Carnet de bord de Décembre 2014 | Partager sur Facebook |
Etant donné que c'est vendredi, je ne me suis pas loupé ce matin, de plus, le reveil réglé à 6h, c'est presque la plus grosse grasse mat de la semaine. Me voilà donc laché sous une pluie finette en direction de la capitale de la Normandie : ROUEN. J'ai une livraison chez un marchand de peinture dans une grande rue de la ville, resultat je me Rayise, j'angoisse (un peu). Mais en fait, c'est assez simple, on livre dans une rue perpendiculaire, Rouen n'est pas Barcelone et les gens sont presque bien garés. A 8h le cariste debarque en 15 minutes je suis delesté de 9 palettes, je peux retourner mes plaques oranges et me jeter dans la cirulation du matin pour aller finir de livrer à l'Ile aux oiseaux, un nom poétique pour un ZI cradingue. Il y a des camions dans tous les sens, mais par chance, j'ai des caisses qu'on doit vider par côté, ce qui me fait gagner grave du temps par rapport à ceux qui attendent un quai, en deux coups de fourches je suis vide et je peux aller recharger à Port Jerôme en dessous du pont de Tancarville. Je dois charger 24 big bag de cacao dans un énorme entrepôt, ici on fait du craquage, les types brassent toute la journée des sacs de 70kg, perso je me contente d'ouvrir la taut sous une drache d'enfer alors que je charge à quai, mais les big bag d'un metre de diametre sur EPAL c'est vraiment pas malin, le client est roi.... Roi de quoi ?
2 bonnes heures plus tard, je pars essuies glaces sur force 2. Vu l'heure, j'hésite pour la route à prendre, il est déjà 14h. A 16h Paris Verbotten, et de plus sur Google Map, c'est déjà rouge au bout de l'A104. Bon, je decide de passer par Evreux et la natio ce qui ne manquera pas de tasser les big bag. La bonne chose c'est que je tombe sur mon Sweden au même moment à Evreux, on aurait voulu le faire exprès, on y serait pas arrivés. Du coup calés sur le 7, on roule de concert, à l'ancienne et sans stress ! Pourtant, y aurait de quoi stresser quand on doit se fader la rocade de Chartres un vendredi soir à 17h. Tout le trajet se deroule sous le deluge, il pleut tellement que ça en est devenu gerbant. Pause café sur l'A10 au milieu des touristes, beaucoup de Portugais aussi qui rentrent au pays.
Finalement, on décide de cavaler encore et de tenter de rejoindre Moulins, j'ai juste juste l'amplitude, heureusement ça roule pas trop mal, il me reste tout juste 10 minutes quand je tire le frein au centre routier. Ce soir, c'est Antho qui paye la bouffe, je sais, j'ai du bol !!! Le resto est blindé et Philippe le big boss des lieux, toujours d'humeur égale. Très bonne soirée de vendredi soir.