FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • J'aura pas été plus près du Rocher, dégouté
    Les douaniers font les provisions
    La Línea de la Concepción
    Si ça peut interesser
    Faut être motivé pour venir ici
  • Mercredi 17 Janvier 2018
  •  

    A 7h20 je me décide à décoller d'Alcalà. J'aurai pû partir avant c'est vrai, mais ma petite experience me fait dire qu'en arrivant à 8h pile tout le monde ne sera pas opérationnel, et puis je fais comme je veux. Le trafic se charge assez rapidement direction Algeciras, mais rien à voir avec ce qu'on connait autour de nos grandes villes, par contre, l'Andalou n'étant pas matinal, il vaut mieux se mefier, certains roulent sans stress à 60 à moitié ensuqués qu'ils sont. J'ai quand même la joie de voir le soleil se lever tranquillement sur le rocher de Gilbarltar, pas besoin de GPS y a qu'une seule route, et ça fait la queue, un peu comme à Bardonnex le matin sauf qu'il y a moins d'Audi du 74. Il y a un parking TIR, mais qui n'est pas plein. Première opération, appeler le destinataire. Une demi heure plus tard, son transitaire me rappelle pour me dire ou mettre en douane, les factures n'étant pas aggrafées avec le CMR, faut que je fasse mumuse avec le transpalette pour les trouver collées à l'envers sur les caisses.

    De là, je vais confiant chez Perez Munoz, et puis j'attends. Au final, je vais rester ici exactement 4h et 13 minutes. Des textos de partout, des coups de fil, et puis finalement, l'importateur n'a pas fait son job, il me faut attendre la confirmation que je vais devoir livrer ailleurs. Je pourrais toucher de la main la frontière, mais je peux pas y aller. Ici, les douaniers ont dû être formés à Weil Am Rein, et ils se prennent pour des cadors. Un Wallenbaum Roumain qui livre un complet de clopes, doit tout vider dehors pour contrôle. Les douaniers ont prelevé 2 cartouches, c'est une race à part ces gens. En plus des Elyxir, c'est horrible. Donc, comme il faut un laissez passer pour sortir, j'attends le bon vouloir du dernier douanier et de son ultime coup de tampon. Direction Los Barrios à 20km de là, pour vider comme par hasard dans un entrepôt du transitaire qui relivrera quand les papiers seront en ordre. Moi j'étais OK pour attendre 48h ici, mais j'étais bien le seul.

    Resultat des courses, je dois rouler direction Granada. Finalement, ça tombe bien, il y a une ETERNITE que je suis pas passé par la cote, exactement depuis 1993, et ben mon cochon !!! Dans mes souvenirs c'était joli, mais ça a été GRAVE betonné depuis, j'ai passé Marbella tout ça, franchement, on me paye je viens pas passer des vacances ici, après c'est Torre Molinos et c'est encore plus moche, d'ailleurs il y a eu une chanson sur ce bled https://www.youtube.com/watch?v=fCxYJa1dR1w . Heureusement après on remonte dans la montagne plein nord et c'est de nouveau un peu plus sauvage et escarpé. Mine de rien, j'ai déjà 4h20 entre Granada et Jaen, je voulais prendre la douche mais elle est cassée, c'est pas mon jour de chance. Je suis Régis. Tant pis, j'avais que 30 minutes de marge, j'ai plus ensuite qu'à faire parler la poudre le plus haut possible puisque entre temps, j'ai une annonce tombée sur mon terminal mobile professionnel à savoir 9 palettes ADR pas loin de l'aéroport à Madrid, donc au nord, et j'y arriverai pas ce soir. Les heures me font arriver vers Ciempuzuelos, et comme je suis pas fou, je me cale sur le R4 ou il y a jamais personne, ça m'évitera les bouchons du matin, enfin, une partie. A 22h10, je suis posé tout seul comme un grand sur une immense station à Seseña, c'est encore la Castille La mancha ici !!