| Carnet de bord de Novembre 2015 | Partager sur Facebook |
Pour vider à 7h à St Laurent du Var, je me suis dit que le mieux ça serait de partir à 3h40 de Cavaillon. Donc, je me suis tenu à ma première idée, une barre de céréale et ça repart. Forcement, vu l'heure, il y a personne sur l'A7 mis à part les frigomens de la distribution. Si on excèpte quelques bancs de brume, RAS pour descendre sur le 06, à 6h20 je suis à quai chez le client. Le patron est arrivé juste en même temps que moi, j'ai carressé l'espoir de vider direct, j'aurai peut être mieux fait de carresser le patron, mais je me suis abstenu. Comme prévu, j'ai gentiement attendu 7h, et une demi heure plus tard, je pouvais me jeter dans les bouchons matinaux. Je vais rien exagerer, ça a pas trop mal passé une fois de retour sur l'A8, et avec 20 cuves vides à l'avant, le 500 il rigole ! Il y a bien quelques contrôles en frontière, mais c'est pas non plus le blocus, une fois côté Ritalien je fonce manger un café brioche digne de ce nom et me jeter sous l'eau.
C'est un temps franchement moche qui m'accompagne tout le long de la traversée de la Ligurie. Malgré qu'il fasse moche, c'est un décor toujours époustouflant ici, je me demande s'il arrive un jour ou on finit par ignorer des vues pareilles. J'ai beau être parfois blasé par mon boulot, quand tu passes là, ça redonne un peu la banane. Bien sûr en étant quasi vide, on est toujours emmerdé, mais en serrant bien les fesses ça passe quand c'est interdit. A 11h30, je me radine au pôle chimique d'Allessandria, du moins Spinetta. Bien que l'enregistrement soit ultra rapide, je vais charger après la pause de midi, tant mieux finalement, j'ai la dalle aussi.
Comme prévu, le cariste debarque à 13h, et une demi heure plus tard, je sors de là avec mes belles plaques oranges. Ma dernière ramasse est au nord de Cuneo à Lagnasco. Il y a bien longtemps que j'avais pas pris la route de Cuneo par Asti, c'est presque tout en 4 voies, ça fait gagner un temps fou. Il subsite encore un bout qui manque, tant mieux ça rappelle les vieux souvenirs pour traverser certains bleds. A 15h30 je me radine à la distellerie de lagnasco ou je dois vider les consignes et reprendre des cuves pleines. Bien sûr il faut peser à chaque fois, et le temps de faire les papiers et tout, il est déjà 16h20. Je me dis que finalement, ça serait peut être pas idiot de faire une 11h valide ce soir d'autant qu'il y a un grand parking calme face à l'usine !