déroule tranquille. Je tombe juste derrière un véritable camionnero en benne chargé à bloc avec son MAN et sa benne, le mec est d'Alcaniz, il arrive à me semer dans certaines courbes en descente, je lui souhaite pas de mal, mais à ce rythme il arrivera jamais à la retraite il m'a impressionné ! Arrivé à 18h45 au circuit d'Aragon, je tente quand même de livrer, mais c'est trop tard, j'ai plus qu'à squatter l'énorme parking du circuit ou je suis garé tout seul comme un grand, au calme !